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« Le dialogue avec la France n´est plus possible » Nathalie Yamb

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« La liberté ne s’octroie pas, elle s’arrache… » Tel est, entre autres propos, le message délivré par Nathalie Yamb, à ses abonnés dans sa dernière vidéo.

Elle y propose, aux africains, sa stratégie pour se défaire du néocolonialisme français.

Hercé Christ

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« Le temps d´une alternative nouvelle est arrivé »

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Leopold Abrotchi, écrivain, Alternative Nouvelle

L´espace politique ivoirien qui ne tarit pas de partis, de groupements et de mouvement politiques, s´apprête à accueillir une nouvelle organisation. LeaderNewsci, votre journal est allé à la rencontre d´un des membres fondateurs d´Alternative Nouvelle.

1- Présentez-vous à nos lecteurs et présentez-nous la structure politique que vous avez fondée ?

Avant tout propos je tiens à vous remercier pour la considération apportée à notre mouvement politique. Je suis Leopold Adou Agnouwol Abrotchi, je suis linguiste, écrivain et membre fondateur d’Alternative Nouvelle. Alternative Nouvelle est constitué de citoyens libres, jouissant de la totalité de leurs droits civiques constitutionnels. Nous sommes la somme des aspirations frustrées du peuple de Côte d´Ivoire pour un futur meilleur. Nous sommes la voix du changement du système de gouvernance opérant actuellement dans notre pays. Nous sommes l´alternative Nouvelle. Nous défendons les droits des citoyens, c´est -à – dire les droits inaliénables de chacun d´entre nous : le droit à la liberté d´expression et d´opinion, surtout politique, le droit à la justice pour tous, le droit à la sécurité – alimentaire, sociale, sanitaire, le droit à la sécurité des biens et des personnes et enfin, le droit à l´éducation pour tous.

Nous défendons les principes de la Démocratie et les valeurs de la République, car nous estimons que ces deux piliers demeurent le socle pour un bonheur social équitablement partagé dans un environnement durablement apaisé.

2- Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à mettre sur pied ce nouvel outil politique ?

A Alternative Nouvelle, nous aspirons bâtir une Côte d´Ivoire souveraine, unie, juste, prospère et solidaire. Notre mouvement politique est né suite à un constat d´une longue série d´échec des forces politiques à consolider la construction de l´Etat-Nation ivoirien ou à poursuivre l´édification de la nation ivoirienne amorcée à l´accession à l´indépendance en 1960. Pour faire court, je vous prendrai un élément, à savoir la politique. A ce niveau, les partis politiques et leurs satellites ont mal pris les virages de l´histoire électorale du pays, leurs successifs dérapages ont conduit la Côte d´Ivoire dans un état de belligérance que nous pouvons appeler « la guerre de 30 ans ». C´est – à – dire que de 1990 à 2020, chaque élection présidentielle est un moment fatidique de confrontations sanglantes, soigneusement préparées par chaque état-major, chacun allant avec ses moyens. Ce qui démontre un refus quasi systématique des gouvernement successifs de mettre en place d´un cadre durablement viable, impartial c´est-à-dire apolitique et professionnel pour l´organisation des élections. Cela se voit aussi avec les tripatouillages constitutionnels et les ambiguïtés suscitées à dessein dans l´interprétation de certains articles du code électoral pour créer la confusion juridique. Ne parlons pas du découpage électoral mesquin régulièrement dénoncé, mais qui demeure encore et toujours à l´avantage du parti au pouvoir. Ce chapitre est long, pour l´écourter, je dirai que toutes ces manigances qui aboutissent chaque fois à la tuerie des citoyens ivoiriens visent la conservation du pouvoir d´Etat. Cet État si cher à nos grands-parents qui ont combattu le colon au prix de leur vie est aujourd´hui dénaturé. Il est devenu dangereusement le parti-Etat ou l´État-Parti. Autrement dit, on ne sait plus distinguer l´État, le gouvernement et le Parti politique au pouvoir, de sorte que les militants du parti au pouvoir, pensent et ou affirment être l´État. Or substantiellement, l´État, le nôtre est républicain, c´est-à-dire une chose publique, la propriété commune du peuple, ce qui oblige son chef – le chef de l´État à recourir au suffrage universel.

