Colère et indignation de la population. Au moins 78 personnes sont mortes et près de 4000 ont été blessées dans les explosions survenues mardi après-midi à Beyrouth.
Scène de désolation à Beyrouth. Deux énormes explosions ont dévasté une zone portuaire de la capitale libanaise, faisant au moins 78 morts et 4000 blessés et semé la panique dans la capitale libanaise.
Dans une première déclaration d’un responsable au sujet de l’origine des déflagrations dans un entrepôt du port, le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a indiqué qu’elles étaient peut-être dues à des « matières explosives confisquées depuis des années », mais ajouté attendre la fin de l’enquête.
Le souffle de la déflagration ressenti jusqu’à Chypre
En Israël, pays voisin qui a mené plusieurs opérations militaires ces dernières décennies contre le Liban, un responsable du gouvernement a affirmé sous couvert d’anonymat que son pays n’avait « rien à voir avec l’incident ».
Vers 18h locales, une première explosion est entendue à Beyrouth, suivie d’une autre très puissante qui a provoqué un gigantesque champignon dans le ciel. Les immeubles ont tremblé et les vitres ont été brisées à des kilomètres à la ronde. Le souffle a été ressenti jusqu’à l’île de Chypre à environ 200 km de là.
Le président Michel Aoun a convoqué une « réunion urgente » du Conseil supérieur de la Défense et le Premier ministre Hassan Diab a décrété un jour de deuil national.
Hassan Diab a affirmé dans une allocution télévisée que les responsables de cette « catastrophe » devraient « rendre des comptes ». Il a appelé les « pays amis » à aider d’urgence son pays.
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