Face à la nouvelle décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), dans l’affaire Soro, Mamadou Traoré a donné de la voix. A l’en croire, l’Etat ivoirien a désormais les mains liées et devra surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt international contre le patron du GPS.
Le mercredi 22 avril 2020, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a tranché dans l’affaire du mandat d’arrêt international lancé contre Guillaume Soro. Selon la nouvelle décision, cette institution de l’Union africaine basée à Arusha en Tanzanie, qui avait été saisie début mars par le leader charismatique du GSP et ses proches, « ordonne à l’Etat défendeur (la Côte d’Ivoire) de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro », dans un arrêt publié le mercredi 22 avril 2020.
« Voilà qui est bien clair. La décision de la Cour africaine des droits de l’homme est insusceptible de recours. Ça veut dire en français simple qu’il n’y a pas de recours possible à cette décision selon les textes qui régissent la Cour.
Ça veut dire que cette décision s’impose à l’Etat de Côte d’Ivoire. Si il refuse de s’y soumettre, il ouvrira la voie à toute forme de contestation sans que la communauté internationale ne réagisse. Les gars, ne poussez pas votre môgô là à la honte et à l’humiliation » a déclaré le professeur Mamadou Traoré.