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Présidentielle2020 : Déclaration de l’opposition, des syndicats et de la société civile

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Présidentielle2020 : Déclaration de l’opposition, des syndicats et de la société civile

Abidjan- 20 septembre 2020, la coalition de l´opposition ivoirienne, des syndicats et des organisations de la société civile se sont réunis à la maison du parti du Parti Démocratique de Côte d´Ivoire(PDCI) pour analyser la situation sociopolitique du pays et surtout décider de la marche à suivre suite à la décision du Conseil Constitutionnel. À l´issu de cette rencontre une déclaration conjunte a été lue.

Déclaration

  1. Le 6 août 2020, à la faveur du traditionnel message à la Nation, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Chef de l’Etat sortant, a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, reniant ainsi l’engagement qu’il avait pris devant la représentation nationale réunie en Congrès le 05 mars 2020 à Yamoussoukro de ne pas briquer un nouveau mandat, mais, plus grave, en violation de la Constitution qu’il a lui-même fait voter en novembre 2016.2. Depuis cette annonce, les populations ivoiriennes, choquées par ce reniement de la parole donnée et soucieuses de préserver la loi fondamentale de notre pays, sont descendues spontanément dans les rues d’Abidjan et celles de la plupart des villes de l’intérieur du pays, pour manifester pacifiquement et dire « Non » à ce projet illégal de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.

    3. Ces manifestations pacifiques et légitimes, qui continuent à ce jour et qui gagnent de plus en plus en intensité, sont réprimées dans le sang par les forces de l’ordre aidées par des miliciens du RHDP unifié appelés « microbes », armés de gourdins et de machettes. Le bilan de cette barbarie du régime RHDP unifié fait état de plus d’un vingtaine de morts, de nombreux blessés graves, de destructions massives de biens publics et privés. Ces violentes répressions ont été accompagnées par de nombreuses interpellations, voire des enlèvements, avec à la clé l’incarcération de nombreux responsables de l’opposition et de la Société Civile, notamment Madame Pulchérie Gbalet de l’ACI, Madame Anne Marie Bonifon de GPS et plus récemment, Monsieur Koua Justin, Secrétaire Général Adjoint du FPI, actuellement détenu à la prison de Boundiali, dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

    4. C’est dans ce contexte de tension sociopolitique, qui fait planer un réel péril sur la Côte d’Ivoire, qu’est intervenue la décision N° CI- 2020-EP-009/14-09/SG du 14 septembre 2020 du Conseil Constitutionnel, portant publication de la liste définitive des candidats à l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020.

    5. Au terme de ladite décision, le Conseil Constitutionnel, au lieu de contribuer à l’apaisement des tensions en disant le droit, conformément à la Constitution, s’est laissé instrumentaliser par le pouvoir RHDP unifié en déclarant, arbitrairement, irrecevables les candidatures de quarante (40) postulants sur quarante-quatre (44), tout en validant, dans le même temps, la candidature illégale et anticonstitutionnelle de Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Parmi les candidatures rejetées figurent notamment celles du Président Laurent Gbagbo, du président Mamadou Koulibaly, du Premier ministre Guillaume Soro, des Ministres Gnamien Konan, Albert Mabri Toikeusse Abdallah et Marcel Amon Tanoh.

    6. Cette décision inique du juge électoral a choqué la classe politique et l’ensemble des Ivoiriens. Elle confirme l’inféodation du Conseil Constitutionnel et de la CEI au régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et ravive les tensions sociopolitiques. Tout cela n’est pas de nature à rassurer les partis et groupements politiques de l’opposition ainsi que toutes les autres parties prenantes, sur la suite du processus électoral, notamment sur la capacité du juge Constitutionnel à proclamer des résultats sincères et conformes aux votes, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

    7. De plus, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile notent que le pouvoir RHDP unifié rechigne à exécuter l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) rendu le 15 juillet 2020 et qui enjoint l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à la réforme du bureau central de la Commission Electorale Indépendante (CEI) en permettant à l’opposition et aux organisations de la Société Civile d’y désigner librement leurs représentants et de reprendre les élections au niveau des CEI locales. Cet arrêt qui était assorti d’un délai de trois mois, avant toute élection, est ignoré jusqu’à ce jour, avec mépris, par le pouvoir RHDP unifié.

