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Gouvernement d´Union: Yacourwa Boue Kone, Vice-Président de Lider met en garde

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Yacourwa Boue Kone, Vice-Président de Lider

M. Alassane OUATTARA a fait son discours la veille de la date anniversaire de l’indépendance. Prétextant du décès subit de AGC, il a violé la constitution arguant d’un cas de force majeure.

La mascarade électorale qui s’en est suivie ainsi que la répression violente, sanglante et meurtrière de l’expression populaire et politique ont transformé le rendez vous démocratique en coup d’état pur et simple.

Le RHDP étant connu pour être à l’extrême limite du droit et de la légalité, l’échéance électorale d’octobre 2020 aurait pu être l’occasion de son rachat devant l’histoire.
En piétinant la règle de droit, le régime du RHDP a manqué aux principes de la légalité. Ceux-ci veulent que, en RCI en temps de paix, l’exercice du pouvoir dérive de la constitution et de ses avenants mais aussi et surtout suffrage universel qui est le juge en dernier ressort en démocratie pluraliste.
Et comble du malheur, la diplomatie française qui demande habituellement et systématiquement un retour rapide à l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions crescendo est restée curieusement silencieuse. M. Le Drian, Ministre des Affaires étrangères de la République Française, manifestant un racisme particulièrement anachronique, s’est permis de qualifier l’injure au peuple de Côte d’Ivoire, de « processus démocratique en cours ». Pour sa part, Emmanuel Macron, oubliant les vertus universalistes de son pays, a adressé ses chaleureuses félicitations à son homologue et ami ivoirien après le coup d’état du 31 octobre, et ce, au mépris des rapports successifs alarmants de Amnesty International.
De ce qui précède, on peut déduire la réalité d’une collusion évidente du pouvoir français avec le régime sortant.
Qu’à cela ne tienne ! Pour l’heure, l’opposition ivoirienne fait droit au jugement de Salomon au nom de son amour pour le pays ; elle privilégie le dialogue direct. Une telle posture est à encourager.
Toutefois, il faut appeler à la vigilance de tous car nous savons qu’un dialogue de sourds sans garde-fous contraignants pour ceux qui rusent avec la démocratie accouchera d’une souris.
Les expériences passées nous enseignent. Riches de l’histoire des vrais-faux dialogues de Marcoussis, Lomé, Accra, Ouagadougou, etc., nous savons que ce type de tractations en cours mènera à un gouvernement hétéroclite dit d’union sur fond d’arrangements avec la Loi. Or les arrangements avec la Loi n’ont jamais été la solution en démocratie républicaine.
Nul n’ignore par ailleurs que les gouvernements d’union sont de puissants incubateurs ou fleurissent la pensée unique, le parti unique et le règne de la ploutocratie et la faillite programmée des institutions républicaine.

C’est pourquoi, nous à LIDER, luttons de façon permanente pour le respect strict de la Constitution, voie unique pour garantir à chaque ivoirienne et ivoirien la protection de ses libertés fondamentales.

Yacourwa Boue Kone, Vice-Président de Lider

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Internationale

Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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Nationale

Côte d´Ivoire: A qui appartiennent les 3.000 Tonnes de Nitrate d´ammonium?

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Le Zimrida, un bateau battant pavillon pour la Barbade, doit accoster ce lundi 06 janvier 2025 dans le port d’Abidjan dans la capitale économique de la Côte d´Ivoire. Chargé de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière dangereuse qui a dévasté une partie du port de Beyrouth au Liban.

Le navire doit déchargé au port à Abidjan 3 000 tonnes du produit hautement explosif, selon un communiqué des autorités portuaires qui expliquent que cette matière utilisée comme « fertilisant dans l’agriculture ».

Selon le média français, France 24 « À la suite d’allégations faisant état d’une avarie de la cargaison transportée et par précautions en vue de protéger les populations et les biens », le port annonce que le navire restera pour l’heure « en rade extérieure, en dehors des eaux ivoiriennes ».

Pour de nombreux ivoiriens le Zimrida pourait cacher un autre Porbo Koala, le cargo affrété par la société suisso-néerlandaise Trafigura, qui avait débarqué à Abidjan plus de 500 m3 de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures.

Les autorités ivoiriennes qui ont du mal à rassurer la population, ont prévu une réunion ce lundi matin avec le propriétaire de la marchandise et le transporteur du dangereux produit pour disent-ils un examen approfondi.

Saint Leo @leadernewsci

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Politique

Alassane Ouattara a-t-il réellement annoncé le depart de l´armée française?

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L´armée française ne quittera pas la Côte d´Ivoire de ci-tôt, en tout cas, il n´en n´est pas question pour l´heure. Cette réalité relayée à démi mot par le confrère français Lemonde a été une douche froide pour les nombreux ivoiriens qui ont mal interprété l´annonce du chef de l´Etat Son Excellence Alassane Ouattara.

En effet, dans son allocution traditionnelle de fin d´année, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française du 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine) située dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. Il n´est donc pas question d´un retrait définitif des Forces Française en Côte d´Ivoire.

Notre confrère le monde confirme cette analyse en affirmant qu´ « En Côte d’Ivoire, la présence militaire française s’allège mais ne disparaît pas ». Cet allègement fait partie de la stratégie de présence militaire de la France, éviter toute présence ostentatoire en Afrique. Il s´agit de remodeler la disposition militaire. Pour l´heure, bien malin est celui qui saura dire jusqu´où ira l´ambiguïté stratégique française.

L´armée française est de plus en plus affaiblie sur le continent africain ou elle n´a pas bonne presse. Elle a été chassée dans trois de ses anciennes colonies que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l´AES (Alliance des Etats du Sahel).

Saint Leo @Leadernewsci

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