La résolution de la crise post-electoral en Côte d’Ivoire semble se faire de façon clanique. le pays traverse une période trouble. Pendant que le pouvoir célèbre sa victoire, l’opposition est occupée à mettre en place son conseil national de transition excluant le pouvoir sortant. Les deux camps tiennent un langage de sourds et le peuple assiste impuissant.
Mais dans ce tiraillement, chaque camp en appelle ou du moins brandit les rencontres, les conversations, les photos avec la communauté internationale. Au delà de la CEDEAO et de l’UA, les USA, la France et le Royaume Uni, à travers leurs ambassadeurs sont étalés comme des preuves de la légitimité des actions des uns et des autres.
En clair, chaque camp cherche à s’attirer les faveurs de l’extérieur, notamment les pays européens et américains, les-dits colons d’hier.
Ne pouvons-nous pas régler nous même nos problèmes? Nous n’avons pas besoin des autres pour appliquer et faire appliquer nos lois.
Nous en appelons à la responsabilité de nos dirigeants. Ce ne sont pas toujours les colons qui doivent nous dicter ou bien donner du crédit à nos propres institutions.
