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Élection Presidentielle 2020: Éric Dohou invite les ivoiriens à choisir Mamadou Koulibaly

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Éric Dohou, Conseiller spécial du Délégué Général de LIDER

À l´approche de l´élection présidentiel, conscient de l´importance du choix des ivoiriens, Éric Dohou, conseiller spéciale du délégué général de LIDER, appelle les populations à faire le bon choix, qui n´est autre que Mamadou Koulibaly.

Dans son ouvrage de référence L’Origine des Espèces, Charles Darwin présente sa théorie de l’évolution basée sur ce qu’il appelle la sélection naturelle. Tout système de sélection étant une combinaison de deux variables, le décisionnaire et les critères de sélection, plus le choix de ces deux variables est pertinent, plus le résultat obtenu est proche de l’objectif de départ de la sélection. Dans le cas de la sélection naturelle, cela donne :
– le décisionnaire : Mère nature
– les critères de sélection : les capacités physiques de survie et de reproduction.
– le résultat : les individus les plus forts et les plus résistants aux conditions de vie survivent et perpétuent leur lignée.
Avec le temps, l’évolution de l’homme et des sociétés qu’il a bâti nous a fait abandonné la sélection naturelle pour passer à un nouveau type de sélection : la sélection sociale.
– le décisionnaire : La société
– les critères de sélection : ils sont multiples et dépendent de chaque société. On peut citer l’ascendance, le statut social, la couleur de la peau, l’argent, l’intelligence, le courage, etc.
– le résultat : les individus les plus forts et les plus influents forgent un modèle de société dominant avec ses qualités et ses avantages, ses tares et ses déséquilibres.
L’élection présidentielle est une forme de sélection sociale. La société ivoirienne d’aujourd’hui et dans laquelle nous vivons est, par déterminisme, le résultat de tous les choix politiques que nous avons fait au cours de l’histoire. Si le résultat actuel ne vous convient pas, cela veut simplement dire qu’une des variables pose problème. Il est clair qu’il ne s’agit pas du choix du décisionnaire. Il est et doit toujours rester le peuple souverain. Il nous reste donc à nous pencher sur la seconde variable : les critères de sélection. A-t-on toujours privilégié les bons critères? J’ai mon idée sur la réponse mais je vous laisse vous faire votre propre avis.
Hier je suis tombé sur deux analyses concernant l’élection présidentielle d’octobre 2020. La première est une vidéo de Gbi de Fer et la seconde est une publication d’un militant du RHDP expliquant comment ce parti va gagner au 1er tour. Toutes deux se parent de réalisme politique pour analyser le résultat probable de l’élection au regard de critères ethniques, religieux et démographiques. A les entendre, je devrais, en bon mangeur d’escargot, suivre aveuglément Patrick Achi et donc par conséquent votre pour le RHDP. Je dois être un mauvais attié alors parce que mon candidat est un sénoufo qui s’appelle Koulibaly.
Les ivoiriens ont déjà commencé à changer leurs critères de sélection politique. Il est temps pour vous aussi, chers analystes politiques de changer vos critères d’analyse. Ou alors si vous voulez conserver les anciennes, proposez nous alors une analyse sur ces nouvelles ethnies désormais présentes partout en Côte d’Ivoire :
– les chômeurs et travailleurs précaires.
– les exclus du système de santé.
– les diplômés mal formés.
– les jeunes entrepreneurs désabusés.
– les enseignants découragés.
– les martyrs d’une justice aux ordres.
– les victimes de la corruption.
– les otages des quartiers aux indices de sécurité genevois.
– les dégoûtés d’une télévision nationale constamment sous haut-patronnage.
– les souffre-douleurs de l’expropriation capitaliste.
– les trahis d’une émergence dont on ne parle plus.
– les prisonniers des corbillards du transport public
– et les autres…
Ceux-là aussi votent. Ne l’oubliez pas.
Éric Dohou
Nota: Le lien de la vidéo de Gbi de Fer

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Internationale

Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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Nationale

Côte d´Ivoire: A qui appartiennent les 3.000 Tonnes de Nitrate d´ammonium?

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Le Zimrida, un bateau battant pavillon pour la Barbade, doit accoster ce lundi 06 janvier 2025 dans le port d’Abidjan dans la capitale économique de la Côte d´Ivoire. Chargé de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière dangereuse qui a dévasté une partie du port de Beyrouth au Liban.

Le navire doit déchargé au port à Abidjan 3 000 tonnes du produit hautement explosif, selon un communiqué des autorités portuaires qui expliquent que cette matière utilisée comme « fertilisant dans l’agriculture ».

Selon le média français, France 24 « À la suite d’allégations faisant état d’une avarie de la cargaison transportée et par précautions en vue de protéger les populations et les biens », le port annonce que le navire restera pour l’heure « en rade extérieure, en dehors des eaux ivoiriennes ».

Pour de nombreux ivoiriens le Zimrida pourait cacher un autre Porbo Koala, le cargo affrété par la société suisso-néerlandaise Trafigura, qui avait débarqué à Abidjan plus de 500 m3 de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures.

Les autorités ivoiriennes qui ont du mal à rassurer la population, ont prévu une réunion ce lundi matin avec le propriétaire de la marchandise et le transporteur du dangereux produit pour disent-ils un examen approfondi.

Saint Leo @leadernewsci

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Politique

Alassane Ouattara a-t-il réellement annoncé le depart de l´armée française?

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L´armée française ne quittera pas la Côte d´Ivoire de ci-tôt, en tout cas, il n´en n´est pas question pour l´heure. Cette réalité relayée à démi mot par le confrère français Lemonde a été une douche froide pour les nombreux ivoiriens qui ont mal interprété l´annonce du chef de l´Etat Son Excellence Alassane Ouattara.

En effet, dans son allocution traditionnelle de fin d´année, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française du 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine) située dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. Il n´est donc pas question d´un retrait définitif des Forces Française en Côte d´Ivoire.

Notre confrère le monde confirme cette analyse en affirmant qu´ « En Côte d’Ivoire, la présence militaire française s’allège mais ne disparaît pas ». Cet allègement fait partie de la stratégie de présence militaire de la France, éviter toute présence ostentatoire en Afrique. Il s´agit de remodeler la disposition militaire. Pour l´heure, bien malin est celui qui saura dire jusqu´où ira l´ambiguïté stratégique française.

L´armée française est de plus en plus affaiblie sur le continent africain ou elle n´a pas bonne presse. Elle a été chassée dans trois de ses anciennes colonies que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l´AES (Alliance des Etats du Sahel).

Saint Leo @Leadernewsci

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