3- Peut-on connaître vos ambitions à court, moyen et long terme ?

Notre objectif à court terme est la réalisation de notre première Convention Nationale, dans le mois d´Aout, pour nous c’est l’événement majeur en cette année 2023. Cette Convention est l’élément catalyseur de notre mouvement, mais aussi et surtout un moyen pour nous de structurer de façon interne par la confirmation ou l´élection du bureau exécutif national et de façon externe par notre constitution juridique et administrative. A cela il faut ajouter bien évidemment notre participation aux élections municipales de cette année. A moyen terme l´installation de nos coordinations au niveau national et dans la diaspora avec en ligne de mire la présidentielle de 2025 et les législatives. Sur le long terme, continuer le maillage du territoire national, mieux faire connaitre notre projet de société qui sera prêt fin 2024, poursuivre la formation politique du peuple de Côte d´Ivoire aux valeurs républicaines et démocratiques conformément à la constitution de 2016 en son article 14.

4- Pensez-vous véritablement que votre nouvelle démarche politique sera appréciée et appréhendé sitôt par les Ivoiriens ?

Bien sûr, mouvement politique sera adoubée par le peuple de Côte d´Ivoire. Vous savez, la demande d´une nouvelle offre politique est très forte. Les ivoiriens fatigués de l´état de belligérance des 30 dernières années, déçus par des engagements non tenus des régimes qui se sont succédés au pouvoir veulent essayer autre chose, mais quoi ? Nous répondons à leurs attentes, nous irons à la rencontre de leurs aspirations dans notre projet de société intuitif.

5- Quelle lecture faites-vous de l’actualité ambiante de la politique ivoirienne ?

Je suis peiné de voir le bricolage du gouvernement face à la baisse du pouvoir d´achat des ivoiriens, lesquels vivent aujourd’hui la cherté de la vie comme une fatalité. 3000 docteurs formés sur orientation de l´État qui sont sans emploi, qu´en sera-t-il des promotions futures ? La haine encore vivace, l´état de belligérance toujours présent dans le milieu politique, là nos efforts devraient se concentrer sur la consolidation de la cohésion sociale par la réconciliation. Ne mettons pas notre poussif État-Nation en péril. Il faut une alternative à tout cela. Force est de constater qu´il y a beaucoup à faire encore aujourd´hui.

6- Quel regard portez-vous sur la gestion des affaires de l’état par l’actuel parti au pouvoir, le RHDP ?

Il y a deux cotés comme sur une médaille. Le côté face c´est le Doing business, avec un environnement des affaires amélioré, il faut le reconnaitre, même si l´État peut mieux faire. Les infrastructures de mobilités ou de communication relookées pour les existants et ou concrétisées pour les anciens projets, en douze (12) années de gouvernance. Il faut féliciter le gouvernement pour réalisation de ces chantiers.

Le pile c´est-à-dire, le côté sombre de cette gestion est la mauvaise gouvernance. Malheureusement on ne peut la cacher, tant elle est manifeste. La gabegie est outrancière, les malversations d´un haut niveau ; la corruption et les détournements de fonds publics sont devenus un cancer qui discrédite notre pays. C´est le flou artistique dans la gestion du budget de l´État, cette opacité systémique empêche naturellement toute transparence. Vous remarquerez qu´aujourd´hui comme dans les 30 décennies passées, les détourneurs du dénier public sont dans leur grande majorité des partisans du parti au pouvoir. C´est aussi la dette colossale que le chef de l´état va laisser à notre génération et aux futures. Il beaucoup à dire au niveau de la très mauvaise gouvernance étatique que le peuple ivoirien subi et pire encore aujourd´hui, cependant, je m´arrêterai sur la calamité éducative de ces dix (10) dernières années, avec le saccage du système éducatif ivoirien.

Malgré tout, nous invitons les ivoiriens à garder espoir, car la mauvaise gouvernance n´est pas une fatalité. Et d´ailleurs nous sommes l´Alternative Nouvelle à cette mal gouvernance.

