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Monnaie: Le Franc CFA et le développement en Afrique

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En 1939 la France crée la zone franc et renforce ainsi le contrôle de la métropole sur ses colonies. Objectif, s’assurer que même en temps de guerre les matières premières restent disponibles au meilleur prix.

En 1939 la France crée la zone franc et renforce ainsi le contrôle de la métropole sur ses colonies. Objectif, s’assurer que même en temps de guerre les matières premières restent disponibles au meilleur prix.

Le 26 Décembre 1946, la France instaure le Franc CFA (franc des colonies françaises d’Afrique). En 1958, il devient, le franc de la communauté française d’Afrique (CFA).

En 1960, aux indépendances il reste présent mais sa dénomination change encore et maintenant l’on distingue deux (02) zones : à l’ouest, c’est l’UEMOA avec le franc de la communauté financière africaine(CFA) et à l’est en Afrique centrale c’est la CEMAC avec le franc de la coopération financière en Afrique centrale (CFA).

Le Constat est que c’est juste la dénomination qui change mais l’on conserve le sigle et le système, joie des nuances. Les implications du CFA sont :
1- Le trésor public français garantit sa convertibilité dans n’importe quelle autre monnaie ;
2- 50% des réserves du CFA doivent être déposées sur les comptes du trésor public en France ;
3- Un taux de change voire de parité fixe entre le CFA et l’Euro, 1€= 655.957 Frs CFA depuis 1999.

Parmi ces pays qui utilisent le Franc CFA, 13 sont classés PPTE par le FMI pourtant, après l’Asie, c’est l’Afrique le second moteur de la croissance mondiale. Malgré cela, les pays africains sont obligés de contrôler l’argent en circulation, leurs inflations, c’est-à-dire 2% en zone UEMOA et 3% en zone CEMAC qui selon Paris, permettrait de maintenir la parité entre l’Euro et le CFA.

La conséquence d’une telle mesure est que les banques nationales sont obligées de limiter les prêts aux entreprises qui selon le FMI ne représenterait que 23% du PIB de la zone Franc alors qu’ils avoisinent près de 150% en Afrique du Sud et plus de 100% dans la zone Euro selon la banque mondiale.

Résultats, moins de crédits donc moins d’investissements de la part des ressortissants de ces pays qui utilisent le CFA. Absence d’infrastructures ou de mauvaises qualités elles existent, et in fine moins de DEVELOPPEMENT.

Mais grâce a la libre circulation des capitaux, les entreprises étrangères, elles, peuvent investir sur place puis rapatrier comme bon leur semble les fonds. L’illustration en est qu’en 2011 les entreprises françaises représentaient plus de 70% des investissements en zone franc.

La France encourage les pays de la zone franc à vivre largement au-dessus de leurs moyens. Quelle différence y a-t-il entre le Gabon dont les réserves de change sont placées en France et le Ghana, qui possède sa propre monnaie ? Ou entre le Cameroun et le Kenya ? Le Bénin et la Tunisie ?

Ces observations suscitent des questions légitimes sur le bien-fondé de la zone franc. De plus, étant arrimé à l’Euro, le Franc CFA devient une monnaie forte et se déconnecte de tout contexte économique des pays où il circule.

En référence aux analyses du Pr. Mamadou Koulibaly lors de ses nombreuses conférences sur le sujet, les pays africains utilisant le CFA préfèrent donc importer avec des pays ayant une m…

En référence aux analyses du Pr. Mamadou Koulibaly lors de ses nombreuses conférences sur le sujet, les pays africains utilisant le CFA préfèrent donc importer avec des pays ayant une monnaie faible comme la Chine ou la Russie plutôt que de produire sur place car plus rentable.
Des pays comme la Tunisie ou le Maroc ont choisis leur propre monnaie pourtant appartenant auparavant à la zone franc. Aujourd’hui, le niveau de développement atteint par ces pays fait jalouser plus d’un.

Enfin, au lieu qu’une monnaie commune comme le franc CFA booste l’activité économique et commerciale des pays qui l’utilisent comme en Europe avec la zone Euro ou 60% des échanges se font au sein de l’union, en 2014 le commerce intra-UEMOA ne représentait que 14,9% du volume total de leurs échanges.

