Le président ivoirien, Alassane Ouattara n’est pas resté indifférent du remède malgache contre le coronavirus. Contrairement à ceux qui se sont lancés dans des messages de félicitation à l’endroit du président malgache, le chef d’Etat Alassane Ouattara se montre plutôt réservé.
Ce n’est plus secret pour personne. Le président malgache, Andry Rajoelina, a officiellement présenté, lundi 20 avril 2020, en compagnie de son épouse, le remède préventif et curatif mis au point par des chercheurs scientifiques malgaches afin de lutter efficacement contre la maladie à Coronavirus. Suite à quoi, aucun nouveau cas de Covid-19 n’a été signalé dans le pays depuis trois jours consécutifs, alors les cas de guérison ne font qu’augmenter. Un exploit salué par plusieurs personnalités sur le continent africain. Parmi ceux-ci, figure le chef d’Etat de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi qui a adressé ses mots de félicitation à son homologue malgache, Andry Rajoelina.
Par ailleurs, au milieu de tous ces encouragements envers le Madagascar, le président ivoirien Alassane Ouattara qui ne s’est pas directement exprimé sur le sujet a eu une réaction qui suscite beaucoup de polémiques dans le rang des observateurs. Le chef d’Etat ivoirien a en effet, adopté un décret portant réglementation des essais cliniques.
D’après ce décret adopté mercredi 22 avril 2020, à l’occasion de l’hebdomadaire conseil des ministres présidé par le président de la république Alassane Ouattara, qui a eu lieu au palais de la présidence au Plateau, il a été mentionné que « ce décret renforce le dispositif encadrant les conditions d’autorisation et de déroulement des essais cliniques en Côte d’Ivoire ». Du coup « aucun essai clinique ne peut être effectué en Côte d’Ivoire s’il n’a été préalablement autorisé par l’autorité compétente au plan national, à savoir le Comité National d’Ethique ».
Ceci voudra dire que nulle part sur le territoire ivoirien, l’essai du remède malgache n’est autorisé. Il faudra notifier que le remède malgache a aussi subi plusieurs controverses dans le rang de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des pays occidentaux.