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5G et coronavirus : les origines de la théorie du complot

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La théorie du complot sur un lien entre la technologie du 5G et le coronavirus n’était pas, au début, une théorie du complot, mais une idée tout court lancée en l’air par un médecin belge.

Dans ses versions la plus compliquées, cette théorie entremêle désormais à la technologie du 5G — le futur réseau de téléphonie sans fil plus rapide et plus efficace — des compagnies pharmaceutiques qui auraient mis au point un vaccin secret contre le coronavirus, d’autres pandémies des dernières décennies qui auraient été créées en laboratoire, Bill Gates dans certaines variantes de la théorie et les chemtrails dans d’autres… Mais à son origine, c’était juste une idée lancée par un individu qui était déjà enclin à croire que le 5G serait dangereux pour la santé: depuis 2009, disait-il, un grand nombre de tours pour le 5G auraient été construites autour de Wuhan, la métropole où est apparu le coronavirus.

Selon le magazine Wired, c’est dans le journal belge de langue flamande Het Laatste Nieuws que cette idée aurait été lancée, le 22 janvier. Le site flamand de vérification de faits Factcheck Vlaanderen identifie la même semaine comme étant celle où l’idée est devenue «tendance» sur les réseaux sociaux, mais sans pointer ce journal. À partir de là, l’idée s’est répandue à la vitesse de l’éclair chez les groupes anti-5G d’abord (qui proclament entre autres que le 5G cause le cancer) puis chez toutes sortes de groupes de droite et d’extrême-droite.

Après quelques jours, des Youtubeurs généraient des milliers de visionnements en proclamant avoir «la vérité» sur le 5G et le coronavirus. Après quelques semaines, des vedettes popularisaient la légende, écrit Wired : «la théorie du complot a maintenant été propulsée par des célébrités ayant des centaines de milliers ou des millions d’abonnés dont le boxeur Amir Khan, la chanteuse Anne-Marie, l’acteur Woody Harrelson…» Dans les premiers jours d’avril, rapporte le quotidien The Guardian, des personnes non identifiées ont vandalisé au moins 20 tours de téléphonie cellulaire en Grande-Bretagne.

Et ces théories ont trouvé un terreau fertile puisque, à l’instar du médecin belge, de nombreuses personnes étaient déjà enclines à croire que le 5G était nocif. Le média russe RT, déjà connu pour ses campagnes de désinformation, avait diffusé dès janvier 2019 un pseudo-reportage proclamant que «le 5G peut vous tuer» (vu 2 millions de fois sur Youtube).

Le problème derrière le lien qui est fait avec Wuhan, c’est que ce n’est ni dans cette ville, ni même en Chine, qu’a été aménagé le premier réseau 5G, mais en Corée du Sud. Un autre problème est que l’épidémie s’est répandue très vite en Grande-Bretagne, au Japon et en Iran, où il n’y a pas de réseau 5G.

Et c’est sans compter le fait qu’il a été amplement démontré que le SRAS-CoV2 est bel et bien un virus — certaines variantes de la théorie le nient — que les symptômes attribués au 5G ne sont pas ceux du coronavirus, que les sites qui proclament qu’un chercheur a démontré un tel lien citent des études qui n’existent pas…  Et qu’on a des raisons légitimes de douter d’une autre variante de la théorie, qui fait état d’un complot des Illuminati…

Source: Btimes

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Santé

COVID-19 : Qu’est-ce que le variant Omicron?

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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré « préoccupant » le nouveau variant Omicron (ou B.1.1.529) du coronavirus, signalé le 24 novembre 2021 en Afrique du Sud, estimant que la probabilité d’une nouvelle propagation de ce variant au niveau mondial est « très élevée » de par ses nombreuses mutations.

Omicron est différent des autres variants à cause de son profil génétique. Tandis que le variant Delta, hautement transmissible, comporte 9 mutations sur la protéine Spike, qui joue un rôle essentiel dans l’infection, le variant Omicron compte 32 mutations sur cette protéine, et une cinquantaine en tout.

Depuis son apparition, l´on note un accroissement de la réinfection des personnes vaccinées contre le COVID-19. l’OMS  prévient à cet effet que : « Des cas du nouveau coronavirus sont attendus chez les personnes vaccinées, bien que dans une proportion faible et prévisible ». L´Organisation redoute des « conséquences graves » dans certaines régions du monde.

« L’émergence du variant Omicron hautement muté souligne à quel point notre situation est périlleuse et précaire », a déclaré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelant qu’une « nouvelle vague de cas et de décès s’abat sur l’Europe » où le variant Delta est largement majoritaire.