Quant au commerce intra-CEMAC, il se situait à 3% du volume total de leurs échanges. Par ailleurs, en 2014, les exportations des pays de l’UEMOA vers les pays de la CEMAC représentaient 3,7% de leurs exportations totales.

En ce qui est des importations de l’UEMOA en provenance de la CEMAC, représentent 2,1% de leurs importations totales. En effet, ces pays sont essentiellement des exportateurs de matières premières brutes.

Selon les données de COMTRADE, près de 70% des exportations de l’UEMOA sont constituées par des produits agricoles et miniers. Quant aux pays de la CEMAC, près de 90% de leurs exportations sont constituées de matières premières.

L’absence de transformation des matières premières est le principal frein aux échanges entre les deux zones CFA, qui a 77ans, utilisé dans des pays qui en ont 58 ans, voit toujours les décisions prises dans la zone CFA se faire sous la supervision de Paris, elle-même présente aux 2/4 dans les instances de décisions des banques centrales. Il est grand temps de faire changer les choses. Redonner le pouvoir au peuple par l’indépendance financière.

Paul Koffi Auguste
Politologue et militant actif LIDER.

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Le Port Autonome d’Abidjan et MSC renforcent leur partenariat

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Une délégation du groupe MSC SA, conduite par son Président Directeur Général, M. Soren TOFT, en compagnie du Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Hien Yacouba SIÉ.

En marge de sa participation à la 9ème édition du Africa CEO Forum qui s’est tenue à Abidjan les 5 et 6 juin 2023, une délégation du groupe MSC. SA, conduite par son Président Directeur Général, M. Soren TOFT, a été reçue en audience le mercredi 07 juin 2023 par le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Hien Yacouba SIÉ.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la consolidation du partenariat entre le PAA et MSC SA, la première compagnie maritime mondiale, au moment où ce groupe devient aussi le leader de la logistique sur le continent africain avec la récente acquisition de Bolloré Africa Logistics.

Le Directeur Général du PAA a, lors de cette rencontre, félicité le groupe pour le renforcement de sa présence au port d’Abidjan, et a réaffirmé la disposition de son institution à œuvrer dans une dynamique de développement : « Vous êtes un armateur global. Nos ports sont en développement, et ce développement ne peut se faire sans armateurs mondiaux comme vous, aussi bien en termes d’exploitation que d’investissements. », a-t-il mentionné.
Les échanges ont porté sur les investissements réalisés au port d’Abidjan sur la période 2012-2023 permettant la modernisation des infrastructures et équipements pour un regain de compétitivité. Il a également été question des projets visant à projeter durablement le port dans l’avenir. À ce propos, M. Hien SIÉ a évoqué deux principaux projets.
Le premier, à savoir le projet de barging, vise à terme à décongestionner les voies de desserte du port, à réduire la circulation des poids lourds sur les voies de circulation urbaines, et à diminuer les nuisances causées par leur fait. Le second projet, en l’occurrence celui de la construction du chemin de fer, vise, quant à lui, à améliorer la connectivité du port d’Abidjan et à renforcer les voies de desserte routière, en vue d’accroître les performances portuaires d’Abidjan.
Outre ces projets liés à l’exploitation et à la logistique portuaire, le premier responsable du PAA a fait mention de sa volonté de construire à terme un quai de plaisance au port d’Abidjan, et a sollicité pour ce faire l’expertise et l’expérience de MSC en la matière.
Satisfait des importants travaux de développement réalisés au port d’Abidjan au cours des dix dernières années, M. Soren TOFT, a confirmé l’intérêt de son groupe à investir en Côte d’Ivoire, et plus spécifiquement à accompagner les futurs projets portuaires évoqués.
Relevant les investissements réalisés par son groupe sur le continent africain, M. TOFT a indiqué que MSC sera bientôt actionnaire dans plus de 100 ports dans le monde. Pour ce faire, le groupe accroît au mieux ses équipements logistiques et cela se traduit par un investissement continu dans les flottes de remorquage. Les activités a-t-il poursuivi, s’étendent également à la construction de terminaux, et au développement de navires cargo qu’il espère voir dans le futur, être affrétés au port d’Abidjan. D’où l’affermissement souhaité des relations entre les deux entreprises, et sa détermination à instaurer un partenariat gagnant-gagnant sur le long terme.

