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Transport terrestre/Augmentation anarchique des tarifs : La jeunesse de Dabou révoltée, dit NON

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Gnagne Mel Silas, Président de l´Association Jeune Adioukrou Moderne

Depuis l´instauration des mesures d´isolement du grand abidjan par le gouvernement de M. Alassane Ouattara suite à la pandemie du Covid-19, il est donné de constater une augmentation abusive des tarifs de transport sur toute l´étendue du territoire du pays.

La non reaction du gouvernement face à ce fléau semble confirmer une sorte de complicité et ou à tout le moins, l´incurie caracterielle dont on lui connaît.  À Dabou depuis ce matin une véritable levée de bouclier est constatée face à cette augmentation abusive du tarif de transport Abidjan-abou. Le tarif est passé du simple au double. De 500f desormais c´est 800f pour les plus chanceux des voyageus sinon il faudra payer 1.000f.
De quoi révolter les populations du leboutou qui ne veulent pas se laisser gruger par des transporteurs indélicats.  Ce sont les associations de la société civile qui sont en ligne de front. En premier le Bureau de la Jeunesse communale qui annonce à cet effet, une grande réunion pour demain samedi 18 juillet à 10h. À sa suite, c´est le Président de l´Association Jeune Adioukrou  Moderne (JAM) qui est monté au crénau.
Ci-dessous la copie integrale de la declaration du Président  de JAM, Gnagne Mel Silas dit Stocker La Flamme Gnagne,
TRANSPORT
AUGMENTATION DU TARIF DABOU ABIDJAN DE 500F À 800F, ENSEMBLE, DISONS NON !
Population de DABOU, il faut se lever et faire rabattre le caquet à ces transporteurs qui manquent le Leboutou.
C’est avec un étonnement plus ou froid que, la population de DABOU constate l’augmentation du tarif Dabou – Abidjan.
De 500f, aussi subitement, les transporteurs passent à 800f le transport de la ligne Babi – Brôgoss.
Nous ignorons leur raison, pour l’heure.
LA SOLIDARITÉ DANS LE MAL.
En pleine crise sanitaire où le monde financier est farouchement touché au point que celà se ressent dans la vie sociale de tous, le secteur du transport fait le Roi partout en Côte d’Ivoire en augmentant de façon répétitive le coût du transport et sous le regard impuissant du ministère sous tutelle.
En illustration :
Adjamé – Yopougon, 200f devient 400f.
Siporex – Palais, 100f devient 200f.
Adjamé liberté  – Gare de Bassam, 250f, passe à 500f.
Port Bouet – Treichville, 300f passe à 500f.
Sikensi – Abidjan, 1000f, malgré coupé d’Abidjan, est passé à 6000f.
Aujourd’hui, DABOU manifeste son mécontentement.
QUAND LES TRANSPORTEURS DE DABOU PENSENT QU’ON EST À L’ÉPOQUE DE SOCRAFF ET DE LA COMPAGNIE CTL.
Chèrs Leaders de jeunesse et d’association,
Chers commerçants et brave population du LEBOUTOU,
Chers tous, si nous ne dénonçons pas cette pratique préméditée par les agents de ce secteur, nous finirons par leur faire le lit.
C’est pourquoi, en toute intelligence, prenons de la première main cette situation et crions le manque de solidarité envers tous. Pire, le non respect du contrat social qui nous lie aux transporteurs.
À vous, non seulement vous ne construisez aucun centime de bitume partout où vous régnez en maître, mais c’est encore vous qui rendez difficile, la vie de vos concitoyens.
Pliez vous aux exigences de la population en revenant au tarif social habituel de 500F.
Aux autorités, prières prêter une oreille attentive à l’appel de vos administrés qui en souffrent déjà depuis l’arrivée de cettre crise sanitaire aussi préoccupante.
Déjà que le coût du déplacement en taxi dans cette petite commune de DABOU qui s’élève à 200F est de trop, dans la mesure où, le taxi pris au centre ville n’arrive pas dans beaucoup de quartiers, mais, prenez à bras le corps et accordez du crédit à ce son d’alarme.
À TOUS
Je vous prie de dénoncer cette méchanceté jusqu’à son rétablissement afin que, leur volonté d’ajouter une autre crise à celle que nous vivons déjà puisse accoucher d’une souris.
Sur les réseaux sociaux,
Au quartier,
Au grin,
Au marché et partout, montrons notre mécontentement.
Ainsi, nous ferons bon combat.
Merci à tous ceux qui ont emboîté le pas.
La lutte continue !
Stocker La Flamme Gnagne

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Crise au Sahel : la responsabilité de la France se confirme

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La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier

La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier. Elle agit comme un miroir brutal de l’histoire récente : la guerre de 2011 en Libye, lancée sous l’impulsion de Paris, n’était pas seulement une croisade humanitaire contre Kadhafi. Elle portait aussi les relents d’une opération d’étouffement politique.

Quand Kadhafi menaçait de parler

À l’époque, Mouammar Kadhafi multipliait les signaux qu’il disposait de preuves compromettantes sur le financement de la campagne présidentielle de 2007. La perspective d’une révélation publique planait comme une épée de Damoclès sur l’Élysée. L’intervention militaire, sous couvert de protéger la population civile, a eu pour conséquence directe de réduire au silence un dirigeant devenu trop gênant.

