CAN 2019 : L’Ouganda surprend la Côte d’Ivoire
Par leadernews, 15 juin 2019
Une semaine après une victoire plutôt méritée en amical face aux Comores (3-1), la Côte d’Ivoire a concédé une inattendue défaite ce samedi face à l’Ouganda (0-1) en match de préparation à la CAN 2019 à Abu Dhabi. Voilà qui fait tache à neuf jours de l’entrée des Eléphants à la CAN le 24 juin contre l’Afrique du Sud.
Annoncé comme le véritable test de la Côte d’Ivoire dans sa préparation pour la CAN 2019, l’Ouganda a tenu son rang en battant les Eléphants sur le score de 0-1, ce samedi à Abu Dhabi.
Beaucoup plus présente, l’Ouganda a logiquement pris le dessus sur une formation ivoirienne sans grande agressivité. Dès la 6è, c’est Sylvain Gbohouo qui évite aux Eléphants, un but matineux. Sa parade exceptionnelle sur la tête placée de Patrick Henry Kadou lance la partie. La réaction de Jonathan Kodjia à la 9è n’a pas la même sonorité. La frappe enchainée de l’attaquant d’Aston Villa ne fait chatouiller Denis Onyango qui poussera un après-midi tranquille.
Ce qui n’est pas le cas de Gbohouo. Si Nicolas pépé (11è) et Max Gradel (42è) s’amusent à vendanger leurs coups francs, Faruku Miya est plus bien précis. D’abord, sur le penalty concédé à la 33è par Serge Aurier. Le milieu des Cranes prend à contre-pied le portier ivoirien pour l’ouverture de la marque (0-1, 34è). Trois minutes après, le même Faruku sur coup franc, oblige Gbohouo à s’employer, Kadou surgissant derrière n’a pas la lucidité pour conclure. De quoi ramener les deux formations aux vestiaires.
La seconde période ne perd pas la ligne de la première. Toujours aussi déterminée, l’Ouganda réduit les espaces et empêche Nicolas Pépé et Jonathan Kodja de briller, en l’absence d’un milieu en quête de justesse technique. Kamara Ibrahim jette plusieurs cartouches dans le bain. Serey Die, Comara Cheick, et Wonlo Coulibaly stabilisent le système défensif. Quand Wilfried Bony, Wilfried Zaha apportent une éclaircie au sein d’une attaque loin de son efficacité de chantilly. Une défaite au final comme une piqûre de rappel pour les acteurs mais également les observateurs. Le chemin pour redevenir un grand d’Afrique est encore long.