Abidjan 19 octobre 2020 Face au forcing de M. Alassane ouattara, consideré par beaucoup comme un coup d´Etat, l´opposition a lancé dans un premier temps le mot d´ordre de la désobeissance civile avant d´appeler le peuple de Côte d´Ivoire à s´opposer par tous les moyens démocratiques au scrutin du 31 octobre 2020.
Suite à ces différents mot d´ordre, des manifestation sont organisées sur tout l´étendue du territoire ivoirien.
voici le point de situation de la journée du 19 octobre 2020.
Abidjan
Retour relatif au calme dans les zones impactées par les incidents de ce matin, Avec un risque de reprise des manifestations. Marcory, Yopougon, Cocody, Songon
Intérieur du pays
Divo (sud-ouest) : la voie principale coupée au quartier « bada » par une centaine de manifestants. Pourparlers entre forces de l’ordre et manifestants.
Dabou : situation très tendue avec de nombreux blessés. Des sources locales évoquent un affrontement entre manifestants et partisans du pouvoir en place.
Bonoua : affrontement entre manifestants et forces de l’ordre, tirs de gaz lacrymogène, commerces et magasins fermes, voies coupée.
Yakassé : Répression des manifestants par les forces de l´ordres
Kotobi: Répresion des manifestants par les forces de l´ordre (Police Gendarmerie).
Daoukro: les Axes principaux barrés
M´Bahiakro : Route Bloquée population dans la rue.
Dimbokro: manifestion suivie d´affrontement entre manifestants et parti au pouvoir.
Logouale (ouest) : la ville bloquée par des manifestations.
Il est clair, qu´il y a une montée en puissance de la désobeissance civile avec une adhérance plus grande de jour en jour.
il faut noter également, la recrudescence des répressions sanglantes. Ces répressions pour plusieurs analystes de la politique ivoirienne, sont soit le fait de la police et ou de la gendarmerie ou des miciles pro Ouattara. A cet effet, M. Affi Nguessan a nommement cité Théne Brahima frère cadet du Président de la république M. Alassane Ouattara d´avoir sous son controle « les encagoulés », une force « qui agit comme l´escadron de la mort » et les accuse d´avoir incendié son domicile dans la ville de Bongouanou.
Leopold VII Abrotchi