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Côte d´Ivoire/Contre le 3ème MANDAT: Femmes Marche le vendredi 21 Août 2020

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Déclaration des partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne relative à la répression des manifestations pacifiques de la société civile contre la candidature de M. Alassane Dramane Ouattara a un troisième mandat

Les Plateformes politiques CDRP, EDS, GPS  et les partis politiques URD et LIDER, ont examiné la situation sociopolitique nationale, notamment à la suite des violentes répressions des marches pacifiques initiées par la société civile appuyée par les organisations de jeunesses des Partis et groupements politiques de l’opposition, pour protester contre la violation de la Constitution de la République de Côte d’Ivoire par M. Alassane Dramane OUATTARA qui veut briguer un troisième mandat, après son deuxième et dernier mandat.

  1. L’Opposition ivoirienne salue et félicite la société civile, les jeunes, les militants de la Diaspora et l’ensemble des démocrates ivoiriens pour leur grande mobilisation et leur détermination à s’opposer à la violation de leur loi fondamentale.
  2. Les Plateformes et les partis politiques notent que les manifestions éclatées généralisées observées, depuis le jeudi 13 Août 2020, sur l’ensemble du territoire national et à l´extérieur du pays, montrent que les ivoiriens, dans leur écrasante majorité, rejettent et s’opposent sans ambiguïté à l’idée d’un troisième mandat anticonstitutionnel de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.
  3. Les plateformes EDS, CDRP, GPS et les partis politiques URD et LIDER condamnent les violentes répressions et les tueries de manifestants aux mains nues, perpétrée par des milices se faisant appeler « microbes » et se réclamant ouvertement du régime du RHDP unifié et déplorent le manque d’encadrement de ces marches pacifiques par les forces régulières.
  4. Les plateformes CDRP, EDS et GPS ainsi que les partis politiques URD et LIDER s’inclinent devant les dépouilles, saluent la mémoire des victimes de cette barbarie, souhaitent prompt rétablissement aux blessés et expriment leur solidarité et leur compassion aux familles endeuillées et aux personnes ayant subies des préjudices.

5. Les plateformes EDS, CDRP, GPS les partis politiques URD et LIDER, exigent la libération immédiate de tous les                jeunes, des responsables politiques et de la Société civile dont Madame GBALLET Pulchérie, Présidente de l’ONG               ACI et Madame Anne Marie BONIFON, Coordonnatrice de GPS Côte d’Ivoire ainsi que toutes les femmes détenues.

6. L’Opposition ivoirienne dénonce la volonté manifeste du pouvoir RHDP Unifié de travestir le caractère                                  démocratique et républicain de ces manifestations pacifiques, en tentant de manipuler les populations afin de faire            glisser les événements vers un conflit intercommunautaire et/ ou religieux.

7. Les plateformes CDRP, EDS et GPS ainsi que les partis politiques URD et LIDER, informent l’opinion nationale et              internationale que la crise pré- électorale observée en Côte d’Ivoire est née du refus du Président Alassane Dramane          OUATTARA de respecter la Constitution du 08 novembre 2016 et d’organiser des élections transparentes et                          démocratiques.

8. Les plateformes EDS, CDRP, GPS et les partis politiques URD et LIDER, soucieux d’épargner à la Côte d’Ivoire une           autre crise sociopolitique, de préserver et de consolider la démocratie, réaffirment leur ferme détermination à faire             barrage au projet inacceptable de Monsieur Alassane Dramane OUATTARA de briguer un troisième mandat, au                   mépris de notre constitution et de la volonté du peuple ivoirien.

9. A cette fin, l’opposition ivoirienne annonce, dans le strict respect des dispositions de l’article 20 de la Constitution,            des manifestations démocratiques de masse sur toute l’étendue du territoire national, qui débutent le vendredi 21                août  2020, par la marche des organisations des femmes des partis et groupements politiques de l’opposition (EDS,            CDRP, GPS, URD et LIDER), à Abidjan.

