Les drames récents en Côte d’Ivoire laissent entrevoir le manque d’amour du gouvernement ivoirien pour son peuple.
En effet ce matin encore, une famille entière a péri alors qu’elle faisait son sport matinal.
Le Professeure Laurence Adonis-Koffi, son époux et son fils, ont perdu la vie.
Ils ont été violemment percutés par un jeune homme ivre.
Celui-ci revenait visiblement d’une virée nocturne, alors que les victimes faisaient tranquillement leur sport matinal.
Ce drame a mis toute la Côte d’Ivoire en émoi, suscitant bien des interrogations.
Deux poids deux mesures
Rappelons que cette année en Côte d’Ivoire les lois relatives à la presse et à l’usage d’internet ont été 20 fois plus appliquées que celles relatives aux agressions assassinats et autres violations du code de la route.
La preuve que le gouvernement ivoirien tient plus au bien-être de sa propagande qu’à la sécurité de ses citoyens.
En effet, comment comprendre ces meurtres de civils à répétition ?
Comment comprendre que certains individus puissent rouler leur véhicule à très grande vitesse en pleine agglomération sans être inquiétés ?
Un témoignage édifiant
Voici le témoignage d’un internaute en dit long sur le laxisme du gouvernement ivoirien en matière de sécurité routière:
« Des jeunes ont loué mon véhicule, ils l’ont bousillé dans un très violent accident, au point de créer la stupéfaction du mécanicien, qui est formel sur le fait qu’en ville un tel accident est impossible.
C’est seulement à 180km/h qu’on peut causer de tels dégâts.
Pourtant c’est bien en ville que l’accident s’est produit.
J’ai approché la police judiciaire, elle m’a dit qu’il était impossible de les enfermer car il s’agit d’un acte involontaire: « personne ne roule une voiture dans le but de faire un accident ».
Depuis lors j’ai compris que la législation au sujet de la sécurité routière fait peur… »
En Côte d’Ivoire, vous pouvez rouler à vive allure en état d’ivresse en pleine agglomération, ou même percuter d’autres véhicules avec votre camion, ou encore agresser des personnes innocentes à leur domicile sans craindre d’être inquiété par le procureur de la république;
Ce haut fonctionnaire semble être payé à prix d’or uniquement pour traquer les chômeurs sur internet;
Cependant ne vous avisez jamais de critiquer le gouvernement par vos écrits, sinon votre domicile sera encerclé par la police et vous passerez le reste de votre vie en prison pour propagation de fake news et diffamation, afin que vous serviez d’exemple à toute velléités de pensée libre ou d’opinion contraire à celle du RDR au pouvoir.
Désormais en Côte d’Ivoire, un intellectuel qui sait utiliser les réseaux sociaux a sa place en prison, un vagabond qui sait utiliser la machette est juste en conflit avec la loi, il a donc sa place dans un centre de réinsertion.