Par Leadernewsci, le 12 janvier 2020
Les femmes de Générations et Peuples Solidaires (GPS) sont décidées à mener la résistance politique pacifique conduite par leur président Guillaume Soro. A la fin de leur première réunion officielle tenue samedi 11 janvier 2020, Koné Minata épouse Zié, porte-parole adjointe dudit mouvement, a passé un communiqué.
Participer activement à la résistance politique pacifique sous la conduite de Guillaume Soro. C’est la mission principale que s’est donnée la délégation GPS Côte d’Ivoire dirigée par Mme Anne Marie Bonifon. Le communiqué a été lu par Koné Minata épouse Zié, porte-parole adjointe dudit mouvement. Selon la conférencière, la feuille de route s’établit comme suite : poursuivre les adhésions à GPS et maintenir le processus d’installation des comités locaux citoyens sur toute l’étendue du territoire ivoirien, apporter une assistance aux détenus, aux blessés, à leur famille et aussi à celles des personnes disparues, puis sensibilisation sur le péril qui guette la Côte d’Ivoire…
Par ailleurs, l’oratrice a dénoncé une « répression brutale et inattendue organisée par le régime d’Abidjan » lors du retour manqué de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire. « Plusieurs d’entre eux (les partisans de GPS Ndlr) ont été pourchassés et battus dans tous les quartiers d’Abidjan, le siège de GPS attaqué par des policiers et des gendarmes aidés de miliciens armés et encagoulés. Plusieurs dirigeants ont été arrêtés et emprisonnés… Une chasse à l’homme contre les figures de proues du mouvement et ses structures affiliées qui se traduit par des enlèvements, des disparitions et des départs forcés en exil », présente t-elle.
rupture de ban entre le régime et l’ex-président du Parlement ivoirien, l’ex-rebelle Guillaume Soro a atteint un point culminant ponctué par le mandat d’arrêt international pour « présomption grave d’atteinte à la sûreté de l’État et de détournement de deniers publics » délivré contre le second. 17 partisans du candidat de GPS au prochain scrutin présidentiel d’octobre 2020 dont cinq parlementaires et deux frères cadets ont été arrêtés lundi 23 décembre 2019 par les forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Ils sont accusés de «divulgation de fausses nouvelles, tentative de trouble à l’ordre public et d’atteinte à l’autorité de l’État ». Amnesty International attire l’attention de l’opinion publique sur des « poursuites motivées par des considérations politiques« .