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Annoncé mort, Kim Jong Un « vivant et bien portant », selon un haut responsable sud-coréen

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Des responsables sud-coréens ont déclaré que le leader communiste nord-coréen était  » vivant et bien portant  » après que plusieurs médias asiatiques aient répandu la rumeur de la mort de Kim Jong-un.

Lesdites rumeurs se sont propagées après qu’il ait manqué la célébration du 15 avril de l’anniversaire de son grand-père, qui est une fête nationale en isolement. Cet événement commémore Kim Il Sung, le fondateur de la Corée du Nord.

Selon l’Associated Press, le jeune Kim n’a jamais manqué la célébration d’anniversaire de son grand-père depuis qu’il a succédé à son père en 2011.

Ce dimanche, Chung-in Moon, un conseiller en politique étrangère du président sud-coréen Moon Jae-in, a déclaré à Fox News: « Notre position du gouvernement est ferme. Kim Jong Un est vivant et en bonne santé.

Moon a ajouté que Kim, 36 ans, a séjourné dans la région de Wonsan depuis le 13 avril et a ajouté qu' »aucun mouvement suspect n’a été détecté jusqu’à présent. »

Des photos satellites prises samedi font écho à l’affirmation selon laquelle Kim est toujours en vie et qu’il reste à l’extérieur de la capitale, Pyongyang.

Voir aussi: https://www.ladepeche.fr/2020/04/26/coree-du-nord-kim-jong-un-annonce-mort-par-des-medias-un-train-qui-lui-appartiendrait-repere-dans-une-station-balneaire,8862984.php

Des photos publiées par 38 North, un site Web basé à Washington spécialisé dans les affaires nord-coréennes, montrent qu’il y a eu une augmentation de l’activité à Wonsan, notant que son train est stationné près de son complexe depuis le 21 avril. La présence du train ne prouve pas où se trouve le dirigeant nord-coréen ni n’indique quoi que ce soit sur sa santé, mais cela donne du poids aux informations selon lesquelles Kim séjourne dans une zone d’élite sur la côte orientale du pays », a déclaré 38 North.

Ces derniers jours, les responsables du renseignement américain ont également déclaré n’avoir vu aucun signe d’activité militaire inhabituelle suggérant que quelque chose n’allait pas avec la santé de Kim.

Il y a environ une semaine, CNN et le Daily NK, un site Web en partie géré par des transfuges nord-coréens, et d’autres médias ont rapporté que Kim se remettait d’une opération cardiaque plus tôt en avril. Le rapport du Daily NK, citant une source anonyme, a déclaré que le dictateur souffre de problèmes de santé dus au tabagisme, à l’obésité et au surmenage.

 

Voir aussi: https://lemediaivoirien.org/mort-de-kim-jong-un-une-fausse-rumeur-selon-un-media-japonais/

 

Au cours du week-end, les médias asiatiques ont rapporté que Kim était soit dans un «état végétatif», soit mort. Une chaîne de radio de Hong Kong a déclaré samedi que Kim était décédé et a cité une « source très solide » qui n’a pas été identifiée.

Un magazine japonais, quant à lui, a rapporté que Kim est effectivement danss « un état végétatif ».

« En ce qui concerne la Corée du Nord, vous ne pouvez jamais être trop sûr jusqu’à ce que vous entendiez les nouvelles du pays lui-même », a déclaré David Maxwell, spécialiste de la Corée du Nord à la Fondation pour la défense des démocraties, selon le New York Post. « Mais il convient de noter qu’il y a 6,5 ​​millions de smartphones en Corée du Nord aujourd’hui et même si la couverture est à l’intérieur du pays, les informations ont un moyen de sortir plus rapidement maintenant qu’elles ne le faisaient par le passé. »

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Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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Les propos de Macron qui banalisent la douleur de la population et scandalisent Mayotte

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Emmanuel Macron visite l´ile de Mayotte après le passage du Cyclone Chido - Photo AFP

Le président français Emmanuel Macron a été hué lors de sa visite à Mayotte, où il s’est rendu pour constater les dégâts causés par le cyclone Chido, le plus puissant à frapper le territoire en près d’un siècle.

Les habitants, exprimant leur frustration face à la lenteur de la réponse gouvernementale, ont scandé des slogans tels que « Macron démission » et « De l’eau, de l’eau, de l’eau », soulignant le manque d’accès à l’eau potable et à d’autres services essentiels près d’une semaine après la catastrophe.

Le cyclone a causé des destructions massives, laissant de nombreuses personnes sans abri et sans accès aux besoins de base. Le bilan officiel fait état de 35 morts, bien que les autorités craignent que le nombre réel de victimes soit beaucoup plus élevé, potentiellement de plusieurs centaines à des milliers, en raison de la difficulté d’accéder aux zones les plus touchées, notamment celles abritant des migrants sans papiers vivant dans des conditions précaires.

