Et en plus, beaucoup de postes Étatiques se trouvent vacants, tels que la vice presidence, le Conseil Economique Social et Environemental, le Senat, l´Assemblée Nationale et tout récemment le poste du préfet d’Abidjan. La Côte d´Ivoire manquerait-elle de cadres compétents pour les occuper? Ou bien seraient-ils réservés pour être ensuite occupé par l’opposition en cas de transition politique? les dés sont jetés, la question reste poser. Une chose est sûre, la transition s’impose clairement car le dernier déjeuner offert par Macron à son homologue d’Abidjan, proposerait déjà depuis l’Élysée, cette alternative , qui ne fut pas du goût du pouvoir installé sur les bords de la lagune Ebrié.
Mais qui pourtant observe de jour en jour des montées de fièvres renvendicatrices dans tout le pays, pour la restauration et la restitution légale du pouvoir d’Etat. Et même ces actions sont appuyées par la contestation des leaders politiques de l’opposition qui crient à l’injustice auprès de la CADHP, L’ ONU, l’UE pour faire barrage au coup d’Etat constitutionnelle de Ouattara.
Celui-ci va t-il organiser des élections dans des conditions scabreuses et entraîner une seconde crise postélectorale ou va t-il opter pour la transition politique qui se présente aujourd’hui, de plu en plus visible?
Vini Kouakou