Ces manifestations de l’opposition ivoirienne et de tous les démocrates portent sur les revendications suivantes :

a- La renonciation de M. Alassane Dramane OUATTARA à briquer un troisième mandat ;

b- La démission du Président de la Commission chargée des élections et la mise en place d’un nouveau bureau                           consensuel de la CEI ;

c- L ’audit international de la liste électorale 2020.

d- Le retour de l’ensemble des exilés politiques avec à leur tête, le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre                     SORO Guillaume, le Ministre Charles Blé Goudé et le Maire Noël Akossi Bendjo ;

e- La libération de toutes les personnes arrêtées lors des manifestations démocratiques depuis le jeudi 13 aout 2020 ;

f- La libération de tous les Députés incarcérés par le régime OUATTARA, sans la levée de leurs immunités                                  parlementaires ;

g- La libération de tous les prisonniers politiques civils et militaires de la crise post- électorale de 2010 en passant par             le 23 décembre 2019 jusqu’à ce jour.

10. Les plateformes CDRP, EDS, GPS et les partis politiques URD et LIDER appellent tous leurs militants, militantes,               Sympathisants et sympathisantes, toutes les forces démocratiques et l’ensemble des ivoiriens attachés à la liberté, à           la démocratie et à l’Etat de droit, à se mobiliser pour participer massivement à la marche des femmes, du vendredi             21 aout 2020 et à toutes les autres manifestations ultérieures de l’opposition ivoirienne.

Ensemble prenons notre destin en main pour sauver notre pays, la Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 18 aout 2020

Pour la CDRP

Ouattara Gnonzié

Pour EDS

Pr Georges Armand OUEGNIN

Pour l’URD

Mme Daniel BONI CLAVERIE

Pour LIDER

Mme Monique GBEKIA

Pour le GPS

Mme KONE Minata Epse ZIE

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Nationale

Côte d´ivoire, comment Alassane Ouattara va verrouiller 2025?

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Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d´Ivoire

Après les élections régionales, municipales et sénatoriales, le president de la République monsieur ALassane Ouattara a tenu un Conseil des Ministre le Jeudi 28 Septembre 2023. 

Le gouvernement ivoirien fait face au scandale du stade de Ebimpé, à celui du racket et de l´extorsion de fonds orchestré par des unités de  son armée. Des scandales de trop qui ne laissent personne indifférent dans le pays . C´est dans ce contexte que  M. Alassane Ouattara annonce un remaniement à deux ans des prochaines élections présidentielles.

En effet, lors de cette réunion le Chef de l´État, Alassane Ouattara, a annoncé, un remaniement ministériel prévu dans les prochaines semaines, après la mise en place du Sénat. Bien avant, le Chef de l´Etat procedera à la nomination du nouveau président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Grand Chancelier de l’Ordre National et celle du président de la Cour de Cassation.

Au déla de l´autosatisfeci ce remaniement semble indiquer  que le Chef de l´État affuterait ses armes pour les élections présidentielles de 2025.

Pour l´heure rien n´a filtré quant à la liste définitive et surtout au nombre de ministres, ce qui ouvre la porte à toute sorte de spéculation.

Saint Léo

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Internationale

Afrique de l´Ouest: La sous-région en tension, quel choix géostratégique?

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Konaté ABDOURRAHIM, Analyste en science politique

La théorie des dominos est une théorie géopolitique américaine énoncée au XXème siècle, selon laquelle le basculement idéologique d’un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins, selon un effet domino.

La configuration géopolitique actuelle de notre région est l’illustration parfaite de ce concept de l’ancien président américain Eisenhower.

En effet, depuis maintenant trois ans, nous assistons à une rémanence des coups d’Etats dans notre région, notamment dans les républiques francophones.  D’abord le Mali, après un double coup d’Etat, les nouvelles autorités du pays, à leur tête le colonel Assimi Goïta dénoncent la présence de la force Barkane sur le sol malien en pointant du doigt son inefficacité face à la recrudescence des attaques terroristes qui endeuillent le pays. Elles se tournent vers les mercenaires Wagners, parrainée par la Russie.

