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Affaire Hamed Bakayoko : Le Parti de M. Alassane Ouattara (RHDP) accuse l’opposition ivoirienne

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Depuis quelques Jours une affaire gravissime sécoue l´Etat de Côte d´Ivoire. En effet, une enquête signée par deux Journalistes révèle que le pays est devenu une plaque tournante du trafic de drogue dure en afrique de l´Ouest. Les investigateurs mettent en cause le Premier Ministre interimaire du Gouvernement ivoirien M. Hamed Bakayoko. Après quelques jours d´hésitation le Parti de M. Alassane Ouattara semble avoir trouvé la parade. Pour le RHDP le commanditaire de cette « diffamation » n´est autre que l´opposition ivoirienne.

Ci-dessous l´intégralité de la déclaration du porte parole du RHDP.
Les faits allégués par les soi-disant enquêteurs sont d’une gravité extrême. Mais, les preuves pour soutenir l’accusation souffrent d’une faiblesse et d’une légèreté déconcertante, voire d’un naufrage intellectuel manifeste.
En fait d’arguments, il n’y en a aucun. Juste un chapelet d’allégations, d’allusions, de rumeurs, de commentaires, de soi-disant confidences d’individus ou de prétendus agents secrets français, puisqu’aucun indice, aucune précision de nature à permettre de jauger de la sincérité ou du sérieux desdits informateurs n’est fourni.
Et c’est cette grosse machination qui n’est autre qu’un grossier montage politico-médiatique que l’on s’échine à nous présenter pompeusement comme un travail d’investigation de deux journalistes ( ?) qui accablerait le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko. Non !
Cette énième tentative de déstabilisation, de diabolisation et d’atteinte à l’image de notre pays et des institutions qui l’incarnent est vouée à l’échec. Comme toutes les précédentes.
Cette enquête imaginaire qui relève du fantasme de ses auteurs n’en est pas une  en réalité. Elle ne procède d’aucune démarche scientifique, d’aucun protocole requis en la matière. Aucun fait avéré qui puisse permettre d’établir un quelconque lien entre les faits imaginaires décrits et le ministre d’Etat Hamed Bakayoko.
Il ne nous a pas en effet échappé, que c’est l’ascension politique fulgurante et pleine de promesses d’une personnalité politique majeure de notre pays et du RHDP que l’on veut atteindre. Car, le ministre Hamed Bakayoko est un homme politique qui force le respect et l’admiration. Porté à la tête du très sensible ministère de la sécurité et de l’administration du territoire, dans un contexte de sortie de crise, l’homme a fait ses preuves.
Par sa maîtrise et ses compétences avérées, il a réussi à relever l’indice de sécurité de notre pays, alors que beaucoup d’observateurs ne vendaient pas chère sa peau à ce poste.
Lorsque survint la mutinerie de janvier 2017, le ministre Hamed Bakayoko va encore étonner.
Il va en effet, jouer un rôle de premier plan pour calmer les soldats  mutins. C’est donc à juste titre que le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, sur proposition du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, notre candidat, lui renouvelle sa confiance en le nommant à la tête d’un autre ministère de souveraineté, la Défense, avec rang de ministre d’Etat.
A ce poste, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et ses hommes continuent de veiller sur la stabilité du pays face aux menaces de toutes sortes.
C’est la crédibilité de ce grand homme d’Etat que l’on veut atteindre. Le discréditer, c’est s’attaquer à un pilier essentiel de notre sécurité et de notre défense nationale. C’est aussi tenter de discréditer l’un des piliers de la prochaine victoire du candidat du RHDP, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
En outre, cet « attentat politique » contre le ministre d’Etat Hamed Bakayoko est une nouvelle preuve que nos adversaires politiques ne se privent désormais plus de rien pour atteindre l’honorabilité et la crédibilité des hauts cadres de notre grand parti.
C’est aussi la preuve qu’ils sont en panne d’arguments et de moyens pour contester notre bilan à la tête du pays.
Sinon comment comprendre qu’à quelques mois des élections, leur souci n’est pas de désigner un candidat et de présenter aux Ivoiriens leurs projets de société mais plutôt de monter des laboratoires de fake news comme l’atteste le récent scandale éventé par Facebook, ou de susciter des publications dans des médias pour salir leurs adversaires ?
En tout état de cause, nous demandons à nos vaillants militants du RHDP de rester sereins, de ne point se laisser distraire par ces coups d’épées dans l’eau d’une opposition en total naufrage, qui s’illustre de façon honteuse sur les réseaux sociaux, mais de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la mobilisation dans le cadre du processus électoral en cours, afin de faire triompher le candidat Amadou Gon Coulibaly dès le premier tour de la présidentielle.
Au ministre d’Etat Hamed Bakayoko, nous demandons de garder toute sa sérénité, de ne point céder à ces chatouillements et provocations d’individus mal intentionnés, pour ne se consacrer qu’à la mission que lui a confiée le Président de la République et à la victoire du candidat du RHDP.
LE MINISTRE
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

La France ne se lasse jamais de vouloir parler au nom de l’Afrique. Après avoir perdu du terrain politique et diplomatique, et face au rejet croissant de ses médias traditionnels comme RFI et France 24, voici qu’elle revient avec un nouvel outil de communication : ZOA, un média qu’elle ose qualifier de « panafricain, par et pour les jeunes Africains ».