    8. Les partis et groupements politiques de l’opposition réaffirment leur ferme volonté de participer à toutes les élections en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils exigent des conditions qui garantissent des élections transparentes, régulières, démocratiques et inclusives dans le strict respect de la Constitution, notre loi fondamentale.
    En conséquence de ce qui précède, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile exigent :

    ● Le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ;

    ● La dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit ;

    ● La dissolution de l’actuelle Commission Electorale Indépendante(CEI) en raison de son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles ;

    ● L’audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020;

    ● La libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires;

    ● Le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, le Ministre Charles Blé Goudé et le Maire Noël Akossi Bendjo.

    En tout état de cause, les partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile déclarent, solennellement, qu’une réforme consensuelle profonde du cadre législatif et institutionnel des élections est un préalable catégorique à l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire.

    Les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile, soucieux de la préservation de la paix sociale :

    – prennent à témoin la communauté internationale sur la dégradation du climat social en Côte d’Ivoire, la présence de mercenaires sur le territoire national et les risques de conflits intercommunautaires et de guerre civile que le pouvoir RHDP unifié et Alassane Dramane Ouattara font courir à la Côte d’Ivoire ;

    – lancent un appel pressant à la mobilisation du peuple de Côte d’Ivoire pour faire barrage à la forfaiture et à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara ;

    – Demande enfin au peuple de Côte d’Ivoire de demeurer en ordre de bataille, se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire, conformément à la Constitution, pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

    Fait à Abidjan, le 20 septembre 2020

    Ont Signé :
    Pour la CDRP / Pour EDS
    SE Henri Konan Bédié / Pr Georges Armand Ouégnin

    Pour GPS / Pour L’URD
    Mme Koné Minata épouse Zié / Mme Danièle Boni Claverie

    Pour LIDER / Pour l’UPDCI
    Pr Mamadou Koulibaly / Dr Abdallah Mabri Toikeusse

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Nationale

Côte d´ivoire, comment Alassane Ouattara va verrouiller 2025?

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Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d´Ivoire

Après les élections régionales, municipales et sénatoriales, le president de la République monsieur ALassane Ouattara a tenu un Conseil des Ministre le Jeudi 28 Septembre 2023. 

Le gouvernement ivoirien fait face au scandale du stade de Ebimpé, à celui du racket et de l´extorsion de fonds orchestré par des unités de  son armée. Des scandales de trop qui ne laissent personne indifférent dans le pays . C´est dans ce contexte que  M. Alassane Ouattara annonce un remaniement à deux ans des prochaines élections présidentielles.

En effet, lors de cette réunion le Chef de l´État, Alassane Ouattara, a annoncé, un remaniement ministériel prévu dans les prochaines semaines, après la mise en place du Sénat. Bien avant, le Chef de l´Etat procedera à la nomination du nouveau président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Grand Chancelier de l’Ordre National et celle du président de la Cour de Cassation.

Au déla de l´autosatisfeci ce remaniement semble indiquer  que le Chef de l´État affuterait ses armes pour les élections présidentielles de 2025.

Pour l´heure rien n´a filtré quant à la liste définitive et surtout au nombre de ministres, ce qui ouvre la porte à toute sorte de spéculation.

Saint Léo

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Internationale

Afrique de l´Ouest: La sous-région en tension, quel choix géostratégique?

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Konaté ABDOURRAHIM, Analyste en science politique

La théorie des dominos est une théorie géopolitique américaine énoncée au XXème siècle, selon laquelle le basculement idéologique d’un pays en faveur du communisme serait suivi du même changement dans les pays voisins, selon un effet domino.

La configuration géopolitique actuelle de notre région est l’illustration parfaite de ce concept de l’ancien président américain Eisenhower.

En effet, depuis maintenant trois ans, nous assistons à une rémanence des coups d’Etats dans notre région, notamment dans les républiques francophones.  D’abord le Mali, après un double coup d’Etat, les nouvelles autorités du pays, à leur tête le colonel Assimi Goïta dénoncent la présence de la force Barkane sur le sol malien en pointant du doigt son inefficacité face à la recrudescence des attaques terroristes qui endeuillent le pays. Elles se tournent vers les mercenaires Wagners, parrainée par la Russie.