7- Bientôt, votre parti fera son entrée officielle dans le microcosme politique ivoirien, avez-vous des appréhensions face aux partis existants ?

L´environnement politique ivoirien a été sévèrement dégradé, et compulsif avec une personnalisation du débat, raison pour laquelle nous venons apporter notre contribution. Franchement nous n´avons aucune appréhension, la république et son peuple n´est la chasse gardée d´aucun parti politique. Cette vérité tout le monde le vit au jour le jour. Nous avons décidé de ne pas attendre 50 ans pour avoir des ambitions politiques, des convictions et un projet de société. Nous sommes la nouvelle offre politique ivoirienne, nous sommes l´Alternative Nouvelle. Nous souhaitons que ce soient les idées, les projets qui cristallisent l´attention du public politique et non les hommes. Notre fétiche à nous c´est notre idéologie, c´est notre projet de société, pas un homme.

8- Pour les futurs enjeux électoraux allez-vous, vous unie avec des mouvements ou partis politiques ?

Laissez-nous le temps de nous constituer dans un premier temps. Ensuite nous évaluerons les enjeux au cas par cas. Je tiens à rappeler à toute fin utile, que ces élections visent la gouvernance locale. Autrement dit elles ne sont pas politiques, comme les législatives ou la présidentielle. Nous déciderons de la marche à suivre mi-septembre 2023.

9- Avez-vous un appel à lancer à la Nation ivoirienne dans son entièreté ainsi qu’aux amis de la Côte d’Ivoire, qui résident en terre ivoirienne ?

Nous disons aux ivoiriens:  « ne désespérez pas des politiciens, car une nouvelle génération est née et prend sa place sur l´échiquier ». Nous leur disons encore qu´il n´y a pas de fatalité, qu´il est encore possible de bâtir une Côte d´Ivoire souveraine, unie, juste, prospère et solidaire. Il existe une alternative à la mauvaise gouvernance, à l´état de belligérance, au népotisme, au clanisme, à l´ethnocentrisme. Nous appelons tous les ivoiriens du sud, du nord, de l´est et de l´ouest qui rêvent d´une alternative au système de gouvernance actuel à se joindre à nous pour opérer les changements auxquels nous aspirons tous.

Aux amis de notre pays, je leur dis rassurer vous nous continuerons à bâtir ensemble la Cote d´ivoire, dans le respect de nos lois. Pour la Côte d´Ivoire sera toujours le pays de l´hospitalité.

10- Quel est votre mot de fin ?

Merci à vous et à vos lecteurs, nous espérons vous compter parmi nous en Août prochain.

Que Dieu bénisse la Côte d´Ivoire et nous garde.

Réalisé par Leadernewsci

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Côte d’Ivoire: Voici Alain Ekissi, le Député hors-la-loi d’Azaguié

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Alain Ekissi, Député et conseiller municipal de la commune d'Azaguié. Photo d'illustration

Le mercredi 14 décembre 2022, Alain Ekissi, Député du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a servi aux populations de la commune d’Azaguié un spectacle déshonorant d’injures publiques vulgaires et de propos xénophobes à l’endroit du Professeur Mamadou Koulibaly, maire de la dite commune.

Il réagissait ainsi à une injonction de la mairie, le sommant de libérer un espace du domaine public, dont il revendique la propriété et qu’il sous-loue à des usagers. Nous avons, avec l’aide d’une source anonyme, cherché à comprendre les raisons d’une telle colère de l’Honorable Député de la nation.

Il ressort qu’Alain Ekissi, alors qu’il était encore Adjoint au maire à la mairie d’Azaguié (2013-2018), a réquisitionné pour son compte personnel cet espace du domaine public. Il l’a ensuite sous-loué à un lavage auto et à des mécaniciens qui lui versent un loyer mensuel. Et depuis au moins 5 ans, Alain Ekissi, au prétexte qu’il est Député de la République de Côte d’Ivoire, refuse de payer les taxes publiques, qui sont pourtant une obligation relevant de l’Occupation du Domaine Publique (ODP) pour toute personne. Aussi, les installations qu’il a faites sur le site bloquent l’accès à la voie principale pour une propriété à l’arrière et dont le propriétaire se trouve dans l’incapacité d’entamer ses travaux de construction.

