Le vendredi 20 Novembre 2020 recevant des cadres de son parti le PDCI, Le président Henri Konan Bédié, président du Conseil National de Trasition a fait connaitre à ses hôtes et à l´ensemble de la communauté nationale et internationale les raison de la suspension du dialogue direct engagé entre M. Alassane Ouattara et lui pour une sortie de crise.
« Vous n’entendez plus rien en ce moment concernant le dialogue politique, mais c’est pour des raisons précises. Il est impossible de continuer ce dialogue sans la libération de tous les militants et cadres de l’opposition incarcérés, et tant que le blocus imposé aux domiciles de certains membres de l’opposition comme le Pr Hubert Oulaye n’a pas encore été levé », a-t-il déclaré.
» J’ai donc suspendu ce dialogue, jusqu’à ce que nos frères soient libérés. J’ai suspendu également ce dialogue jusqu’à ce que ceux qui ont été forcés de fuir à l’étranger opèrent un retour sécurisé chez nous.
Ce sont là des préalables non négociables et je pense bien que, dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue pour la parole qui a été rendue entre Alassane Ouattara et moi-même », a précisé Henri Konan Bédié ce vendredi 20 novembre lors d’une rencontre avec les chefs traditionnels et les cadres et élus Atchans en sa résidence à Abidjan-Cocody.
« Nous avons engagé le combat à la demande de toutes les forces vives de l’opposition et de la société civile et nous avons obtenu des succès sur de nombreux points. » a-t-il rassuré.
Depuis l´annonce de la candidature au troisième mandat inconstitutionnel du président sortant M. Alassane Ouattara, la Côte d´Ivoire est secouée par une crise meurtrière qui a fait plus d´une centaine de morts et 300 blessés au moins.
En effet, les manifestants contre le troisième mandat sont systematiquement pris pour cible par des milices armées de machettes et d´armes automatiques et même d´armes de guerres. Le forcing de M. Ouattara pour se maintenir au pouvoir « a donné lieu à une parodie d´élections » selon plusieurs analyste internationaux, allant jusqu´à donner un taux de participacition de 10%.
En clair, l´opposition ivoirinenne a gagné son pari de boycott de la présidentielle. Ces élections n´étaient nulement inclusives encore moins transparentes et donc pas crédibles. M. ouattara s´entête à se maintenir au pouvoir en usant de répressions sanglantes contre les populations des régions ayant massivement boycotté les élections. Les actions terroristes se multiplient dans le pays. Désormais les pro Ouattara s´adonnent impunement à la décapitation.
Leopold VII Abrotchi