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Assemblée mondiale de la santé: Le président chinois s’exprime

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S.E.M XI JINPING , magistrat suprême de la chine- image d'illustration

Le président chinois Xi Jinping a prononcé un discours via liaison vidéo lundi à Beijing à l’ouverture de la 73e Assemblée mondiale de la Santé.

Voici le texte intégral de son discours :

Vaincre le COVID-19 par la solidarité et la coopération et construire ensemble une communauté de santé pour l’humanité

— Allocution de M. Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine à l’ouverture de la 73e Assemblée mondiale de la Santé

Monsieur le Président de l’Assemblée mondiale de la Santé,

Monsieur le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé,

Mesdames et Messieurs les Délégués,

Tout d’abord, j’estime que la tenue, à un moment crucial de la lutte de l’humanité contre le COVID-19, de la présente Assemblée mondiale de la Santé est d’une importance majeure.

L’humanité vit aujourd’hui l’urgence mondiale de santé publique la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Survenu avec une grande soudaineté, le COVID-19 a touché plus de 210 pays et régions du monde et affecte plus de sept milliards de personnes. Et plus de 300.000 personnes en sont malheureusement décédées. À cette occasion, je tiens à exprimer mes condoléances pour les victimes du COVID-19 et mes sentiments de sympathie à leurs familles.

L’histoire de la civilisation humaine est aussi celle de la lutte contre les maladies et les catastrophes. Le virus ne connaît ni frontières ni ethnies. Face à la propagation rapide du COVID-19, la communauté internationale n’a pas reculé, et les peuples du monde ont lutté avec courage et fait preuve d’entraide et de solidarité, montrant le meilleur de l’humanité et rassemblant une force extraordinaire contre la maladie.

Grâce à des efforts ardus et au prix de grands sacrifices, la Chine a résolument inversé la situation et préservé la vie et la santé du peuple. Dans un esprit ouvert, transparent et responsable, elle a communiqué sans tarder les informations liées à la maladie à l’OMS et aux pays concernés, publié aussi vite que possible les informations notamment sur la séquence génétique du virus, partagé sans réserve avec les différentes parties ses expériences en matière de contrôle et de traitement, et apporté, au mieux de ses capacités, d’importants soutiens et aides aux pays qui en avaient besoin.

Monsieur le Président,

Le COVID-19 continue de se propager et appelle des efforts constants. À cet égard, je voudrais avancer les propositions suivantes:

Premièrement, nous devons tout mettre en œuvre pour endiguer la maladie. Telle est l’urgence du moment. Nous devons, en plaçant les peuples au centre de nos préoccupations et en accordant la première priorité à la vie, organiser adéquatement les ressources médicales et les matériels importants et adopter des mesures énergiques dans les domaines clés tels que la protection, la quarantaine, le test, le traitement et le traçage, pour endiguer au plus vite la propagation du virus dans le monde et stopper autant que possible les transmissions transfrontalières. Nous devons renforcer le partage des informations et les échanges des expériences utiles et des bonnes pratiques, promouvoir la coopération internationale sur les méthodes de dépistage, les traitements cliniques et la R&D de vaccins et de médicaments, et continuer de soutenir les scientifiques du monde entier dans leurs efforts de recherche mondiale sur l’origine du virus et ses modes de transmission.

Deuxièmement, nous devons faire valoir le rôle leader de l’OMS. Sous la direction du Directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’OMS a apporté une contribution importante à la conduite et la promotion de la coopération internationale contre la le COVID-19, ce qui est hautement salué par la communauté internationale. À ce stade crucial, soutenir l’OMS, c’est soutenir la coopération internationale et sauver des vies. La Chine appelle la communauté internationale à accroître son soutien politique et financier à l’OMS et à mobiliser les ressources à travers le monde pour gagner cette guerre sanitaire.

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Afrique de l´Ouest: La sous-région en tension, quel choix géostratégique?

