Selon le journal Jeune Afrique à paraître ce dimanche 07 juin 2020 dans les kiosques, le Président Alassane Ouattara serait d’accord pour que le Président Laurent Gbagbo, acquitté et libre de tous ses mouvements par la cour pénale internationale, retourne en Côte d’Ivoire.
Cette information porteuse d´espoir a été abondament relayée par plusieurs médias africains de même que sur le reseaux sociaux.
François Soudan, journaliste et directeur de la rédaction de JA, affirme que « Alassane Ouattara est favorable au retour du Président Gbagbo à condition qu’il soit conduit directement à Mama son village natal ( Gagnoa) sans passer par Abidjan, car la France craint des débordements à Port Bouet qui abrite à la fois l’aéroport Félix Houphouët Boigny et la stratégique base militaire française du 43eme BIMA « .
« Le président n’a pas encore donné suite à cette proposition qui l’empêcherait de communier avec son peuple qui lui a tant manque depuis 10 ans « , toujours selon les révélations de Jeune Afrique.
Si cette information est confirmée et en cas d’accord entre les Présidents Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, le retour de ce dernier pourrait avoir lieu début juillet 2020 en Côte d’Ivoire.
Il est clair que le retour du Président Laurent Gbagbo est conditionné. En d´autres termes M. Ouattara lui propose une résidence surveillée à l´interieur du pays dans son village natal. L´on est donc en droit de se poser la question de savoir si le Président Laurent Gbagbo sera preneur de cette proposition indécente, sortir d´une résidence conditionnée pour entrer dans une autre.
Pis, une fois encore M. Alassane Ouattara se préoccupe plus du bien-etre des interêts de l´Etat français (à qui il doit tout) en Côte d´Ivoire au détriment des aspirations du peuple ivoirien.
Selon plusieurs proches, le Président Laurent Gbagbo tient à fouler la terre de ses ancêtres en atterrissant par l’aéroport international d’Abidjan Port-Bouët (la grande porte) en homme libre blanchi par la cour pénale internationale, afin de communier avec son peuple.
Il est évident que cette conditionalité de M. Alassane Ouattara ne sera pas accecptée par Laurent Gbagbo. Mais ne sait-on jamais.
Nous y reviendrons.
LoepoldVII Abrotchi