Ensuite le Burkina Faso, des officiers, au nom de l’insécurité grandissante dans le pays ont déposé le président Roch Marc Kaboré. L’homme à la manœuvre est le colonel Damiba. Jugé inefficace et trop docile à la France, il sera à son tour renversé par un coup d’Etat dirigé par le jeune officier, capitaine Traoré Ibrahim. Une fois aux affaires, il va suivre les traces de son grand voisin et demande à l’Élysée le retrait de ses troupes stationnées sur le territoire burkinabé.

On comprend bien que par ces actions, l’allié potentiel sera encore la Russie. Aujourd’hui c’est le président Mohamed Bazoum qui vient d’être déposé par un putsch orchestré par le commandant de la garde présidentielle. Le Gl Tchiani, comme Assimi du Mali et Traoré du Faso a lui aussi évoqué la menace terroriste et l’inefficacité tactique du président face au terrorisme pour justifier son coup d’Etat.

Évidemment, comme pour les deux précédentes, les nouvelles autorités nigériennes demandent aussi tôt le retrait des forces françaises du territoire. On comprend dès lors tout le sens de la théorie des dominos. Dans notre cas, elle constitue clairement le basculement des pays autrefois dans la sphère d’influence française vers celle de la Russie.

Bien sûr, la question qui nous vient à l’esprit est, est-ce le bon choix pour résoudre nos problèmes sécuritaires ? Sécuritaires, par ce que la sécurité est la condition sine-qua-non à tout désir de développement.

Nous devons apprendre à réinventer l’imaginaire africaine, l’adapter à la réalité, la rendre plus pragmatique. L’émotion et la naïveté ne sauraient conduire le destin de tout un peuple, toute une génération. La configuration géopolitique n’est pas une guerre du bien contre le mal. Certainement pas. Ceux qui pensent que David vient à la rescousse de l’Afrique pour combattre et la débarrasser du grand Goliath, je vous invite à vous détacher de la vertu cartésienne et faire face à l’immoralité de la géopolitique. « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère » Ainsi parlait le capitaine Thomas Sankara.  Ne nous y trompons pas. Ce qui se joue au Sahel, précisément dans notre sous-région n’est rien d’autre que le positionnement des puissances extérieures. Des puissances qui considèrent notre région comme un terrain de bataille géopolitique pour étendre leurs influences. Face à ces prédateurs, notre position doit être rationnelle, guidée par nos intérêts et par le bien-être de nos peuples. C’est naïf de croire que la France ou la Russie sont nos amis, comme le colon l’a fait croire à nos ancêtres. De Gaulle lui-même, nous le dit en ces termes « Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Ce principe est aussi vieux que le monde. Sun Tzu dans son remarquable livre, l’art de la guerre, nous confirme cela. « Il existe des intérêts permanents, mais pas d’ami éternel ». Rappelez-vous, avant le coup d’Etat au Niger, cet État était à couteau tiré avec le Mali. Mais aujourd’hui le Mali est prêt à défendre le Niger contre une possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger.  La géopolitique n’est pas une science exacte. Les positions varient en fonction des intérêts, même s’il faut flirter avec le diable pour assurer le bien-être être de son peuple.  Notre position doit être une position africaine.

Nous aspirons à une Afrique libre, indépendante, responsable et surtout lucide dans le choix stratégique de ses partenaires.

Je termine cet article avec la célèbre pensée de Cheick Anta Diop, que tout africain devrait s’approprier. « Armez-vous de sciences jusqu’à la dent. À formation égale, la vérité triomphe. »

Konaté ABDOURRAHIM

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Nationale

Stade d´Ebimpé: LeopoldVII Abrotchi demande le limogeage du Ministre

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Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

L´affaire du stade d´Ebimpé a fait couler beaucoup d´encre et de salive en Côte d´Ivoire, mais surtout de nombreux ivoiriens n´en revenait pas de la déclaration du porte-parole du gouvernement qu affirmait péremptoirement que personne ne sera sanctionnée pour une pluie exceptionnelle. Le Président du parti politique ivoirien Alternative Nouvelle pour la Côte d´Ivoire a dans une lettre ouverte adressée au président de la République monsieur Alassane Ouattara demandé le limogeage du Ministre des sports.

