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Côte d´Ivoire/Bouaké: Un enseignant bastonné par des élèves

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La Cosefci en assemblée

De mal en pis, ainsi va l´école ivoirienne. Selon une note de la Coalition du Secteur Education Formation de Côte d´Ivoire (COSEFCI),  un enseignant aurait été bastonné par des élèves à Bouaké. Face donc à la gravité de la situation un arrêt des cours serait envisagé dès ce lundi 07 Décembre 2020.

Le jeudi 03 Décembre , monsieur Yéo , professeur d’Anglais au lycée moderne TSF de Bouaké qui avait cours avec ses élèves de la classe de première D s’apprêtait à entrer dans sa salle de classe quand soudain un élève de la seconde fit irruption dans ladite classe. Constatant que ce dernier n’est pas un élève de la classe, il lui intima l’ordre de sortir. L’élève en question va s’exécuter mais prendra le soin de ne pas s’éloigner de la porte de la classe et va persister à faire du bruit avec ses amis qui l’ont rejoint aussitôt .
Le prof les interpelle demandant alors à ces derniers de bien vouloir s’éloigner de la salle de classe parce que faisant assez de vacarmes.
Le groupe d’élève va s’exécuter à nouveau mais fera le choix de se réunir derrière la même salle de classe en faisant le maximum de bruits.
Monsieur Yéo , exaspéré par l’attitude de ces élèves décident d’aller leur demander de s’éloigner définitivement de la salle de classe et c’ est alors qu’ils l’encerclent et profitent pour le rouer de coups .
Des élèves et des collègues voyant la scène se précipitent pour le sortir de là.

Un arrêt de cours a été observé immédiatement par les collègues enseignants .

Il faut rappeler que ce genre d’actes de violence à l’endroit du corps enseignant n’est pas chose nouvelle dans cette région du pays à en croire les témoignages .
Déjà en 2018 , un censeur du lycée Djibo Sounkalo a reçu une gifle de part d’un élève .
En 2019 , un éducateur au lycée moderne nimbo de Bouaké a essuyé des coups de la part d’un groupe d’élèves .

Les enseignants de la ville décident à compter de ce lundi 07 Décembre d’ engager des mouvements de protestations pour que cesse définitivement ces violences à leur endroit .

Serge Sarkoz ,
Sercom COSEFCI

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