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Economie : Quand les mots de la finance expliquent les maux de l’éducation en Côte d’Ivoire

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Voici un texte qui vous permettra de faire la différence entre le PRIX et la VALEUR. Pour comprendre la pertinence de cette DIFFÉRENCE, nous allons procéder par définition-transposition.

CAUSES

1-DÉVALUATION
Sur le marché financier, une monnaie subit une dévaluation lorsque les autorités monétaires décident d’abaisser son taux de change par rapport à une monnaie de référence.

Par exemple, depuis sa création en 1948 par la France, le franc CFA avait une parité fixe par rapport au franc français : 1 franc français = 50 francs CFA.

Depuis la dévaluation du 11 janvier 1994, la valeur du franc CFA est divisée par deux : 1 franc français = 100 francs CFA.

Sur le marché de l’emploi, le diplôme ivoirien est dévalué. Un titulaire d’une licence en Côte d’Ivoire qui veut poursuivre ses études en France par exemple, ne s’inscrit pas automatiquement en Master.

Dans le meilleur des cas, il reprend la Licence ou il est rétrogradé en deuxième année.

2-INFLATION
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale des prix.

Sur le marché de l’emploi, le diplôme ivoirien subit une inflation. Ceux qui financent l’éducation; bailleurs de fond, l’état, les parents d’élèves dépensent plus pour donner de la valeur aux diplômés sur le marché de l’emploi.

Par exemple, un étudiant qui fait une licence en anglais, fait aussi une licence en communication pour avoir plus de valeur sur le marché de l’emploi.

Un titulaire d’un BTS en chimie qualité viendra faire une licence en anglais ou en sciences économique à l’université pour avoir plus de valeur sur le marché de l’emploi.

Cette cumulation de diplôme ne confère pas de facto une valeur sur le marché de l’emploi parce que notre système éducatif est dans la démarche quantité au lieu d’être dans la démarche qualité.

On peut donc accumuler plusieurs diplômes et n’avoir aucune valeur marchande sur le marché de l’emploi.

C’est l’une des cause du chômage élevé chez les jeunes diplômés en Côte d’Ivoire.

3-HYPERINFLATION
L’hyperinflation en économie, se manifeste par une hausse extrêmement rapide des prix qui tend à dégrader la valeur réelle de la monnaie d’un pays ce qui entraîne une rupture du contrat de confiance.

Sur le marché de l’emploi, les BEPC, BAC et BTS ivoiriens en sont l’illustration parfaite.

Ces diplômes détenus par plusieurs diplômés ne leurs confèrent pas la valeur liée. En plus du grand nombre de diplômés, il faut ajouter l’inadéquation du contenu avec le marché de l’emploi.

Ces diplômes qui devaient certifier la compétence du détenteur sont devenus une suspicion de compétences.

Un titulaire de BTS a 20% de chance d’avoir un emploi niveau BTS. Il doit postuler pour un poste de niveau BAC ou BEPC pour espérer une chance d’insertion.

Pour un emploi de valeur BEPC sur le marché de l’emploi, le diplomé doit avoir en plus du BEPC, le bac et la licence.

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En d’autres termes voici le théorème de l’emploi en Côte d’Ivoire: BTS+BAC+BEPC (en formation)= BEPC (sur le marché de l’emploi)
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4-CONSÉQUENCES
Autour de 2021, on verra des tensions entre le nombre de diplômés et les emplois disponibles. Actuellement nous sommes à 75.000 diplômés par an pour 13.000 emplois disponibles ( essentiellement des concours).

En parallèle, les ménages vont devenir plus pauvres. Les parents se privent pour investir dans l’éducation de leurs enfants or ceux-ci seront économiquement inactifs.

Les diplômés au chômage vont péser sur le budget de ceux qui travaillent. Ils seront économiquement inactifs sur le marché de l’emploi. C’est comme vouloir faire des achats avec les anciens billets de FCFA.

▪ IMPORTANT : Le système éducatif ivoirien à 22 ans de retard en matière de compétences opérationnelles en gestion des crises et 15 ans de retard sur le marché de l’emploi.

Le défi sera de concilier les talents individuels, collectifs et nationaux pour apporter sécurité, prospérité et espoir à la jeunesse qui sera environ 18 millions d’individus.

Pour cela, il faut reformer le système éducatif. Nous ne parlons pas de constructions de salles ni de recrutement massif d’enseignant au rabais.

▪SOLUTIONS
A la bourse de la compétence, les valeurs s’achètent avec la pertinence des propositions.

Nous avons une VISION CLAIRE de l’AVENIR et nous allons agir pour nous enrichir mutuellement.

Prenons de la hauteur, Il n’y a pas de système éducatif du pouvoir ni celui de l’opposition. Il y a le Système Éducatif de la République de Côte d’Ivoire qui produit du capital humain faible: 14%.

80% du système éducatif ivoirien fait parti du vestige colonial. Nous avons produit un système éducatif supersonique.

 

L’INACTION N’EST PLUS UNE OPTION CAR DIEU EST DANS L’ACTION !

Dieu bénisse la Côte d’Ivoire

———————
Source: Dr. GNAPIA Eddy
-Expert en Crisologie et intelligence économique
-Enseignant-Chercheur INP-HB

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Economie

Le Port Autonome d’Abidjan et MSC renforcent leur partenariat

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Une délégation du groupe MSC SA, conduite par son Président Directeur Général, M. Soren TOFT, en compagnie du Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Hien Yacouba SIÉ.

