Restons en contact

Politique

Après les accusations farfelues de Bictogo: Le PDCI réagit  » Les bourreaux veulent se faire passer pour les victimes »

Publié

activé

Manifestants de Daoukro contre le Troisième mandat de Alassane Ouattara

Le jeudi 13 Août 2020 dernier M. Adama Bictogo accusait ouvertement le Président du Parti Démocratique de Côte d´Ivoire (PDCI) et candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain, d´être l´instigateur  des troubles qui ont provoqués la mort de trois personnes à Daoukro sa ville natal. La réaction du PDCI ne s´est pas fait attendre.

𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗗𝗖𝗜𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗗𝗖𝗜-𝗥𝗗𝗔

Le jeudi 13 Août 2020, le Directoire du RHDP Unifié a organisé une conférence de presse sur la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire et plus particulièrement sur les évènements qui ont endeuillé les populations de Daoukro et de Bonoua.
Au cours de cette conférence de presse, Monsieur Adama Bictogo, Directeur Exécutif du parti unifié RHDP, a ouvertement pointé un doigt accusateur sur le Président du PDCI-RDA, SEM Henri Konan BÉDIÉ, comme étant le principal instigateur desdits évènements.
Dans une déclaration, le Ministre CISSE BACONGO, emboîtant le pas au Directeur Exécutif, a menacé de poursuites judiciaires le Président Henri KONAN BÉDIÉ et évoqué l’invalidation de sa candidature, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
A l’analyse de tous ces faits, le PDCI-RDA constate que dans cette autre crise qui secoue la nation ivoirienne, les bourreaux veulent se faire passer pour les victimes.
En effet, le jeudi 13 août 2020, les populations ivoiriennes, outrées par la candidature du Président Alassane DRAMANE OUATTARA pour un 3ème mandat à la Présidence de la République; et ce en violation flagrante des conditions d’éligibilité de la Constitution du 08 novembre 2016, sont sorties massivement sur toute l’étendue du territoire national, suite à l’appel lancé par la société civile, pour manifester pacifiquement contre cette troisième candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Il faut rappeler que ces manifestations pacifiques, organisées dans le strict respect des dispositions constitutionnelles (article 20 de la constitution du 08 novembre 2016), n’ont pas bénéficié de l’encadrement attendu des forces de l’ordre, bien que l’information ait été portée à la connaissance du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile par courriers des organisateurs de la Société Civile, déchargés et référencés no 20239821 et 2025 8787, du 11 août 2020.
Il convient de porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que, lors de ces différentes manifestations, des individus armés ont attaqué violemment des manifestants aux mains nues à Daoukro, Bonoua et Gagnoa, causant ainsi la mort de trois (3) personnes.
Devant des faits portant atteinte à la liberté d’opinion, comment M. Adama Bictogo et surtout M. CISSE BACONGO qui a soutenu, le 25 novembre 2016, sur les antennes de la télévision Africa 24, que M. OUATTARA ne peut briguer un troisième mandat au regard des dispositions de l’article 183 de la Constitution du 8 novembre 2016, devant la faillite de leur Gouvernement dans sa mission de protection des populations, peuvent-ils tenir pour responsables ceux qui ont été attaqués tout en dégageant la responsabilité des agresseurs et de surcroît vouloir rendre responsable le Président du PDCI-RDA, pour avoir invité le Président de la République et les autorités militaires à faire cesser ces agressions brutales.
C’est le lieu d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur les basses manœuvres du pouvoir RHDP Unifié, qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Le PDCI-RDA demande, donc, à ses militantes, militants, sympathisantes, sympathisants et aux forces démocratiques de Côte d’Ivoire de rester vigilants, sereins et mobilisés.
Fait à Abidjan, le 14 août 2020
P. La Direction du PDCI-RDA
P.O. Le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA
Directeur Principal de la campagne du
Président Henri KONAN BÉDIÉ
Candidat déclaré à l’élection présidentielle

du 31 octobre 2020𝗥𝗗𝗔

Comments

comments

Continuer la lecture
Cliquer pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
10 × 11 =


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Internationale

Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

Publié

activé

Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

Comments

comments

Continuer la lecture

Nationale

Côte d´Ivoire: A qui appartiennent les 3.000 Tonnes de Nitrate d´ammonium?

Publié

activé

Le Zimrida, un bateau battant pavillon pour la Barbade, doit accoster ce lundi 06 janvier 2025 dans le port d’Abidjan dans la capitale économique de la Côte d´Ivoire. Chargé de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière dangereuse qui a dévasté une partie du port de Beyrouth au Liban.

Le navire doit déchargé au port à Abidjan 3 000 tonnes du produit hautement explosif, selon un communiqué des autorités portuaires qui expliquent que cette matière utilisée comme « fertilisant dans l’agriculture ».

Selon le média français, France 24 « À la suite d’allégations faisant état d’une avarie de la cargaison transportée et par précautions en vue de protéger les populations et les biens », le port annonce que le navire restera pour l’heure « en rade extérieure, en dehors des eaux ivoiriennes ».

Pour de nombreux ivoiriens le Zimrida pourait cacher un autre Porbo Koala, le cargo affrété par la société suisso-néerlandaise Trafigura, qui avait débarqué à Abidjan plus de 500 m3 de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures.

Les autorités ivoiriennes qui ont du mal à rassurer la population, ont prévu une réunion ce lundi matin avec le propriétaire de la marchandise et le transporteur du dangereux produit pour disent-ils un examen approfondi.

Saint Leo @leadernewsci

Comments

comments

Continuer la lecture

Politique

Alassane Ouattara a-t-il réellement annoncé le depart de l´armée française?

Publié

activé

L´armée française ne quittera pas la Côte d´Ivoire de ci-tôt, en tout cas, il n´en n´est pas question pour l´heure. Cette réalité relayée à démi mot par le confrère français Lemonde a été une douche froide pour les nombreux ivoiriens qui ont mal interprété l´annonce du chef de l´Etat Son Excellence Alassane Ouattara.

En effet, dans son allocution traditionnelle de fin d´année, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française du 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine) située dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. Il n´est donc pas question d´un retrait définitif des Forces Française en Côte d´Ivoire.

Notre confrère le monde confirme cette analyse en affirmant qu´ « En Côte d’Ivoire, la présence militaire française s’allège mais ne disparaît pas ». Cet allègement fait partie de la stratégie de présence militaire de la France, éviter toute présence ostentatoire en Afrique. Il s´agit de remodeler la disposition militaire. Pour l´heure, bien malin est celui qui saura dire jusqu´où ira l´ambiguïté stratégique française.

L´armée française est de plus en plus affaiblie sur le continent africain ou elle n´a pas bonne presse. Elle a été chassée dans trois de ses anciennes colonies que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l´AES (Alliance des Etats du Sahel).

Saint Leo @Leadernewsci

Comments

comments

Continuer la lecture

Abonnez-vous à notre newsletter

Publicité

Sponsorisée

Facebook

Publicité Enter ad code here
Publicité

Tendances