Ci-dessous l´integralité de sa missive à attention de au Chef de l´État, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.

Objet : Demande de Limogeage du ministre des Sports de Côte d’Ivoire

Excellence, Monsieur le Président,

La construction du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, officiellement inauguré le 3 octobre 2020, a coûté au contribuable ivoirien la somme colossale de 143 milliards. Sa réhabilitation, seulement 13 mois après, a englouti 20 milliards supplémentaires.

Excellence Monsieur le Président,

Le peuple de Côte d’Ivoire se retrouve, une fois de plus, face à une déception cuisante. En effet, le mardi 12 septembre 2023, lors du match amical Côte d’Ivoire – Mali, le stade fraîchement rénové a été le théâtre d’une véritable tragédie. La pluie s’est abattue, révélant les graves lacunes des travaux de réfection de la pelouse. Le système de drainage, manifestement inexistant, s’est avéré défaillant. Ce fut une honte, criée de tous côtés.

Malgré plusieurs mois de travaux et le premier test, une pluie d’une durée inférieure à 30 minutes, la cabine de presse et certaines zones du stade ont été inondées, devenant ainsi inutilisables. Au lieu de la pelouse hybride de qualité mondiale promise, pour laquelle 20 milliards avaient été investis, les Ivoiriens ont découvert une pelouse naturelle de piètre qualité.

Le Ministre des Sports, un expert autoproclamé dans son domaine, avait déclaré avec une assurance convaincante que : « Ce montant s’explique par notre décision de refaire intégralement la pelouse aux normes internationales, en utilisant de nouvelles techniques pour obtenir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à posséder une telle pelouse. De plus, d’autres travaux ont été programmés pour faire de ce stade l’un des meilleurs au monde. » Cependant, la réalité contraste vivement avec ces déclarations.

Excellence Monsieur le Président,

Nous souhaitons attirer votre attention sur la tendance à minimiser les efforts consentis par le contribuable ivoirien par le ministre des Sports. En effet, dans l’après-midi du jeudi 14 septembre 2023, après ses excuses publiques, votre ministre des Sports a annoncé devant la presse nationale et internationale que la remise en état de la pelouse n’a coûté que 2 000 000 000 FCFA, au lieu des 20 000 000 000 FCFA précédemment annoncés. Cette contradiction remet en question l’appel devant le Sénat pour une rallonge budgétaire de 20 milliards FCFA destinée à la rénovation complète. Qui assumera les coûts de cette nouvelle réhabilitation ? Où est passé le reste des 20 milliards supplémentaires obtenus ? À quoi cet argent a-t-il été réellement alloué, puisque votre Ministre soutient que 2 000 000 000 FCFA ont suffi pour cette tâche ? De plus, un bon d’exécution de 8 501 429 180 FCFA circule sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses interrogations légitimes parmi les Ivoiriens. Le ministre des Sports a perdu la confiance du peuple.

Excellence Monsieur le Président,

Compte tenu de ce qui précède et des dépenses excessives engagées pour mettre en conformité le Stade d’Ebimpé, soit un total de 163 milliards, nous sollicitons respectueusement votre intervention afin de limoger purement et simplement votre ministre des Sports pour son inefficacité dans la gestion de la rénovation de la pelouse. Il n’a pas respecté les engagements pris devant la représentation nationale, et il donne l’impression d’agir avec légèreté dans cette affaire. Pour des travaux d’une telle médiocrité, coûtant seulement 2 milliards de FCFA, il est impératif qu’il soit relevé de ses fonctions. De plus, nous vous prions instamment de diligenter une enquête technique et financière sur tous les ouvrages sous sa responsabilité. En ces temps de difficultés économiques, où le pouvoir d’achat des Ivoiriens est sérieusement affecté par une inflation incontrôlée, il est crucial de restaurer la confiance du peuple. Dans tous les cas, nous prévoyons de remporter les élections en 2025 et de rétablir une gouvernance transparente dans la gestion des affaires publiques.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération.

Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

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