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Université Felix Houphouët Boigny: Tension autour du sort des 5.000 etudiants non inscrits

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Immeuble abritant la présidence de l'UFHB- image d'illustration

Par Leadernewsci, le 19 Novembre 2019

Depuis plusieurs mois, près de 5 000 étudiants ivoiriens réclament la validation de leur inscription de l’année universitaire passée. Un dossier qui est monté jusqu’au Conseil des ministres et qui crée des tensions entre le ministère de l’Enseignement supérieur et l’université Félix-Houphouët-Boigny.

Pour Albert Toikeusse Mabri, le ministre de l’Enseignement supérieur, il n’y a pas d’ambiguïtés : les étudiants non inscrits l’année dernière et qui ont tout de même suivi le cursus et réussi leurs examens, peuvent passer en année supérieure. « En ce moment, ça bloque au niveau de l’université, mais la décision que j’ai prise est conforme avec l’orientation voulue par le président de la République. C’est à l’université de se soumettre aux décisions du ministère », affirme-t-il.

À l’origine, près de 5 000 étudiants n’ont pas pu s’inscrire à l’été 2018, notamment pour des raisons administratives ou financières. Pour Martin Zeba, le porte-parole du collectif des étudiants non inscrits, cette décision, validée par note ministérielle, va dans le bon sens. Mais il ne comprend pas pourquoi elle n’est pas appliquée.

« Cette décision a été donnée depuis le 29 septembre. Les étudiants se demandent si cette décision va être appliquée. Nous ne savons pas aujourd’hui pourquoi l’administration de l’université n’arrive pas à appliquer la décision prise en Conseil des ministres. Aujourd’hui, nous sommes là et nous attendons toujours. »

Du côté de l’université Félix-Houphouët-Boigny, on dit ne pas être au courant de cette décision et on se refuse à tout autre commentaire. Mais certains évoquent des tensions entre le ministère et l’institution. Le ministre a diligenté une commission d’évaluation censée rendre un rapport dans la semaine, afin de comprendre pourquoi ce dossier resté bloqué. Et pour permettre à ces étudiants de retrouver le chemin de l’université.

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Education nationale

Côte d’Ivoire – Université: Bouaké ne reconnaît pas les diplômes de Daloa

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Professeur Adama Diawara, ministre de l'enseignement supérieur, recevant, le 25 juin 2021, sa medaille de Commandeur de l'Ordre de Mérite de l'éducation nationale. Photo d'illustration

« Des fonctionnaires inscrits à l’École de Formation Continue de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa se voient réfuser l’inscription à l’université Alassane Ouattara de Bouaké pour la suite de leurs études.

Raison avancée, les diplômes délivrés par Daloa ne sont pas reconnus. Il faut noter que ces diplômes sont en majorité des Masters. Ce qui veut dire que c’est l’inscription en thèse qui est refusée. Alors que se passe-t-il ? Ces diplômes délivrés sont-ils de faux diplômes ? Ces fonctionnaires ont- ils payé ces fortes sommes pour obtenir du faux? Est-ce l’Université Alassane Ouattara (UAO) qui ne voudrait plus d’étudiants venant d’autres Universités ? Il faut donc qu’une réponse soit donnée à ces questions, parce que ces pères et mères de familles n’avaient pas pour seule intention de se limiter au Master, que dis-je, à de faux Masters. Ils visaient aussi le Doctorat.

Monsieur le Ministre de l’enseignement Supérieur, votre intervention est souhaitée pour la résolution de ce problème, peut-être, mais qui brise le rêve de certains de vos concitoyens »

Cri de coeur d’une victime

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Education Nationale: Yves Meledje (DN LIDER) démystifie le succès de Ouattara

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Yves Meledje (DN Lider)

Le récent rapport du PASEC2019 sur la « Qualité des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone » sous-titré Performances et environnement de l’enseignement-apprentissage au primaire, a suscité surprise et indignation au sein de la société ivoirienne. Yves Meledje Délégué National à l´Industrie et au Commerce n´est pas allé par quatre chemins pour démystifier le succès éducatif de M. Alassane Ouattara.

Dans sa dernière publication sur sa page Facebook, le leader politique du Leboutou apostrophe le peuple de Côte d´Ivoire,  » Le saviez-vous mesdames et messieurs » ?

Il révèle que « l’inscription au Primaire révèle près de 4 003 884 d’enfants dont, seule la moitié franchit le secondaire. Je vous épargne le nombre d’étudiants qui, a majestueusement, atteint le cap du supérieur « .

« Question : où est passée l’autre moitié de nos enfants du primaire » ? S´interroge le Délégué National de LIDER

Yves Meledje fait un résumé succinct du rapport du PASEC2019 en soulignant que : « Dans la seconde image (tableau 26, vous apprécierez la précarité dans laquelle nos 4 millions d’enfants du primaire évoluent pour produire le rendement qui nous a valu valablement l’avant dernière place de l’Afrique francophone.

– Ecoles sans électricité 69%

– Écoles sans latrines fonctionnelles 52%

– Ecoles sans points d’EAU (vitale) 59%

– Écoles sans clôture 78%

– Ecoles sans cantines. 68%

Le DN Yves Meledje appelle à une prise de conscience nationale sur la gravité de la situation calamiteuse de l´éducation nationale ivoirienne, par cette assertion de Nelson Mandela. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ».

LeaderNewsci

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Côte d´Ivoire/Bouaké: Un enseignant bastonné par des élèves

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La Cosefci en assemblée

De mal en pis, ainsi va l´école ivoirienne. Selon une note de la Coalition du Secteur Education Formation de Côte d´Ivoire (COSEFCI),  un enseignant aurait été bastonné par des élèves à Bouaké. Face donc à la gravité de la situation un arrêt des cours serait envisagé dès ce lundi 07 Décembre 2020.

Le jeudi 03 Décembre , monsieur Yéo , professeur d’Anglais au lycée moderne TSF de Bouaké qui avait cours avec ses élèves de la classe de première D s’apprêtait à entrer dans sa salle de classe quand soudain un élève de la seconde fit irruption dans ladite classe. Constatant que ce dernier n’est pas un élève de la classe, il lui intima l’ordre de sortir. L’élève en question va s’exécuter mais prendra le soin de ne pas s’éloigner de la porte de la classe et va persister à faire du bruit avec ses amis qui l’ont rejoint aussitôt .
Le prof les interpelle demandant alors à ces derniers de bien vouloir s’éloigner de la salle de classe parce que faisant assez de vacarmes.
Le groupe d’élève va s’exécuter à nouveau mais fera le choix de se réunir derrière la même salle de classe en faisant le maximum de bruits.
Monsieur Yéo , exaspéré par l’attitude de ces élèves décident d’aller leur demander de s’éloigner définitivement de la salle de classe et c’ est alors qu’ils l’encerclent et profitent pour le rouer de coups .
Des élèves et des collègues voyant la scène se précipitent pour le sortir de là.

Un arrêt de cours a été observé immédiatement par les collègues enseignants .

Il faut rappeler que ce genre d’actes de violence à l’endroit du corps enseignant n’est pas chose nouvelle dans cette région du pays à en croire les témoignages .
Déjà en 2018 , un censeur du lycée Djibo Sounkalo a reçu une gifle de part d’un élève .
En 2019 , un éducateur au lycée moderne nimbo de Bouaké a essuyé des coups de la part d’un groupe d’élèves .

Les enseignants de la ville décident à compter de ce lundi 07 Décembre d’ engager des mouvements de protestations pour que cesse définitivement ces violences à leur endroit .

Serge Sarkoz ,
Sercom COSEFCI

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