Cette initiative, loin d’être anodine, révèle trois réalités : l’illégitimité, la condescendance et les incohérences de la démarche française.

Une appropriation illégitime du panafricanisme

Le terme panafricain n’est pas une étiquette marketing. C’est un combat, une idéologie née dans la douleur des luttes contre l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme. Il a porté les voix de Nkrumah, Sankara, Lumumba, Kadhafi et de tant d’autres figures qui ont rêvé d’une Afrique unie et souveraine.

Que la France, ancienne puissance coloniale, ose aujourd’hui brandir ce mot pour vendre son projet ZOA est une provocation historique. Car n’est-ce pas cette même France qui, en 2011, a été l’un des acteurs majeurs de la chute et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, dont les ambitions panafricaines effrayaient l’Occident ?

Comment peut-elle, après avoir contribué à détruire l’un des projets d’unité africaine les plus concrets de notre époque, prétendre aujourd’hui défendre un média « panafricain » ?

La condescendance éternelle

ZOA illustre une fois de plus le réflexe paternaliste français : dicter à l’Afrique ce qu’elle doit penser, comment elle doit s’informer et à travers quels canaux elle doit s’exprimer.

Présenter ZOA comme un média « par les jeunes Africains » quand il est financé et piloté en arrière-plan par l’État français est une insulte à l’intelligence de cette jeunesse africaine qui réclame avant tout autonomie et souveraineté.

Cette démarche trahit une profonde condescendance : celle d’un pays qui se croit encore indispensable à l’Afrique, alors même que les peuples africains réclament haut et fort de parler pour eux-mêmes.

Une stratégie désespérée face à la perte de crédibilité

En réalité, ZOA n’est qu’un pansement sur une hémorragie. Face au discrédit total de France 24 et RFI, accusés d’être des relais de propagande française et bannis dans plusieurs pays africains, Paris tente une opération de camouflage.

Changer le nom, cibler les jeunes et jouer la carte du numérique n’effacera pas la vérité : il s’agit toujours d’un instrument d’influence, d’un prolongement de la diplomatie française.

ZOA ne cherche pas à renforcer le panafricanisme, mais à le vider de son sens, à en proposer une version édulcorée et inoffensive pour neutraliser le véritable mouvement panafricaniste qui gagne du terrain partout sur le continent.

Un sabotage maquillé en innovation

ZOA n’est pas un média panafricain. C’est une tentative de sabotage idéologique, une manœuvre désespérée pour détourner la jeunesse africaine de ses vraies luttes.

Le panafricanisme ne se décrète pas depuis Paris. Il ne se construit pas avec l’argent ni les intentions d’un État qui a toujours défendu ses intérêts au détriment de l’Afrique.

La jeunesse africaine n’a pas besoin de ZOA. Elle a besoin de ses propres voix, ses propres plateformes et sa propre narration, indépendante de toute tutelle coloniale ou néocoloniale.

En un mot, ZOA n’est pas la voix des Africains, c’est l écho d’une françafrique agonisante qui refuse de mourir.

Herve Christ

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Crise au Sahel : la responsabilité de la France se confirme

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La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier

La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier. Elle agit comme un miroir brutal de l’histoire récente : la guerre de 2011 en Libye, lancée sous l’impulsion de Paris, n’était pas seulement une croisade humanitaire contre Kadhafi. Elle portait aussi les relents d’une opération d’étouffement politique.

Quand Kadhafi menaçait de parler

À l’époque, Mouammar Kadhafi multipliait les signaux qu’il disposait de preuves compromettantes sur le financement de la campagne présidentielle de 2007. La perspective d’une révélation publique planait comme une épée de Damoclès sur l’Élysée. L’intervention militaire, sous couvert de protéger la population civile, a eu pour conséquence directe de réduire au silence un dirigeant devenu trop gênant.

Le chaos libyen, matrice de l’instabilité au Sahel

La disparition du régime a plongé la Libye dans un vide sécuritaire total. Armes en circulation libre, milices incontrôlées, réseaux criminels renforcés : ce chaos a rejailli sur tout le Sahel. Du Mali au Burkina Faso, les groupes armés ont prospéré, alimentés par les stocks libyens et par l’absence d’un État central fort à Tripoli. Résultat : une décennie plus tard, la région s’enfonce toujours dans une spirale de violences et de coups d’État militaires.

Un verdict qui éclaire le passé

En condamnant Sarkozy, la justice française met en lumière l’arrière-plan douteux d’une politique étrangère dont les conséquences continuent de ravager l’Afrique. Loin d’être un simple épisode judiciaire, ce verdict souligne la responsabilité historique de la France : celle d’avoir ouvert la boîte de Pandore libyenne pour des raisons où l’intérêt général se confondait avec des calculs personnels.



Le Sahel paie aujourd’hui le prix d’une intervention dont la sincérité humanitaire apparaît de plus en plus discutable. Et si la justice française juge l’homme Sarkozy, c’est bien la mémoire collective qui juge la stratégie française en Libye : un engrenage tragique dont l’Afrique ne s’est toujours pas remise.

Herve Christ

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Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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