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Le Front Populaire Ivoirien(FPI) change de cap (Communiqué)

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Mardi 22 décembre 2020 – Le Comité Centrale du Front Populaire Ivoirien (FPI) le parti de l´ancien Président Laurent Gbagbo a eu sa 4ème session ordinaire de l’année 2020. Les décisions qui en découlent feront sans doute couler beaucoup d´encre.

Communiqué

1. Sur convocation du Secrétariat Général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en sa 4ème session ordinaire de l’année 2020, le mardi 22 décembre 2020, à Abidjan-Cocody Riviera 3, de 10 heures 55 à 16 heures 14, sous la présidence effective du Camarade Sébastien DANO DJEDJE, Vice-président chargé du dialogue politique, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

2. L’ordre du jour de cette session a porté sur les points suivants :

• Informations
• Bilan de la crise pré et postélectorale de 2020
• Retour du Président Laurent Gbagbo
• Analyse de la situation nationale et internationale et les perspectives

3. Ont répondu présents à cette session ordinaire, en dehors des membres excusés pour des raisons d’exil et de santé ou d’autres contraintes majeures, tous les membres des structures statutaires du Comité Central.

4. Avant d’ouvrir la séance, le président a fait observer une minute de silence en la mémoire de tous les camarades disparus ces derniers mois, notamment le camarade Karim TRAORE, membre du Comité Central du Front Populaire Ivoirien décédé le vendredi 11 décembre 2020.

5. Au titre des informations, le Comité Central a entendu une communication du camarade MADI Bouabré, Secrétaire Général Adjoint chargé des ressources financières et du patrimoine du Parti. Il ressort de ladite communication que le niveau de recouvrement des cotisations des militants n’est pas à la hauteur des attentes du Parti. Le Comité Central exhorte chaque militant à s’acquitter de cette obligation et instruit le Secrétariat Général à prendre les dispositions nécessaires à cet effet.

6. Le Comité Central a également entendu un rapport du Secrétariat Général sur les activités de solidarité menées dans la période écoulée. Ainsi, il a été noté une grande mobilisation des militants du Front Populaire Ivoirien lors des décès du fils du Vice-président Laurent AKOUN, de la mère de feu le ministre Emile BOGA Doudou et du Professeur Vincent BA ZEZE, membre du Comité Central. Le Comité Central a aussi été informé des décès des camarades Karim TRAORE, membre du Comité Central, Marcel BEHONAO, Secrétaire Général de la Fédération de Kouibli, David Oblé, membre de la Fédération de Dabou et GRAH Déré, membre du Conseil Politique Permanent.

7. Le Comité Central s’est félicité de la solidarité des militants lors des obsèques de ces camarades décédés. Le Comité Central a insisté sur le devoir de solidarité qui s’impose à chaque militant du Front Populaire Ivoirien chaque fois qu’un camarade se trouve en difficulté.

8. Abordant son second point à l’ordre du jour, le Comité Central a entendu une communication sur le bilan de la crise pré et postélectorale de 2020. Il résulte de cette communication qu’à la date du 10 décembre 2020, le bilan se présente comme suit:
1. Nombre de personnes décédées : 86 ;
2. Nombre de personnes blessées : 102 ;
3. Nombre de personnes d’arrêtées et déférées : 376 dont 299 militants et sympathisants du FPI.

Le rapport note que le nombre de personnes blessées et arrêtées est susceptible d’être revu à la hausse en fonction des informations complémentaires en cours de traitement.

Le rapport souligne, en outre, d’importants dégâts matériels dans plusieurs localités du pays dont plusieurs villages incendiés. Le Comité Central a également entendu une communication du Secrétaire Général relative aux rencontres qu’il a eues avec les Fédérations et les Secrétaires Nationaux de Régions en charge du district d’Abidjan. Ces rencontres avaient pour objectif de faire le point de la mobilisation des structures du Parti au cours de l’opération de désobéissance civile dans le district d’Abidjan. Le Comité Central a pris note des conclusions de cette communication et a instruit le Secrétaire Général à poursuivre cette initiative au niveau des autres fédérations.

9. Le Comité Central s’incline respectueusement devant la mémoire des victimes de la répression sanglante des manifestations par le régime dictatorial du RHDP. Il présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés. Le Comité Central instruit le Secrétariat Général à prendre toutes les dispositions utiles pour porter assistance judiciaire et sociale aux camarades emprisonnés.

