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Journée Internationale des Droits des Femmes, beaucoup reste à faire en Côte d´Ivoire

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Leopold Abrotchi, écrivain, Alternative Nouvelle

08 Mars – Journée Internationale des Droits des femmes, une journée qui nous interpelle tous. C´est une occasion renouvellée pour poser la réflexion – bilan sur les droits des femmes partout dans le monde et en particulier en Côte d´Ivoire.

En cette journée Internationale des Droits des femmes, mes pensées vont à aux 60% de nos soeurs, de nos mères, de nos épouses et nos filles, qui sont encore illettrées et analphabetes. À toutes ces femmes qui dans ce 21e siècle avec ses défis technologiques, ne savent ni lire ni écrire dans la langue officielle de notre pays.

Je pense également à la situation de toutes celles qui ont fait de longues études (BTS – Licence – Master – Doctorat) et qui attendent de bénéficier d’un quota de 30% pour intégrer des institutions privées ou publiques nationales.

Je n’oublie pas celles, très nombreuses qui malgré leur formation qualifiante voire performante sont en quête d’un premier emploi ou exercent des professions ou métiers pénibles et de surcroit précaires. Engageons-nous résolument pour l´égalité professionnelle homme-femme. Par ailleurs, il nous faut continuer le combat contre les stéreotypes et les inégalités liées au genre.

Je réaffirme mon ferme soutien à toutes les violées, à ces femmes qui souffrent de violences conjugales et dont les tribunaux tardent à se prononcer sur les cas. Militons activement pour que justice leur soit rendue et que  leur droit soit respecté. Elles méritent la protection de l´État.

Plus de 60 années après l´indépendance de notre pays, beaucoup reste encore à faire en matière de Droit des femmes. Il faut des décisions fortes et participatives de la part de l´Etat, qui garantissent les droits des femmes en Côte d´Ivoire.

Je formule le voeu que cette journée 2023 soit une journée de réveil et d’éveil des consciences féminines. Que nos femmes, mères, soeurs et filles se lèvent et luttent pour leurs droits, non encore conquis.

En somme nous devons donner sa valeur à la femme. Tous ensemble travaillons pour qu’elle soit vertueuse et non dépravée; pour qu’elle soit une aide, semblable à l’homme dans notre société.

Leopold  Abrotchi

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