Ensuite le Burkina Faso, des officiers, au nom de l’insécurité grandissante dans le pays ont déposé le président Roch Marc Kaboré. L’homme à la manœuvre est le colonel Damiba. Jugé inefficace et trop docile à la France, il sera à son tour renversé par un coup d’Etat dirigé par le jeune officier, capitaine Traoré Ibrahim. Une fois aux affaires, il va suivre les traces de son grand voisin et demande à l’Élysée le retrait de ses troupes stationnées sur le territoire burkinabé.

On comprend bien que par ces actions, l’allié potentiel sera encore la Russie. Aujourd’hui c’est le président Mohamed Bazoum qui vient d’être déposé par un putsch orchestré par le commandant de la garde présidentielle. Le Gl Tchiani, comme Assimi du Mali et Traoré du Faso a lui aussi évoqué la menace terroriste et l’inefficacité tactique du président face au terrorisme pour justifier son coup d’Etat.

Évidemment, comme pour les deux précédentes, les nouvelles autorités nigériennes demandent aussi tôt le retrait des forces françaises du territoire. On comprend dès lors tout le sens de la théorie des dominos. Dans notre cas, elle constitue clairement le basculement des pays autrefois dans la sphère d’influence française vers celle de la Russie.

Bien sûr, la question qui nous vient à l’esprit est, est-ce le bon choix pour résoudre nos problèmes sécuritaires ? Sécuritaires, par ce que la sécurité est la condition sine-qua-non à tout désir de développement.

Nous devons apprendre à réinventer l’imaginaire africaine, l’adapter à la réalité, la rendre plus pragmatique. L’émotion et la naïveté ne sauraient conduire le destin de tout un peuple, toute une génération. La configuration géopolitique n’est pas une guerre du bien contre le mal. Certainement pas. Ceux qui pensent que David vient à la rescousse de l’Afrique pour combattre et la débarrasser du grand Goliath, je vous invite à vous détacher de la vertu cartésienne et faire face à l’immoralité de la géopolitique. « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère » Ainsi parlait le capitaine Thomas Sankara.  Ne nous y trompons pas. Ce qui se joue au Sahel, précisément dans notre sous-région n’est rien d’autre que le positionnement des puissances extérieures. Des puissances qui considèrent notre région comme un terrain de bataille géopolitique pour étendre leurs influences. Face à ces prédateurs, notre position doit être rationnelle, guidée par nos intérêts et par le bien-être de nos peuples. C’est naïf de croire que la France ou la Russie sont nos amis, comme le colon l’a fait croire à nos ancêtres. De Gaulle lui-même, nous le dit en ces termes « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Ce principe est aussi vieux que le monde. Sun Tzu dans son remarquable livre, l’art de la guerre, nous confirme cela. « Il existe des intérêts permanents, mais pas d’ami éternel ». Rappelez-vous, avant le coup d’Etat au Niger, cet État était à couteau tiré avec le Mali. Mais aujourd’hui le Mali est prêt à défendre le Niger contre une possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger.  La géopolitique n’est pas une science exacte. Les positions varient en fonction des intérêts, même s’il faut flirter avec le diable pour assurer le bien-être être de son peuple.  Notre position doit être une position africaine.

Nous aspirons à une Afrique libre, indépendante, responsable et surtout lucide dans le choix stratégique de ses partenaires.

Je termine cet article avec la célèbre pensée de Cheick Anta Diop, que tout africain devrait s’approprier. « Armez-vous de sciences jusqu’à la dent. À formation égale, la vérité triomphe. »

Konaté ABDOURRAHIM

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Nationale

Stade d´Ebimpé: LeopoldVII Abrotchi demande le limogeage du Ministre

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Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

L´affaire du stade d´Ebimpé a fait couler beaucoup d´encre et de salive en Côte d´Ivoire, mais surtout de nombreux ivoiriens n´en revenait pas de la déclaration du porte-parole du gouvernement qu affirmait péremptoirement que personne ne sera sanctionnée pour une pluie exceptionnelle. Le Président du parti politique ivoirien Alternative Nouvelle pour la Côte d´Ivoire a dans une lettre ouverte adressée au président de la République monsieur Alassane Ouattara demandé le limogeage du Ministre des sports.