Dans cette affaite, l’« Honorable » Députe RHDP d’Azaguié se rend donc coupables de plusieurs infractions déshonorables pour son statut et la confiance placée en lui par les populations qu’il représente au parlement et au conseil municipal. Dans la forme, la procédure d’acquisition de cet espace et sa gestion ont un fort relent d’abus de pouvoir. N’y-a-t-il pas conflit d’intérêt et abus d’autorité quand un adjoint au maire, garant de la gestion du domaine public dans une collectivité locale, s’octroie lui-même un espace de ce domaine public, et qui de surcroît refuse de s’acquitter de l’impôt y afférent? Existe-t-il en Côte d’Ivoire, une loi qui exempte les députés de contributions fiscales pour leurs activités économiques personnelles?

Dans le fond aussi, le législateur atypique, qu’est Alain Ekissi, commet plusieurs infractions à l’Ordonnance n° 2016-588 du 03 août 2016 portant Titres d’Occupation du Domaine Public (OTODP) et qui pourraient être passibles de poursuites pénales. Notre Député n’est-il pas coupable de faux et usage de faux quand il revendique avoir un titre foncier sur un bien du domaine public alors que l’article 4 de l’ordonnance précitée précise que « les biens du domaines publics sont insaisissables, inaliénables et imprescriptibles » et que « leur utilisation ou occupation ne confère aucun droit réel »?

Toujours en bon faussaire et dans une logique de détournements de biens publics, l’indélicat député conclu des baux commerciaux avec des usagers sur un bien sur lequel il a un droit d’occuper précaire et à tout moment révocable (Article 8, OTODP) et dont la sous-location est interdite par la loi (Article 23, OTODP).

Joint au téléphone pour connaître la suite qu’elle entend donner à cette affaire, la mairie d’Azaguié nous a fait savoir qu’elle a saisi les autorités de tutelles administratives afin qu’elles se chargent de la suite à donner à ce dossier.

 

Hervé Christ

 

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Panafricanisme: Alassane Ouattara rejoint le mouvement

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Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien

Le vendredi 9 décembre 2022, Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères était en visite officielle en Côte d’Ivoire, oú elle a rencontré le président Alassane Ouattara.

Le lendemain, samedi 10 décembre 2022, elle s’est rendue dans la commune de Yopougon, à Abidjan, pour échanger avec des personnalités issues de la société civile soigneusement choisies par Mamadou Touré, ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, qui accompagnait la Cheffe de la diplomatie française à cette occasion.

Les échanges ont évidemment essentiellement porté sur le mécontentement populaire grandissant contre la présence française en Afrique, et ont été l’occasion de tirs groupés contre les pourfendeurs de la France par la ministre française et son obligé du jour, son homologue ministre ivoirien.

La ministre française des Affaires étrangères participe d’une discussion à Yopougon, Abidjan, aux côtés du ministre ivoirien pour la Promotion de la jeunesse Mamadou Touré, le 10 décembre 2022.

En effet, Catherine Colonna n’a pas hésité a qualifié les arguments défendus par les militants souverainistes africains de « sornettes », tout en osant traiter, de façon peu voilée, « d’imbéciles » tous ceux chez qui ces arguments trouvent écho. Quant à Mamadou Touré, il a lui voulu dénoncer « une montée de populisme », tout en précisant ce qui suit:

Nous ne sommes ni pro-France, ni pro-Russie. Nous sommes pro-Africains.

Quand on sait que cette affirmation, émanant d’un des serviteurs les plus zélés du président Alassane Ouattara, est la même qui est défendue par les leaders des mouvements souverainistes panafricains tels Nathalie Yamb et Kemi Seba, n’est-on pas en droit de se demander si le président ivoirien a décidé de rejoindre le mouvement panafricain?

À moins que ce ne soit encore une enième expression démagogique du feu follet ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse, pour surfer sur un thème qui mobilise de plus en plus la jeunesse africaine.

 

Hervé Christ

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