10. Le Comité Central exprime sa compassion et sa solidarité au Secrétaire Général, Dr Assoa Adou ainsi qu’aux membres de sa famille pour la séquestration dont ils ont été victimes du 02 au 12 novembre 2020. Il exprime également sa solidarité au président du Comité de Contrôle, le Pr Hubert Oulaye, pour le blocus de son domicile.

11. Le Comité Central salue la mobilisation exemplaire des jeunes, des femmes et l’ensemble des militants et sympathisants qui, malgré le déploiement des milices armées de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, ont pu manifester avec détermination leur opposition au 3ème mandat anticonstitutionnel.

12. Le Comité Central félicite les Secrétaires Nationaux de Région, les Secrétaires Généraux de Fédération et les membres de leur bureau, les jeunes, les femmes, les membres du Comité Central et les cadres du Parti qui ont su faire face, par leur implication et leur détermination, à toutes les manœuvres d’intimidation pour permettre l’expression du rejet, par le peuple de Côte d’Ivoire, du 3ème mandat anticonstitutionnel de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.

13. Abordant le troisième point de l’ordre du jour relatif au retour du président Laurent Gbagbo, le Comité Central a entendu une communication du Secrétaire Général relative à la délivrance d’un passeport ordinaire et d’un passeport diplomatique au Président Laurent Gbagbo. Le Secrétaire Général a précisé que le président Laurent Gbagbo souhaite rentrer en Côte d’Ivoire en ce mois de décembre 2020 et lui a demandé de prendre contact avec les autorités ivoiriennes pour convenir des modalités de son retour.

14. Le Comité Central s’est félicité de cette information et a instruit le Secrétaire Général de faire diligence pour accélérer le processus du retour du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, en mettant notamment en place un comité d’organisation. Le Comité Central a pris note du projet du Secrétaire Général d’organiser, dans les semaines à venir, une tournée d’information et de mobilisation des militants à travers tout le pays pour leur implication dans l’organisation du retour effectif du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

15. Le Comité Central considère le retour du président Laurent Gbagbo comme la priorité absolue de son combat et instruit toutes les structures du Parti de se mobiliser à cette fin.

16. Abordant le 4ème point de l’ordre du jour, le Comité Central a ouvert un large débat sur l’analyse de la situation et les perspectives. Il résulte de ce débat que ;

• Le retour du président Laurent Gbagbo constitue la priorité absolue du combat du Front Populaire Ivoirien qui va envoyer des missions à l’intérieur du pays pour mobiliser ses militants et les inviter à préparer ce retour ;
• Le Front Populaire Ivoirien répondra à toutes les invitations du Gouvernement au dialogue politique qui doit porter sur l’ensemble des conditions pouvant permettre de restaurer la démocratie et une paix durable en Côte d’Ivoire ;
• Le Front Populaire Ivoirien, tout en continuant résolument le combat pour la création d’un cadre consensuel pour l’organisation d’élections justes et transparentes, participera aux élections législatives, municipales et régionales et se donnera, en concertation avec ses partenaires de la coalition des plateformes de l’opposition ivoirienne, notamment avec le PDCI-RDA, les moyens de les gagner.

17. Le Comité Central invite tous les militants, tous les sympathisants, dans les Fédérations, les Sections et les Comités de base, à se mobiliser et poursuivre le combat pour le retour du Président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Le Comité Central demeure saisi de la question.

Fait à Abidjan, le 22 décembre 2020

Le Comité Central

Source autres presses:

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Nationale

Côte d´ivoire, comment Alassane Ouattara va verrouiller 2025?

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Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d´Ivoire

Après les élections régionales, municipales et sénatoriales, le president de la République monsieur ALassane Ouattara a tenu un Conseil des Ministre le Jeudi 28 Septembre 2023. 

Le gouvernement ivoirien fait face au scandale du stade de Ebimpé, à celui du racket et de l´extorsion de fonds orchestré par des unités de  son armée. Des scandales de trop qui ne laissent personne indifférent dans le pays . C´est dans ce contexte que  M. Alassane Ouattara annonce un remaniement à deux ans des prochaines élections présidentielles.

En effet, lors de cette réunion le Chef de l´État, Alassane Ouattara, a annoncé, un remaniement ministériel prévu dans les prochaines semaines, après la mise en place du Sénat. Bien avant, le Chef de l´Etat procedera à la nomination du nouveau président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Grand Chancelier de l’Ordre National et celle du président de la Cour de Cassation.

Au déla de l´autosatisfeci ce remaniement semble indiquer  que le Chef de l´État affuterait ses armes pour les élections présidentielles de 2025.

Pour l´heure rien n´a filtré quant à la liste définitive et surtout au nombre de ministres, ce qui ouvre la porte à toute sorte de spéculation.

