Apres les révélations de la presse metttant à nu le système bien huilé des évasions fiscales telles que: « Offshore Leaks (2013) », « China Leaks (2014) », « Panama Papers (2016) », « Bahamas Leaks (2016) », « Football Leaks (2016) », « Paradise Papers(2017) », « Dubaï Papers(2018) », « OpenLux (2021) », Pandora Papers, est le plus récent scandale financier. Chacun de ces scandales révèle les mécanismes utilisé par certains personalité pour échapper au controle financier national ou mondial. Ce nouveau scandale interesse au plus haut point les ivoiriens car leur Premier Ministre M. Patrick Achi y est nommement cité.
Le scandale Pandora Papers met en exergue « l’incapacité des autorités à surveiller efficacement les territoires opaques du monde financier, qui concentrent plus de 8 700 milliards de dollars d’actifs (7 900 milliards d’euros), selon les dernières estimations de l’économiste Gabriel Zucman, remontant à 2017. »
Cette enquête a vu la participation du journal français Le Monde « Le Monde et le consortium de journalistes ICIJ ont eu accès aux données confidentielles de quatorze cabinets spécialisés dans les paradis fiscaux, révélant les secrets de 300 responsables publics, 35 chefs d’Etat, 130 milliardaires ».
Selon le journal Le Monde » Parmi les dizaines de milliers de propriétaires de sociétés révélés par les « Pandora Papers », dont 600 Français, figurent un nombre sans précédent de responsables politiques de haut niveau, aux quatre coins du monde : l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, le président kenyan Uhuru Kenyatta, le premier ministre libanais Najib Mikati, le roi de Jordanie Abdallah II, le premier ministre tchèque Andrej Babis, le président équatorien Guillermo Lasso, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président gabonais Ali Bongo, le premier ministre ivoirien Patrick Achi, le président congolais Denis Sassou-Nguesso…
A leurs côtés, une poignée d’hommes politiques français, souvent murés dans le silence au moment d’expliquer la raison d’être de leurs sociétés offshore. Au total, l’ICIJ a dénombré dans le leak plus de 300 responsables publics du monde entier. »
Source: Le Monde
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