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Konaté ABDOURRAHIM, Analyste en science politique

La théorie des dominos est une théorie géopolitique américaine énoncée au XXème siècle, selon laquelle le basculement idéologique d’un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins, selon un effet domino.

La configuration géopolitique actuelle de notre région est l’illustration parfaite de ce concept de l’ancien président américain Eisenhower.

En effet, depuis maintenant trois ans, nous assistons à une rémanence des coups d’Etats dans notre région, notamment dans les républiques francophones.  D’abord le Mali, après un double coup d’Etat, les nouvelles autorités du pays, à leur tête le colonel Assimi Goïta dénoncent la présence de la force Barkane sur le sol malien en pointant du doigt son inefficacité face à la recrudescence des attaques terroristes qui endeuillent le pays. Elles se tournent vers les mercenaires Wagners, parrainée par la Russie.

Ensuite le Burkina Faso, des officiers, au nom de l’insécurité grandissante dans le pays ont déposé le président Roch Marc Kaboré. L’homme à la manœuvre est le colonel Damiba. Jugé inefficace et trop docile à la France, il sera à son tour renversé par un coup d’Etat dirigé par le jeune officier, capitaine Traoré Ibrahim. Une fois aux affaires, il va suivre les traces de son grand voisin et demande à l’Élysée le retrait de ses troupes stationnées sur le territoire burkinabé.

On comprend bien que par ces actions, l’allié potentiel sera encore la Russie. Aujourd’hui c’est le président Mohamed Bazoum qui vient d’être déposé par un putsch orchestré par le commandant de la garde présidentielle. Le Gl Tchiani, comme Assimi du Mali et Traoré du Faso a lui aussi évoqué la menace terroriste et l’inefficacité tactique du président face au terrorisme pour justifier son coup d’Etat.

Évidemment, comme pour les deux précédentes, les nouvelles autorités nigériennes demandent aussi tôt le retrait des forces françaises du territoire. On comprend dès lors tout le sens de la théorie des dominos. Dans notre cas, elle constitue clairement le basculement des pays autrefois dans la sphère d’influence française vers celle de la Russie.

Bien sûr, la question qui nous vient à l’esprit est, est-ce le bon choix pour résoudre nos problèmes sécuritaires ? Sécuritaires, par ce que la sécurité est la condition sine-qua-non à tout désir de développement.

Nous devons apprendre à réinventer l’imaginaire africaine, l’adapter à la réalité, la rendre plus pragmatique. L’émotion et la naïveté ne sauraient conduire le destin de tout un peuple, toute une génération. La configuration géopolitique n’est pas une guerre du bien contre le mal. Certainement pas. Ceux qui pensent que David vient à la rescousse de l’Afrique pour combattre et la débarrasser du grand Goliath, je vous invite à vous détacher de la vertu cartésienne et faire face à l’immoralité de la géopolitique. « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère » Ainsi parlait le capitaine Thomas Sankara.  Ne nous y trompons pas. Ce qui se joue au Sahel, précisément dans notre sous-région n’est rien d’autre que le positionnement des puissances extérieures. Des puissances qui considèrent notre région comme un terrain de bataille géopolitique pour étendre leurs influences. Face à ces prédateurs, notre position doit être rationnelle, guidée par nos intérêts et par le bien-être de nos peuples. C’est naïf de croire que la France ou la Russie sont nos amis, comme le colon l’a fait croire à nos ancêtres. De Gaulle lui-même, nous le dit en ces termes « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Ce principe est aussi vieux que le monde. Sun Tzu dans son remarquable livre, l’art de la guerre, nous confirme cela. « Il existe des intérêts permanents, mais pas d’ami éternel ». Rappelez-vous, avant le coup d’Etat au Niger, cet État était à couteau tiré avec le Mali. Mais aujourd’hui le Mali est prêt à défendre le Niger contre une possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger.  La géopolitique n’est pas une science exacte. Les positions varient en fonction des intérêts, même s’il faut flirter avec le diable pour assurer le bien-être être de son peuple.  Notre position doit être une position africaine.

