« CHU de Cocody, une foire de mépris humain, de vol, de racket, de détournement de médicaments achetés par les patients, un mouroir imminent! »
Voilà comment notre témoin a introduit son témoignage relatif aux heures difficiles qu’il a vécues au CHU de Cocody.
« Les faits….
Il était 16 heures quand j’arrivais au CHU de COCODY avec ma femme enceinte et à terme.
Nous sommes venus d’un centre de santé non loins de chez moi avec une note d’urgence.
A la rentrée de l’urgence, un médecin nous a bloqué à la porte parce selon lui, un de ses proches collaborateurs avait besoin de fauteuil roulant et qu’il souhaiterait que je lui remettre le miens que j’étais précipitamment allé chercher pour ma femme couché à l’arrière du véhicule se tordant de douleur, ce que j’ai fais sans poser de questions, nous avons fais au moins 10 minutes pour avoir accès à un autre fauteuil et évacuer ma femme au seins de l’urgence.
Nous sommes rester dans l’attente jusqu’au environs de 22 heures et c’est là qu’un médecin demande les parents de ma femme, je me présente et il me tend deux ordonnances, à mon retour avec les médicaments, ils les ont récupérés et m’ont dit d’attendre dans la salle d’attente et qu’après leurs dînés, ils s’en chargeront.
Sans nouvelles, dans l’attente, une dame m’appelle par mon nom au environs de 23 heures 30 minutes, et me présente un bébé décédé suite à une césarienne, le bébé de dame koné, ma femme.
Bien avant l’opération, chacun et chacune des médecins venaient me demander une somme d’argent, entre 3000 et 10.000 selon eux, ils seraient chargés de différents services de préparation avant l’opération et même un d’entre eux ce présentant à moi comme étant celui qui ferait l’opération et quil aurait besoin de 10.000 pour des gants, produits de nettoyage et gels.
Malgré tous les mics macs et retards, mon bébé n’a pue être sauvée, c’est Dieu qui en a décidé autrement, j’ai dû me remettre à lui.
Après cet épisode, mon inquiétude a été celui de la mère, mettre tous les moyens en place pour qu’elle ai la vie sauve, elle en avait soufferte depuis 10 heures jusqu’à 23 heures dans la douleurs, elle avait perdu beaucoup de sang, le plus surprenant dans le comportement d’un des médecins qui m’avait recommandé deux poches de sang, c’est qu’après avoir injecté les deux poches, il est revenu au environs de 2 heures du matin, pour que je ramène une troisième pochette de sang, et à mon retour, il n’était plus là ! Je suis allé dans son bureau, il était également absent, j’ai dû attendre jusqu’à 3 heures et demi et c’est là qu’il me demande où j’étais allé et que si j’avais la poche de sang qu’il a demandé.
Pourtant selon les règles de leurs administration, un client n’a le droit d’acheter une poche de sang sans la présence du médecin, il le savait et il m’a fait courir dans tous les sens juste parce j’ai refusé de lui donner l’argent en main pour qu’il aille lui même acheter le sang.
Au final, nous nous sommes rendus à la pharmacie pour l’acheter et pour un patient qui a besoin de ce sang dans l’immédiat, le médecin doit rapidement passer à l’action, je vous assures, surprise à été ma réaction quand le médecin en question me dit qu’il va manger, ce qui est naturel, et après qu’il est en réunion puis qu’il y’a une autre patiente à qui ll doit remettre une ordonnance.
J’ai posé la question à savoir si ma femme n’avait plus besoin de ce sang dans l’immédiat comme il me l’avait affirmé et sa réponse fût, d’attendre !
J’étais abattu et attristé à savoir dans quel état ce trouvait enfant des gens, ma femme, pour quelqu’un qui a saignait de 10 heures à 22 heures ce qui n’a rien avoir avec le sang perdu lors de l’opération !
Au final j’ai réalisé que le médecin n’avait besoin de sang mais avait voulu simplement m’escroquer et comme j’ai demandé l’ordonnance de l’achat du sang, ce qui a changer son attitude.
Le lendemain à 8 heures, ma femme sort du bloc pour être installée au 6ème étage et les infirmières sensées faire les traitements n’arrêtent pas non plus de nous vendre les médicaments qui ne sont que de courtes durées et encore et encore sans ordonnances.
Elles nous demande des médicaments et en même temps elles nous disent qu’elles les ont à leurs possession.
J’ai eu le malheur de refuser d’acheter les médicaments d’une parmi elles et s’était très mal la connaître pour venir prendre soins de ma femme, j’ai dû créer un scandale pour me faire entendre afin qu’elles gardent un œil sur ma femme.
La nuit du jeudi 08/04/21, le mari d’une patiente de la chambre d’à côté est sorti en hurlant, frappant les portes des infirmières sans qu’elles n’ouvrent une des portes pour porter assistance à la femme du monsieur, elle ont intervenues très tard, la pauvre dame a rendue l’âme dans les bras de son mari, c’était un grand frère avec qui je passait mes nuits en causeries, nous avons fais connaissance à la pharmacie interne, il était inconsolable, nous avons tous versés des l’armes pour ce qu’il pouvait ressentir en ses moments.
L’accusation de tous ceux qui étaient présents cette nuit s’est porté sur la non assistance des infirmières, elles sont 80% en stage et tous ce qu’elles savent faire de mieux, c’est de récupérer les médicaments des patients décédés ou vivants, pour ce faire de l’argent.
Quel déception pour un hôpital situé à Cocody, une commune qui donne de l’exemple au autres commune d’Abidjan pour son développement même le CHU de YOPOUGON n’est plus à ce niveau.
Un personnel corrompu, inhumains et arrogant !
Puisse Dieu donne la santé à ma femme pour que cela soit classé parmi mes mauvais souvenir.
J’ai perdu ma grande sœur aînée dans les mêmes conditions en 2018 et à chaque fois les centres de santé nous le recommande !
Puff ! Et dire que le pays est émergent ! »
Source: groupe Facebook ODCI
N.B.: le titre est de la rédaction