Le chaos libyen, matrice de l’instabilité au Sahel

La disparition du régime a plongé la Libye dans un vide sécuritaire total. Armes en circulation libre, milices incontrôlées, réseaux criminels renforcés : ce chaos a rejailli sur tout le Sahel. Du Mali au Burkina Faso, les groupes armés ont prospéré, alimentés par les stocks libyens et par l’absence d’un État central fort à Tripoli. Résultat : une décennie plus tard, la région s’enfonce toujours dans une spirale de violences et de coups d’État militaires.

Un verdict qui éclaire le passé

En condamnant Sarkozy, la justice française met en lumière l’arrière-plan douteux d’une politique étrangère dont les conséquences continuent de ravager l’Afrique. Loin d’être un simple épisode judiciaire, ce verdict souligne la responsabilité historique de la France : celle d’avoir ouvert la boîte de Pandore libyenne pour des raisons où l’intérêt général se confondait avec des calculs personnels.



Le Sahel paie aujourd’hui le prix d’une intervention dont la sincérité humanitaire apparaît de plus en plus discutable. Et si la justice française juge l’homme Sarkozy, c’est bien la mémoire collective qui juge la stratégie française en Libye : un engrenage tragique dont l’Afrique ne s’est toujours pas remise.

Herve Christ

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Santé publique: les mauvaises priorités du gouvernement ivoirien

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Le Conseil des ministres du 17 septembre 2017 a adopté un décret réglementant les transports sanitaires terrestres, aériens et maritimes.

Le Conseil des ministres du 17 septembre 2017 a adopté un décret réglementant les transports sanitaires terrestres, aériens et maritimes. Présenté comme une étape de la réforme hospitalière, ce texte devait, selon le gouvernement ivoirien, renforcer l’offre de soins et répondre aux besoins des populations.

En réalité, ce décret illustre surtout le décalage profond entre les annonces officielles et les réalités vécues par les Ivoiriens. Alors que la majorité peine à trouver une ambulance fonctionnelle ou un centre de santé, l’État se préoccupe des transports sanitaires aériens et maritimes, dont seuls quelques privilégiés pourront bénéficier, notamment les membres du gouvernement.

Pendant que les hôpitaux publics souffrent d’un manque chronique de moyens (plateaux techniques vétustes, pénurie de médecins spécialisés, déficit de médicaments), occasionnant un manque d’accès de  la majorité des populations à des soins de qualité, surtout en zones rurales, ’État met en avant un dispositif prestigieux (transport aérien/maritime), pour donner l’impression d’être engagé dans la modernisation de son système sanitaire.

Cet intérêt du gouvernement pour l’organisation des transports sanitaires, surtout ceux aériens. interpelle davantage quand on sait, qu’ils en seront les premiers bénéficiaires. En effet,  ministres et hauts fonctionnaires sont les seuls à se faire soigner à l’étranger, bénéficiant même d’accords spéciaux, comme celui signé avec Corsair, qui leur accorde des réductions sur leurs billets et sur des soins dans des hôpitaux en France.

Résultat des courses : une médecine à deux vitesses s’installe. D’un côté, le peuple abandonné à des structures vétustes et sous-financées. De l’autre, une élite qui voyage à moindre coût pour se faire soigner à l’étranger, à moindre coût.

Ce décret, loin d’être une véritable réforme de santé publique d’intérêt, apparaît comme une mesure de prestige, vitrine politique destinée à donner l’image d’un État modernisateur, sans résoudre les problèmes de fond du système hospitalier ivoirien.

Hervé Christ

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France: François Bayrou enfin nommé Premier Ministre

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François Bayrou, Premier Ministre de France

Paris – Le 13 décembre 2024, le président Emmanuel Macron a nommé François Bayrou au poste de Premier ministre, succédant à Michel Barnier, dont le gouvernement a été renversé par une motion de censure.

François Bayrou, âgé de 73 ans, est un homme politique centriste de longue date et président du Mouvement Démocrate (MoDem). Il a précédemment occupé des postes ministériels, notamment celui de ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997 et de ministre de la Justice en 2017.

Sa nomination intervient dans un contexte de blocage politique en France, avec une Assemblée nationale fragmentée entre plusieurs blocs : l’alliance de gauche, le Rassemblement national de Marine Le Pen et les alliés de Macron. Le gouvernement précédent de Michel Barnier a échoué à obtenir un soutien suffisant, conduisant à son renversement.

Dans son discours inaugural, François Bayrou a souligné l’importance de la justice sociale, du républicanisme et de la réconciliation nationale. Il a également mis l’accent sur la transparence et l’égalité des chances, promettant de rapprocher les politiques des citoyens.

Sous surveillannce démocratique de l´Assemblée Nationale, François Bayrou fait face à des défis majeurs, notamment la nécessité de former un gouvernement capable de naviguer dans un paysage politique divisé et de répondre aux préoccupations économiques et sociales pressantes du pays. Sa capacité à bâtir des consensus sera cruciale pour la stabilité politique et économique de la France.

Leadernews.ci 

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