Ci-dessous l´integralité de sa missive à attention de au Chef de l´État, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.

Objet : Demande de Limogeage du ministre des Sports de Côte d’Ivoire

Excellence, Monsieur le Président,

La construction du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, officiellement inauguré le 3 octobre 2020, a coûté au contribuable ivoirien la somme colossale de 143 milliards. Sa réhabilitation, seulement 13 mois après, a englouti 20 milliards supplémentaires.

Excellence Monsieur le Président,

Le peuple de Côte d’Ivoire se retrouve, une fois de plus, face à une déception cuisante. En effet, le mardi 12 septembre 2023, lors du match amical Côte d’Ivoire – Mali, le stade fraîchement rénové a été le théâtre d’une véritable tragédie. La pluie s’est abattue, révélant les graves lacunes des travaux de réfection de la pelouse. Le système de drainage, manifestement inexistant, s’est avéré défaillant. Ce fut une honte, criée de tous côtés.

Malgré plusieurs mois de travaux et le premier test, une pluie d’une durée inférieure à 30 minutes, la cabine de presse et certaines zones du stade ont été inondées, devenant ainsi inutilisables. Au lieu de la pelouse hybride de qualité mondiale promise, pour laquelle 20 milliards avaient été investis, les Ivoiriens ont découvert une pelouse naturelle de piètre qualité.

Le Ministre des Sports, un expert autoproclamé dans son domaine, avait déclaré avec une assurance convaincante que : « Ce montant s’explique par notre décision de refaire intégralement la pelouse aux normes internationales, en utilisant de nouvelles techniques pour obtenir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à posséder une telle pelouse. De plus, d’autres travaux ont été programmés pour faire de ce stade l’un des meilleurs au monde. » Cependant, la réalité contraste vivement avec ces déclarations.

Excellence Monsieur le Président,

Nous souhaitons attirer votre attention sur la tendance à minimiser les efforts consentis par le contribuable ivoirien par le ministre des Sports. En effet, dans l’après-midi du jeudi 14 septembre 2023, après ses excuses publiques, votre ministre des Sports a annoncé devant la presse nationale et internationale que la remise en état de la pelouse n’a coûté que 2 000 000 000 FCFA, au lieu des 20 000 000 000 FCFA précédemment annoncés. Cette contradiction remet en question l’appel devant le Sénat pour une rallonge budgétaire de 20 milliards FCFA destinée à la rénovation complète. Qui assumera les coûts de cette nouvelle réhabilitation ? Où est passé le reste des 20 milliards supplémentaires obtenus ? À quoi cet argent a-t-il été réellement alloué, puisque votre Ministre soutient que 2 000 000 000 FCFA ont suffi pour cette tâche ? De plus, un bon d’exécution de 8 501 429 180 FCFA circule sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses interrogations légitimes parmi les Ivoiriens. Le ministre des Sports a perdu la confiance du peuple.

Excellence Monsieur le Président,

Compte tenu de ce qui précède et des dépenses excessives engagées pour mettre en conformité le Stade d’Ebimpé, soit un total de 163 milliards, nous sollicitons respectueusement votre intervention afin de limoger purement et simplement votre ministre des Sports pour son inefficacité dans la gestion de la rénovation de la pelouse. Il n’a pas respecté les engagements pris devant la représentation nationale, et il donne l’impression d’agir avec légèreté dans cette affaire. Pour des travaux d’une telle médiocrité, coûtant seulement 2 milliards de FCFA, il est impératif qu’il soit relevé de ses fonctions. De plus, nous vous prions instamment de diligenter une enquête technique et financière sur tous les ouvrages sous sa responsabilité. En ces temps de difficultés économiques, où le pouvoir d’achat des Ivoiriens est sérieusement affecté par une inflation incontrôlée, il est crucial de restaurer la confiance du peuple. Dans tous les cas, nous prévoyons de remporter les élections en 2025 et de rétablir une gouvernance transparente dans la gestion des affaires publiques.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération.

Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

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