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Côte d´Ivoire/Retour de Laurent Gbagbo: Marius Koua(LIDER) « la balle est dans le camp de Ouattara »

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Après l´allègement des conditions de mise en liberté du Président Laurent Gbagbo et de son Ministre Charles Blé Goudé, reste une inconnue, celle de leur retour en Côte d´ivoire afin de prendre une part active au processus de reconciliation.

Le Delegué Régional à l´Implantation du parti de Mamadou Koulibaly LIDER (Liberté Démocratie pour la République) à Man donne ici son point de vue.

Pour Marius Koua, par l´allégement des mesures concernant les deplacements de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui peuvent desormais se rendre dans l’un des pays signataires du traité de la cour y compris la Côte d’Ivoire, « la CPI vient donc d’offrir au peuple ivoirien l’opportunité de se réconcilier et de retrouver la paix gage de la stabilité et du développement économique et social ».

Neanmoins, il reconnait l´échec des differentes tentatives de reconciliation des ivoiriens en soutenant que « le forum de réconciliation nationale fait sous le régime Gbagbo a été un échec, ce qui a occasionné une guerre partisane débouchant sur une crise post-electorale occasionnant plus de 3000 morts idem pour la CDVR qui a abouti à la création du d’une autre institution selon le vouloir de M. Alassane Ouattara ».

l´opportunité est donc belle pour réussir la reconciliation. « C’est l’occasion pour les différentes parties de saisir directement cette opportunité surtout pour le pouvoir en place, à appliquer à la lettre les vertus du vivre-ensemble tant prôné depuis l’opposition ».

Plus question donc de reculer car l’étau se resserre autour du pouvoir qui semble pas satisfait de la décision de la CPI.

Pour ce responsable du parti de Mamadou Koulibaly la balle est dans le camp de M. Ouattara « L’opposition a fait son premier pas en attirant l’attention du pouvoir sur les chances de parvenir à la paix et à la réconciliation nationale mais le camp adverse ne s’est pas pour le moment manifesté car pour une réconciliation, il faut que les deux parties expriment le désir d’où l’acceptation du Président d’accorder leur retour car notre pays est signataire du traité de la Cour Pénal International ».

Il soutient En revanche que « l’opposition est très disposée et veut aller vite à la réconciliation pour une élection présidentielle apaisée, séreine, sécurisée, inclusive et transparente. Personne ne fera la réconciliation à notre place, que donc la sagesse illumine nos élites politiques ».

LeopoldVII Abrotchi

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