Pour ce qui concerne le projet de construction d’un quai de plaisance, le groupe a indiqué vouloir mener à bien ce projet, et a indiqué suivre avec beaucoup d’attention l’évolution du tourisme de croisière au port d’Abidjan.

Source : PAA
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Apple – Réalité virtuelle : Le Casque de Apple est prêt

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La réalité virtuelle renvoie typiquement à une technologie informatique qui simule la présence physique d’un utilisateur dans un environnement artificiellement généré par des logiciels. Elle crée un environnement avec lequel l’utilisateur peut interagir.

La réalité virtuelle reproduit donc artificiellement une expérience sensorielle, qui peut inclure la vue, le toucher, l’ouïe et l’odorat.

Les grandes entreprises de technologie et ou de multimédia, s´y sont mis à fond on y trouve Samsung, Sony, HTC et Valve Corporation, Meta et bien d´autres. Les nouveaux produits rivaliseront en qualité mais aussi en prix.

Tim Cook, le patron d’Apple, a présenté lundi 5 juin son propre casque de réalité virtuelle. Ce nouveau produit, baptisé « VisionPro », et le premier casque de réalité augmentée.
Selon la firme à la pomme, ce casque doit permettre d’entrer dans l’ère de l’ « ordinateur spatial ». Il sera mis en vente en 2024 et coûtera 3 499 dollars (soit 3 267 euros).
Source :Rfi

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Habitat: la Sicogi a-t-elle une fois encore escroqué?

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Visite du programme Azito, à.Yopougon, en septembre 2017 par.la Direction Générale de la SICOGI (ANHA)..

La Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière (SICOGI), est accusée par un citoyen ivoirien dans une affaire d’achat de maison, pour laquelle celui-ci a déboursé le montant de l’acquisition, sans qu’il ne rentre en possession de son bien. Une situation qui dure depuis plusieurs années, sans suite favorable pour le concerné.

Depuis la France, M. Dia Johann Cedric, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a souscrit à l’achat d’un appartement de T2 pour le programme d’Azito à Yopougon, auprès de la Sicogi devenue l’Agence nationale de l’habitat (ANHA), pour un montant de 8.300.000 FCFA. Selon les documents en notre possession, la transaction s’est effectuée en 2015 et depuis lors, le bénéficiaire ne jouit pas encore de son bien, quoi qu’il ait été maintes et maintes fois assuré de satisfaction dans les brefs délais. Las d’attendre et d’être tourné en bourrique, il décide de rentrer en Côte d’Ivoire pour espérer obtenir gain de cause. Que neni, c’est le statu quo. M. Dia demande alors le remboursement de son argent. Il n’obtiendra pas non plus son investissement jusqu’à ce jour. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a décidé de rendre l’affaire publique afin d’interpeller les autorités. Nombreux sont les Ivoiriens de la diaspora qui ont voulu répondre à l’appel du président de la République qui déclarait ceci en 2015 au « Forum de la diaspora » :

Je vous demande de vous remettre au travail et avant toute chose je vous demande de rentrer massivement au pays…Je vous le demande parce que vous avez acquis ici de l’expérience et nous avons besoin de votre expérience. Revenez au pays et vous verrez un pays en pleine expansion où il y aura du travail pour tous.. .Je voudrais que vous sachiez qu’avant la fin de mon mandat (de cinq ans), la Côte d’Ivoire retrouvera sa place…Ma deuxième ambition c’est qu’à l’orée de 2020, la Côte d’Ivoire sera un pays émergent.

Ayant épousé l’esprit et la lettre de cet appel, certains citoyens ivoiriens, qui demeurent jusque-là dans le silence, ont engagé des investissements en Côte d’Ivoire, mais ont bien souvent été désillusionnés par les responsables de certaines sociétés d’Etat qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs. Les autorités doivent vivement réagir face à cet énième scandale.

 

Frank Leroi

 

 

 

 

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