Face à la colère des résidents, Macron a défendu la réponse du gouvernement, affirmant que des efforts étaient en cours pour fournir de l’aide et rétablir les services essentiels. Il a également annoncé la mise en place d’une loi spéciale pour accélérer les efforts de reconstruction et remplacer les bidonvilles par des structures plus solides.

Malgré ces promesses, de nombreux Mahorais se sentent négligés par les autorités françaises, une situation exacerbée par la pauvreté endémique et les défis liés à l’immigration clandestine sur l’île. La situation reste critique, avec des besoins urgents en eau potable, nourriture et services médicaux pour prévenir de potentielles épidémies. La colère contre le président français reste vive sur l´ile où les habitants jugent scandaleux certains propos d´Emmanuel Macron qui avait affirmé « si c´était pas la france, vous serez 10.000 fois dans la merde ». La population s´estime marginalisée.

La visite de Macron à Mayotte intervient dans un contexte de critiques accrues concernant sa gestion de crises similaires, les résidents exprimant leur désir de voir des actions concrètes plutôt que des promesses. La reconstruction de l’île et le rétablissement des services de base demeurent des priorités urgentes pour les autorités françaises.

Leadernews avec AP News

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La chute de Bachar Al-Assad : fin d’une ère et bouleversements régionaux

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Bachar Al-Assad, président de la Syrie, renversé par des Rebelles islamistes

Après plus d’une décennie marquée par la guerre civile, des combats acharnés, et des alliances complexes, la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie marque un tournant historique pour le pays et pour le Moyen-Orient.

Ce bouleversement, longtemps jugé improbable par les analystes, soulève des questions sur l’avenir de la Syrie et sur l’équilibre géopolitique régional.

Les causes de l’effondrement du régime

Le régime de Bachar el-Assad a résisté pendant de nombreuses années grâce à des soutiens militaires et politiques étrangers, notamment de la Russie et de l’Iran. Toutefois, plusieurs facteurs internes et externes ont fini par précipiter sa chute :

Épuisement économique : Les sanctions internationales, l’effondrement de la monnaie syrienne et la destruction massive des infrastructures ont plongé la population dans une pauvreté extrême.

  • Pression internationale accrue : L’isolement diplomatique du régime s’est renforcé, avec une coalition grandissante de pays exigeant un changement de leadership en Syrie.
  • Fractures internes : Les défections au sein de l’armée syrienne et la perte du soutien de certaines élites économiques ont ébranlé la colonne vertébrale du pouvoir.
  • Soulèvements populaires : Malgré une répression brutale, les foyers de contestation ont continué de se multiplier dans tout le pays, galvanisés par le désespoir et la fatigue de la guerre.

Les derniers jours du régime Assad

Les derniers mois ont été marqués par une intensification des combats dans les régions clés du pays, en particulier autour de Damas. Les forces d’opposition, aidées par des coalitions internationales et des acteurs régionaux, ont réussi à repousser les forces pro-Assad hors des grandes villes.

Selon des sources locales, le retrait des troupes russes et la réduction du soutien iranien ont laissé le régime affaibli et incapable de maintenir son emprise sur le pays. Le 15 juin dernier, une coalition rebelle a proclamé la prise du palais présidentiel, signifiant la fin symbolique du règne de Bachar el-Assad.

Les réactions internationales

La chute d’Assad a suscité des réactions diverses sur la scène mondiale :

  • Russie : La Russie, principal soutien du régime syrien, tente de repositionner sa stratégie régionale face à cette perte d’influence.
  • Iran : Pour Téhéran, l’éviction d’Assad représente un coup dur pour son projet d’expansion régionale et ses alliances chiites.
  • Occident : Les États-Unis et les puissances européennes, tout en saluant la fin d’une dictature, se préoccupent de l’instabilité potentielle et de la montée en puissance de groupes extrémistes.

Les défis à venir pour la Syrie

Si la chute d’Assad est saluée par certains comme une victoire pour une probable démocratie, le pays reste confronté à d’énormes défis :

  • Reconstruire un pays dévasté : La Syrie fait face à des destructions massives et à une économie en ruine.
  • Assurer la transition politique : La question d’un gouvernement de transition inclusif reste cruciale pour éviter de nouvelles divisions.
  • La montée des factions : La fragmentation des groupes d’opposition et la présence de milices extrémistes pourraient plonger le pays dans une nouvelle phase de violence.

La chute de Bachar el-Assad marque un moment historique, mais l’avenir de la Syrie demeure incertain. Alors que le pays entre dans une période de transition, la communauté internationale et les acteurs syriens devront travailler de concert pour reconstruire un État stable, inclusif et pacifié. L’histoire retiendra cette chute non seulement comme la fin d’un régime, mais aussi comme un moment décisif pour la région tout entière.

Léopold VII Abrotchi, écrivain et analyste politique

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