Abidjan 10 Octobre 2020 – Lors du meeting de protestation de l´opposition ivoirienne contre le troisième mandat de M. Alassane Ouattara, L´ex-ministre des Affaires Etrangères Marcel Amon-Tanoh (MAT) depuis le Stade Félix Houphouet Boigny a déclaré qu´il était prêt à mourir pour son pays la Côte d´Ivoire.
« Vous savez on est pas venu ici pour parler beaucoup. le president Bedie est là Alassane Ouattara est vivant. Celui qui a fait le va et vient entre les deux de 2011 à 2019 c´est votre serviteur ».
« Nous sommes venus ici pour dire un seul mot, pour dire non, pour dire non à Alassane Ouattara, pour lui dire que son troisième mandat est anticonstitutionnel ». « Lui-meme nous a dit en 2016 au moment du vote de cette constitution que cette constitution ne l´autorisait pas à se présenter à un troisième mandat » dévoilant de fait une forme d´abus de confiance subi par les leaders des partis qui ont quitté le Rassemblement des Houphouetiste pour la Démocratie et la Paix (RHDP), MAT interroge « Alors il nous aurait fait mentir »?
Cette façon de faire peu recommandable, semble avoir profondement blessé le sens moral de MAT . Dès lors s´engage le combat contre la forfaiture « (…) Je vous le dit, il a peur, il a peur de cette Côte d´Ivoire que nous représentons, il a peur de cette Côte d´Ivoire plurielle, sachant se mettre ensemble pour défendre l´appel à la desobeissance civile ».
Tirant toutes les conséquences, M. Marcel Amon-Tanoh appelle le peuple de Cõte d´Ivoire à l´union et à ne plus reculer face au président Ouattara qui semble avoir passé le rubicon « Aucun Ivoirien ne ferait à son frère ivoirien ce que Alassane Ouattara fait aux Ivoiriens. Aucun ivoirien ne prendrait la Côte d´Ivoire en otage. (…)N´ayez pas peur! Nous sommes prêts à mourir pour notre pays, nous sommes prêts à mourir pour libérer notre pays de la dictature de M. Alassane Ouattara. Nous ne réculerons plus. Nous sommes debout. Nous en avons marre. Dites lui de libérer notre pays » a déclaré Marcel Amon-Tanoh depuis le stade Félix Houphouët-Boigny ».
Les jours qui suivent annoncent-ils des mouvements de masses? demain nous le dira.
Léopold VII Abrotchi