Leadernewsci

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Santé

Leopold Abrotchi, interpelle le ministre de la santé « Vous embilissez l´extérieur et laissez la pourriture à l´intérieur »

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Hier mercredi 12 mai 2021, un père, un frère ou peut-être un simple parent, s´indignait du supplice que sa fille souffrante avait subi à l´hôpital de Grand Bassam. «  Hôpital de Grand-Bassam ce matin, 10h30 plus de 4h de temps d’attente en pédiatrie pour des enfants malades toujours pas de consultations, je dénonce la méthode du service public dans nos hôpitaux, aidez-moi à le faire pour la santé de nos enfants  » avait-il écrit.

Ce parent a posté la photographie de la fillette couchée sur le banc de l´hôpital en attente d´être reçu par les infirmiers et ou le médecin de service ce jour-là. Il dénonce ainsi courageusement le mauvais traitement infligé aux patients dans les hôpitaux publics de Côte d´Ivoire. Juste rappeler qu´à Adzopé une dame enceinte est morte pour des complications obstétricales parce que n´ayant pas été prise en charge comme il se devait. https://www.facebook.com/photo?fbid=547313856078294&set=a.511327643010249

Il ne s´agit pas ici d´un acte isolé surtout lorsque la même attitude ou le mem comportement se répète dans plusieurs centres de santé du pays en trainant dans certains cas des drames. A y voir de près, cette scène illustre parfaitement la politique de Santé publique décadente du gouvernement de M. Alassane Ouattara. Politique qui elle-même tire son essence du projet de société du RHDP mise en application depuis 10 ans.

Cette politique de santé publique alassaniste a couté aux contribuables ivoiriens 2.000 Milliards de franc cfa de 2018 à 2020 pour le résultat que nous voyons tous aujourd´hui. Il faut ajout à ce sinistre tableau de gouvernance opaque et obscure la liquidation du système publique de prise en charge. En effet, voulant imiter Macron en France, le gouvernement ivoirien a privatisé son système de santé sous le fallacieux prétexte d´une reforme visant une autonomisation des hôpitaux publics.

La conséquence est que dans une année les pauvres ne pourront plus se soigner même indignement. A Adzopé le ministre de la Santé a vite fait de sanctionner le directeur de l´hôpital, le Big stick ou la doctrine Monroe. Alors monsieur le ministre qu´allez-vous faire pour le cas de Grand Bassam ? Embellir l´extérieur et laisser la pourriture à l´intérieur ? Le peuple n´est pas dupe et ne saurait se satisfaire d´un ajustement structurel mal fait qui produit des résultats désastreux. Nous attendons monsieur le ministre l´ardoise que vous présenterez au peuple pour la troisième année consécutive de marmaille gouvernementale.

Leopold VII Abrotchi

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Internationale

Covid-19/Vaccin: AstraZeneca en mode camouflage

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Le laboratoire Anglo-suédois AstraZeneca est sous les feux de la rampe depuis le lancement de son vaccin anti-covid-19. Pris entre poursuites judiciaires pour delai non tenu et mauvaise publicité, la manoeuvre n´est pas aisée.

Alors nous dit le journal français l´humanité « Face à la défiance, changer les apparences suffira-t-il ? Mercredi, le vaccin AstraZeneca a annoncé qu’il s’appellera désormais Vaxzevria. La composition du produit est inchangée, mais les industriels espèrent peut-être que ce nouveau nom commercial aidera à faire oublier les déboires du plus controversé des vaccins contre le Covid-19 ».

Le journal dresse une Liste noire peu exhaustive des motifs notoirement connus:

« Erreur sur le dosage lors des essais cliniques, manque de données des effets sur les plus de 65 ans et, depuis quelques mois, soupçons de cas de thrombose parfois mortels, retards de livraison des doses. La liste noire s’allonge pour le désormais ex-AstraZeneca. Médecins et autorités sanitaires ont beau clamer leur confiance, le doute s’est installé dans l’opinion publique ».

Le changement de nom d´une marque est une manoeuvre qui dans bien de cas produit des resultats positifs, toutefois previent le confrère « Ce camouflage grossier pourrait avoir l’effet inverse de celui escompté ».

Malgré les cas de thrombose, l´Agence Européenne des Médicaments a maintenu l´usage du vaccin. Le laboratoire qui n´a livré que 30millions de doses sur les 120millions commandées par l´Union Européene, promet  en livrer 50millions de doses d´ici fin Avril 2021.

Leadenewsci

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