Décidément les procès contre Guillaume Kigbafori Soro, ancien président de l´Assemblée nationale de Côte d´Ivoire n’en finissent pas. En substance ils font de la propagande et ou du buzz. Disons-le tout net, la pirouette judiciaire, cette fois française vise simplement à bâillonner un homme politique.
La justice française est dans un jeu de manipulation de l’état d’esprit des ivoiriens, car elle sait pertinemment que son initiative se terminera par une commission rogatoire et que la justice ivoirienne héritera du dossier. Dès lors elle donne la mauvaise impression d’un acharnement sur un africain issue d’un pays dont l’institution judiciaire fonction activement.
Nous sommes persuadés que le peuple meurtri de Côte d’Ivoire, veut tourner la page, de ces affreux événements qui ont balafrés leur pays. Les différentes populations ont faim et soif de paix durable, qui doit être actée par une sincère réconciliation de tous avec tous.
Partant de là, nous pouvons et devons comprendre que cette agitation de la justice française, ne rend pas service à la Côte d’Ivoire. Même si elle semble satisfaire certaines personnes dans les milieux politiques ivoiriens.
Tout ivoirien connait le rôle qu’a joué monsieur Guillaume Kigbafori Soro dans la crise ivoirienne de 2002 à 2011, ainsi que ses hautes fonctions de 2011 à 2018. Ce sont des faits réels, qui comptent, dans et pour le processus de réconciliation engagée.
L’Etat-Nation poussif ivoirien est en effet, dans un processus de réconciliation où à l’évidence notre postulat de justice transitionnelle est en train de s’imposer à la justice des vainqueurs qui a opéré pendant ces dix (10) dernières années.
Dans ce sens, l´ex-président de l´Assemblée Nationale Guillaume Kigbafori Soro reste donc, le maillon qui manque à la cérémonie de purification de notre psychologie commune qui vit encore le traumatisme du sang versé et il ne peut en être autrement. Tenant compte du fait, qu’on ne peut bâtit une nation sur des ressentiments. Cet acte spirituel fort – la purification générale, s’impose à la Côte d’Ivoire, à la conscience nationale, en cela toutes les croyances font foi.
Ma conviction est que monsieur Guillaume Kigbafori Soro rentrera en Côte d’Ivoire son pays, comme tous les exilés d´hier qui sont notoirement connus comme ayant été directement impliqués dans la crise ivoirienne post-électorale de 2010. Tout comme eux il bénéficiera de la grâce présidentielle et ou d´une amnistie.
Car en toute rigueur logique, c’est ensemble, unis que nous devons solder le passif douloureux, en toute liberté dans la sérénité et la paix, et en finir avec les ressentiments.
Refusons aujourd’hui, les calculs politiciens mesquins, pour garantir aux futures générations d’ivoiriens, un cadre républicain sain et un État solide de par ses institutions utiles.
Notre génération a le devoir de dégager le chemin qui mène à la formation – consolidation d’une nation ivoirienne indivisible.
Leopold Abrotchi, Alternative Nouvelle