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Alerte: Des terroristes venus du Burkina Faso se cacheraient parmi les orpailleurs clandestins

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Par Leadernewsci, le 18 Novembre 2019

Des terroristes venus du Burkina Faso se cacheraient parmi des orpailleurs clandestins opérant en Côte d’Ivoire. Cette information de taille a été annoncée par le journal Le Monde Afrique, le 12 novembre 2019.

Selon le confrère français, il y a quelques mois, deux hommes armés et vêtus d’une cagoule auraient réussi à traverser le territoire ivoirien et à s’approcher des villages. Après avoir été dénoncés par des cultivateurs, ces derniers auraient rejoint le Burkina, indique le journal. « Ce n’était pas rien, ils étaient avec des kalachnikovs, ont menacé des paysans » ajoute-il en citant un représentant de l’Etat. Depuis cette alerte, ces incursions ont été beaucoup prises au sérieux et la présence militaire renforcée.

Cependant, l’inquiétude est devenue grande chez les populations à cause de la présence massive des orpailleurs clandestins sur les terres qui renferment de l’or dans des localités du Nord. Parmi ceux-ci se cacheraient des terroristes, souligne le journal. Une information qui vient assurer l’exactitude des propos du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié. En vérité, le 05 juin 2019, face à des représentants PDCI venus de Koumassi, le « sphinx de Daoukro » avait attiré l’attention de tous sur le phénomène de l’orpaillage clandestin pour lequel, dit-il, « on fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de villages«.

 

Face à cette réaction énergique, Jean-Louis Billon, en charge de la communication du PDCI a réitéré des jours après, lors d’une conférence de presse. « Henri Konan Bédié n’a fait que porter à l’attention de l’opinion des faits troublants et inquiétants » a affirmé l’ancien ministre. Il croit que « l’orpaillage clandestin est la principale raison des conflits intercommunautaires sur l’ensemble du territoire« . Selon lui, c’est le gouvernement qui instrumentalise ces questions en réagissant de façon excessive, pour « détourner les Ivoiriens de leurs préoccupations« .

Et, il a ajouté « Il faut que nous réagissions pour que les Ivoiriens ne se sentent pas étrangers chez eux « . Des déclarations qui avaient mis en colère le gouvernement du Président Alassane Ouattara et le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Dans un communiqué signé de son porte-parole Sidi Touré, le gouvernement ivoirien avait dénoté « des propos d’une extrême gravité, de nature à mettre en péril l’unité nationale« . Ensuite, il ajoute que « l’instrumentalisation de la haine de l’étranger par le président Henri Konan Bédié et les dérives qui en ont résulté ont été à la base des différentes crises que notre pays a connues depuis la mort du président Houphouet Boigny « .

 

D’ailleurs, le Président Alassane Ouattara l’a même reconnu le 31 juillet 2019, à Ouagadougou, au cours des assises de la 8è conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ce jour-là, le chef de l’État ivoirien a dénoncé face à son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, l’orpaillage clandestin, comme une « activité dévastatrice » aussi bien pour l’économie que pour l’environnement et la santé des populations. Il est d’avis que l’examen de cette question est d’une urgente nécessité.
Source: B -Times

 

 

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