M. Alassane Ouattara et son gouvernement ne manquent pas d´ingénuosité en ces temps de Coronavirus. Après les 50.000 fcfa payés par les voyageurs faire le test du covid-19 en Côte d´Ivoire, les ivoiriens découvrent cette fois-ci un racket qui ne dit pas son nom.
En effets selon les documents qui ont été transmis à notre redaction, chaque passager à destination de la Côte d´Ivoire doit payer 2000 fcfa à l’Etat Ivoirien, après le renseignement d´un formulaire (fichier 1) intitulé « Déclaration de déplacement par voie aérienne » à partir du lien www.deplacement-aerien.gouv.ci .
Curieusement les frais sont rélatifs au depiste du covid-19 , alors que l´analyse ou dépistage n’est nullement fait en Côte d’ Ivoire, de plus les voyageurs dans leur pays de départ, ont payé le teste de dépistage imposé par le gouvernement ivoirien comme mesure obligatoire pour entrer en sur son territoire.
À l´analyse du document, l´on se rend compte que trois ministères du Gouvernement de M. Alassane Ouattara sont impliqués dans ce qui apparait comme une escroquerie. Ce sont le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (fichier 1), le Ministère de la Santé et de l ‘Hygiène Publique (Fiche 2) et le Ministère des Transports (Fiche 3).
La présentation de la fiche elle-même imposant le renseignement obligatoire de données personnelles, sans aucune indication quand à la garantie de la preservation de la confidencialité, encore moins l’indication de leur possible usage et les entités habilitées à le faire (fichier 1- Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile ).
Le montant de 2000 fcfa à payer à l’Etat de Côte d ‘Ivoire releve d’un savant hameçonage perpetré par les trois ministères suscités pour le compte du gouvernement ivoirien avec le soutien de l’Opérateur CinetPay https://cinetpay.com/paiement-en-ligne.
Même si pour beaucoup d´analystes « personnes n´assumera, ce sera la fuite en avant », Il est nécessaire que les trois Ministères susmentionnés clarifient les incohérences qui laissent croire à une forfaiture étatique. Et s´il est établi qu´il s´agit d’un abus alors le Président de la Republique, M. Alassane Ouattara devra se prononcer sur cette malversation.
Leopold VII Abrotchi