Nous aspirons à une Afrique libre, indépendante, responsable et surtout lucide dans le choix stratégique de ses partenaires.

Je termine cet article avec la célèbre pensée de Cheick Anta Diop, que tout africain devrait s’approprier. « Armez-vous de sciences jusqu’à la dent. À formation égale, la vérité triomphe. »

Konaté ABDOURRAHIM

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NIGER: Emanuel Macron cède aux injonctions du Général Tchiani

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Général Abdourahamane Tchiani, Chef de l´Etat du Niger et Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

Le Bras de fer qui opposait le peuple du Niger au gouvernement de monsieur Emanuel Macron, vient de connaitre son dénouement.

En effet, depuis près de deux mois les nouvelles autorités du Niger qui ont renversé Mohamed Bazom ont mis fin à l´accréditation de l´ambassadeur de Macron dans leur pays. Le président français qui disait ne pas reconnaitre les militaires au pouvoir à Niamey avait catégoriquement rejeté l´idée d´un rappel de son ambassadeur.

Le rapport de force qui opposait le pouvoir de la junte nigérienne conduite par le Général Tiani, au président français est pour l´heure à l´avantage du gouvernement du Niger et de son peuple. Hier dimanche 24 septembre 2023, monsieur Emanuel Macron a décidé de rappeler son ambassadeur et annoncé que les 1500 militaires français présents aux Niger seraient rapatriés d’ici à la fin de l’année.

Dans le même le Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie CNSP a annoncé l´interdiction du survole de son territoire par les avions français. Cette nouvelle décision oblige le gouvernement de Macron à négocier avec le Général Tiani et ses hommes.

Leadernewsci

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Qui est Ali Mahamane Lamine Zeine, le nouveau premier ministre du Niger ?

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Ali Mahamane Lamine Zeine, nouveau premier nigérien

Depuis le 27 juillet 2023, le Général Abdourahamane Tchiani, chef du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui a déposé Bazoum, est le nouveau Chef de l´État du Niger. Alors que les sanctions pleuvent sur le pays, les militaires au pouvoir, adoubés par le peuple, avancent avec assurance. De ce fait, le 7 Août 2023 le Général Tchiani a nommé Ali Mahamane Lamine Zeine au poste de Premier ministre de la transition.

Qui est Ali Mahamane Lamine Zeine, le nouveau premier ministre du Niger ?

Ali Lamine Zeine est né en 1965 à Zinder, diplômé du Centre d’études financières, économiques et bancaires de Marseille et Paris-I,
il a également été représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Tchad. D´abord directeur de cabinet de l´ancien président Mamadou Tandja, il fut nommé au gouvernement en tant que ministre de l’Économie et des Finances le 24 octobre 2003.

Le 18 février 2010, Mamadou Tandja est évincé par un coup d’État militaire et son gouvernement est dissous. Ali Zeine l’un des trois principaux ministres de Tandja, qui n’est pas rapidement libéré de sa résidence surveillée dans les jours qui suivent le coup d’État. Selon l’un des chefs de la junte, le colonel Djibrilla Hamidou Hima, les ministres « encore sous surveillance » auraient détenu des « portefeuilles très sensibles » et il était donc nécessaire « d’assurer leur sécurité ». Le MNSD ex-parti au pouvoir avait demandé et obtenu la libération de Zeine, Tandja et les autres emprisonnés.

À 58 ans, l’économe Ali Mahamane Lamine Zeine va diriger un gouvernement pour la toute première fois. Il devra former un gouvernement dans les jours à venir.

Les attentes sont nombreuses surtout avec l´embargo de la CEDEAO et l´asphyxie financière imposée par l´Union Économique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).

Saint Léo

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