Après sa démission le Vice-Président de la République, Daniel Kablan Duncan parle de sa gestion des affaires de l’Etat avec le Président Alassane Ouattara. Ci-dessous, l’intégralité de sa déclaration.
Je voudrais tout d’abord remercier Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République, d’avoir bien voulu finalement accepter, après plusieurs rencontres, la deuxième lettre de démission que j’ai eu à lui présenter, le 27 février 2020, pour des raisons de convenance personnelle. Cette acceptation s’est traduite par sa lettre datée du 08 juillet 2020 et remise dans la soirée de ladite date.
Je voudrais ensuite lui exprimer ma profonde gratitude de l’opportunité qu’ il a bien voulu m’offrir de travailler, notamment à deux reprises, à ses côtés pour servir notre beau pays:
Premièrement, de 1990 à 1993, en qualité d’abord de Ministre de l’Economie et des Finances et ensuite comme Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances et, ensuite, comme Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances, du Plan et du Développement et du Commerce.
Deuxièmement, de 2011 à 2020, en qualité d’abord de Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères, puis de Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances (novembre 2012 à décembre 2016) et, enfin, de Vice-Président de la République à partir de Janvier 2017. Ce furent des années d’intense travail, de dur labeur et de profondes réformes structurelles et sectorielles qui ont permis, chaque fois, à notre pays de rebondir et d’améliorer son développement au quadruple plan politique, économique, social et culturel.
L’un des grands buts et moteurs de l’action menée a été la recherche du Rassemblement et l’Union des filles et des fils de notre pays en vue d’atteindre, dans un cadre de cohésion nationale et de stabilité durable, une prospérité forte et de plus en plus partagée et inclusive.
A ce titre, je voudrais d’abord renouveler nos très vifs remerciements à toutes les nombreuses et vaillantes composantes de la communauté nationale pour leur fort soutien durant cette longue période. Il en va de même pour la communauté internationale qui, dans sa grande diversité, a bien voulu continuer d’appuyer fermement et efficacement notre pays.
Je voudrais enfin souligner que la création du mouvement PDCI-Renaissance a été faite dans ce but: servir de courroie de transmission, de liant entre tous les citoyens de notre cher pays et notamment entre ceux qui partagent l’idéal et les valeurs de Dialogue, d’Union, de Justice, de Paix et de Progrès du Père Fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, le Président Félix Houphouët Boigny.
Cette philosophie est et restera notre boussole et notre ligne de conduite!
En ces périodes de turbulences et de doute, je souhaite vivement que notre pays reste toujours « une terre de Justice, de Paix et de Progrès ».
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire « terre d’espérance … et patrie de la vraie fraternité ».
Duncan Kablan Daniel