Saint Léo

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Internationale

Afrique de l´Ouest: La sous-région en tension, quel choix géostratégique?

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Konaté ABDOURRAHIM, Analyste en science politique

La théorie des dominos est une théorie géopolitique américaine énoncée au XXème siècle, selon laquelle le basculement idéologique d’un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins, selon un effet domino.

La configuration géopolitique actuelle de notre région est l’illustration parfaite de ce concept de l’ancien président américain Eisenhower.

En effet, depuis maintenant trois ans, nous assistons à une rémanence des coups d’Etats dans notre région, notamment dans les républiques francophones.  D’abord le Mali, après un double coup d’Etat, les nouvelles autorités du pays, à leur tête le colonel Assimi Goïta dénoncent la présence de la force Barkane sur le sol malien en pointant du doigt son inefficacité face à la recrudescence des attaques terroristes qui endeuillent le pays. Elles se tournent vers les mercenaires Wagners, parrainée par la Russie.

Ensuite le Burkina Faso, des officiers, au nom de l’insécurité grandissante dans le pays ont déposé le président Roch Marc Kaboré. L’homme à la manœuvre est le colonel Damiba. Jugé inefficace et trop docile à la France, il sera à son tour renversé par un coup d’Etat dirigé par le jeune officier, capitaine Traoré Ibrahim. Une fois aux affaires, il va suivre les traces de son grand voisin et demande à l’Élysée le retrait de ses troupes stationnées sur le territoire burkinabé.

On comprend bien que par ces actions, l’allié potentiel sera encore la Russie. Aujourd’hui c’est le président Mohamed Bazoum qui vient d’être déposé par un putsch orchestré par le commandant de la garde présidentielle. Le Gl Tchiani, comme Assimi du Mali et Traoré du Faso a lui aussi évoqué la menace terroriste et l’inefficacité tactique du président face au terrorisme pour justifier son coup d’Etat.

Évidemment, comme pour les deux précédentes, les nouvelles autorités nigériennes demandent aussi tôt le retrait des forces françaises du territoire. On comprend dès lors tout le sens de la théorie des dominos. Dans notre cas, elle constitue clairement le basculement des pays autrefois dans la sphère d’influence française vers celle de la Russie.

Bien sûr, la question qui nous vient à l’esprit est, est-ce le bon choix pour résoudre nos problèmes sécuritaires ? Sécuritaires, par ce que la sécurité est la condition sine-qua-non à tout désir de développement.

Nous devons apprendre à réinventer l’imaginaire africaine, l’adapter à la réalité, la rendre plus pragmatique. L’émotion et la naïveté ne sauraient conduire le destin de tout un peuple, toute une génération. La configuration géopolitique n’est pas une guerre du bien contre le mal. Certainement pas. Ceux qui pensent que David vient à la rescousse de l’Afrique pour combattre et la débarrasser du grand Goliath, je vous invite à vous détacher de la vertu cartésienne et faire face à l’immoralité de la géopolitique. « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère » Ainsi parlait le capitaine Thomas Sankara.  Ne nous y trompons pas. Ce qui se joue au Sahel, précisément dans notre sous-région n’est rien d’autre que le positionnement des puissances extérieures. Des puissances qui considèrent notre région comme un terrain de bataille géopolitique pour étendre leurs influences. Face à ces prédateurs, notre position doit être rationnelle, guidée par nos intérêts et par le bien-être de nos peuples. C’est naïf de croire que la France ou la Russie sont nos amis, comme le colon l’a fait croire à nos ancêtres. De Gaulle lui-même, nous le dit en ces termes « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Ce principe est aussi vieux que le monde. Sun Tzu dans son remarquable livre, l’art de la guerre, nous confirme cela. « Il existe des intérêts permanents, mais pas d’ami éternel ». Rappelez-vous, avant le coup d’Etat au Niger, cet État était à couteau tiré avec le Mali. Mais aujourd’hui le Mali est prêt à défendre le Niger contre une possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger.  La géopolitique n’est pas une science exacte. Les positions varient en fonction des intérêts, même s’il faut flirter avec le diable pour assurer le bien-être être de son peuple.  Notre position doit être une position africaine.

Nous aspirons à une Afrique libre, indépendante, responsable et surtout lucide dans le choix stratégique de ses partenaires.

Je termine cet article avec la célèbre pensée de Cheick Anta Diop, que tout africain devrait s’approprier. « Armez-vous de sciences jusqu’à la dent. À formation égale, la vérité triomphe. »

Konaté ABDOURRAHIM

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Nationale

Stade d´Ebimpé: LeopoldVII Abrotchi demande le limogeage du Ministre

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Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

L´affaire du stade d´Ebimpé a fait couler beaucoup d´encre et de salive en Côte d´Ivoire, mais surtout de nombreux ivoiriens n´en revenait pas de la déclaration du porte-parole du gouvernement qu affirmait péremptoirement que personne ne sera sanctionnée pour une pluie exceptionnelle. Le Président du parti politique ivoirien Alternative Nouvelle pour la Côte d´Ivoire a dans une lettre ouverte adressée au président de la République monsieur Alassane Ouattara demandé le limogeage du Ministre des sports.

Ci-dessous l´integralité de sa missive à attention de au Chef de l´État, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.

Objet : Demande de Limogeage du ministre des Sports de Côte d’Ivoire

Excellence, Monsieur le Président,

La construction du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, officiellement inauguré le 3 octobre 2020, a coûté au contribuable ivoirien la somme colossale de 143 milliards. Sa réhabilitation, seulement 13 mois après, a englouti 20 milliards supplémentaires.

Excellence Monsieur le Président,

Le peuple de Côte d’Ivoire se retrouve, une fois de plus, face à une déception cuisante. En effet, le mardi 12 septembre 2023, lors du match amical Côte d’Ivoire – Mali, le stade fraîchement rénové a été le théâtre d’une véritable tragédie. La pluie s’est abattue, révélant les graves lacunes des travaux de réfection de la pelouse. Le système de drainage, manifestement inexistant, s’est avéré défaillant. Ce fut une honte, criée de tous côtés.

Malgré plusieurs mois de travaux et le premier test, une pluie d’une durée inférieure à 30 minutes, la cabine de presse et certaines zones du stade ont été inondées, devenant ainsi inutilisables. Au lieu de la pelouse hybride de qualité mondiale promise, pour laquelle 20 milliards avaient été investis, les Ivoiriens ont découvert une pelouse naturelle de piètre qualité.

Le Ministre des Sports, un expert autoproclamé dans son domaine, avait déclaré avec une assurance convaincante que : « Ce montant s’explique par notre décision de refaire intégralement la pelouse aux normes internationales, en utilisant de nouvelles techniques pour obtenir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à posséder une telle pelouse. De plus, d’autres travaux ont été programmés pour faire de ce stade l’un des meilleurs au monde. » Cependant, la réalité contraste vivement avec ces déclarations.

Excellence Monsieur le Président,

Nous souhaitons attirer votre attention sur la tendance à minimiser les efforts consentis par le contribuable ivoirien par le ministre des Sports. En effet, dans l’après-midi du jeudi 14 septembre 2023, après ses excuses publiques, votre ministre des Sports a annoncé devant la presse nationale et internationale que la remise en état de la pelouse n’a coûté que 2 000 000 000 FCFA, au lieu des 20 000 000 000 FCFA précédemment annoncés. Cette contradiction remet en question l’appel devant le Sénat pour une rallonge budgétaire de 20 milliards FCFA destinée à la rénovation complète. Qui assumera les coûts de cette nouvelle réhabilitation ? Où est passé le reste des 20 milliards supplémentaires obtenus ? À quoi cet argent a-t-il été réellement alloué, puisque votre Ministre soutient que 2 000 000 000 FCFA ont suffi pour cette tâche ? De plus, un bon d’exécution de 8 501 429 180 FCFA circule sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses interrogations légitimes parmi les Ivoiriens. Le ministre des Sports a perdu la confiance du peuple.

Excellence Monsieur le Président,

Compte tenu de ce qui précède et des dépenses excessives engagées pour mettre en conformité le Stade d’Ebimpé, soit un total de 163 milliards, nous sollicitons respectueusement votre intervention afin de limoger purement et simplement votre ministre des Sports pour son inefficacité dans la gestion de la rénovation de la pelouse. Il n’a pas respecté les engagements pris devant la représentation nationale, et il donne l’impression d’agir avec légèreté dans cette affaire. Pour des travaux d’une telle médiocrité, coûtant seulement 2 milliards de FCFA, il est impératif qu’il soit relevé de ses fonctions. De plus, nous vous prions instamment de diligenter une enquête technique et financière sur tous les ouvrages sous sa responsabilité. En ces temps de difficultés économiques, où le pouvoir d’achat des Ivoiriens est sérieusement affecté par une inflation incontrôlée, il est crucial de restaurer la confiance du peuple. Dans tous les cas, nous prévoyons de remporter les élections en 2025 et de rétablir une gouvernance transparente dans la gestion des affaires publiques.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération.

Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

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