En marge de sa participation à la 9ème édition du Africa CEO Forum qui s’est tenue à Abidjan les 5 et 6 juin 2023, une délégation du groupe MSC. SA, conduite par son Président Directeur Général, M. Soren TOFT, a été reçue en audience le mercredi 07 juin 2023 par le Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Hien Yacouba SIÉ.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la consolidation du partenariat entre le PAA et MSC SA, la première compagnie maritime mondiale, au moment où ce groupe devient aussi le leader de la logistique sur le continent africain avec la récente acquisition de Bolloré Africa Logistics.

Le Directeur Général du PAA a, lors de cette rencontre, félicité le groupe pour le renforcement de sa présence au port d’Abidjan, et a réaffirmé la disposition de son institution à œuvrer dans une dynamique de développement : « Vous êtes un armateur global. Nos ports sont en développement, et ce développement ne peut se faire sans armateurs mondiaux comme vous, aussi bien en termes d’exploitation que d’investissements. », a-t-il mentionné.
Les échanges ont porté sur les investissements réalisés au port d’Abidjan sur la période 2012-2023 permettant la modernisation des infrastructures et équipements pour un regain de compétitivité. Il a également été question des projets visant à projeter durablement le port dans l’avenir. À ce propos, M. Hien SIÉ a évoqué deux principaux projets.
Le premier, à savoir le projet de barging, vise à terme à décongestionner les voies de desserte du port, à réduire la circulation des poids lourds sur les voies de circulation urbaines, et à diminuer les nuisances causées par leur fait. Le second projet, en l’occurrence celui de la construction du chemin de fer, vise, quant à lui, à améliorer la connectivité du port d’Abidjan et à renforcer les voies de desserte routière, en vue d’accroître les performances portuaires d’Abidjan.
Outre ces projets liés à l’exploitation et à la logistique portuaire, le premier responsable du PAA a fait mention de sa volonté de construire à terme un quai de plaisance au port d’Abidjan, et a sollicité pour ce faire l’expertise et l’expérience de MSC en la matière.
Satisfait des importants travaux de développement réalisés au port d’Abidjan au cours des dix dernières années, M. Soren TOFT, a confirmé l’intérêt de son groupe à investir en Côte d’Ivoire, et plus spécifiquement à accompagner les futurs projets portuaires évoqués.
Relevant les investissements réalisés par son groupe sur le continent africain, M. TOFT a indiqué que MSC sera bientôt actionnaire dans plus de 100 ports dans le monde. Pour ce faire, le groupe accroît au mieux ses équipements logistiques et cela se traduit par un investissement continu dans les flottes de remorquage. Les activités a-t-il poursuivi, s’étendent également à la construction de terminaux, et au développement de navires cargo qu’il espère voir dans le futur, être affrétés au port d’Abidjan. D’où l’affermissement souhaité des relations entre les deux entreprises, et sa détermination à instaurer un partenariat gagnant-gagnant sur le long terme.

Pour ce qui concerne le projet de construction d’un quai de plaisance, le groupe a indiqué vouloir mener à bien ce projet, et a indiqué suivre avec beaucoup d’attention l’évolution du tourisme de croisière au port d’Abidjan.

Source : PAA
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Business

Apple – Réalité virtuelle : Le Casque de Apple est prêt

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La réalité virtuelle renvoie typiquement à une technologie informatique qui simule la présence physique d’un utilisateur dans un environnement artificiellement généré par des logiciels. Elle crée un environnement avec lequel l’utilisateur peut interagir.

La réalité virtuelle reproduit donc artificiellement une expérience sensorielle, qui peut inclure la vue, le toucher, l’ouïe et l’odorat.

Les grandes entreprises de technologie et ou de multimédia, s´y sont mis à fond on y trouve Samsung, Sony, HTC et Valve Corporation, Meta et bien d´autres. Les nouveaux produits rivaliseront en qualité mais aussi en prix.

Tim Cook, le patron d’Apple, a présenté lundi 5 juin son propre casque de réalité virtuelle. Ce nouveau produit, baptisé « VisionPro », et le premier casque de réalité augmentée.
Selon la firme à la pomme, ce casque doit permettre d’entrer dans l’ère de l’ « ordinateur spatial ». Il sera mis en vente en 2024 et coûtera 3 499 dollars (soit 3 267 euros).
Source :Rfi

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Actualité

Habitat: la Sicogi a-t-elle une fois encore escroqué?

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Visite du programme Azito, à.Yopougon, en septembre 2017 par.la Direction Générale de la SICOGI (ANHA)..

La Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière (SICOGI), est accusée par un citoyen ivoirien dans une affaire d’achat de maison, pour laquelle celui-ci a déboursé le montant de l’acquisition, sans qu’il ne rentre en possession de son bien. Une situation qui dure depuis plusieurs années, sans suite favorable pour le concerné.

Depuis la France, M. Dia Johann Cedric, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a souscrit à l’achat d’un appartement de T2 pour le programme d’Azito à Yopougon, auprès de la Sicogi devenue l’Agence nationale de l’habitat (ANHA), pour un montant de 8.300.000 FCFA. Selon les documents en notre possession, la transaction s’est effectuée en 2015 et depuis lors, le bénéficiaire ne jouit pas encore de son bien, quoi qu’il ait été maintes et maintes fois assuré de satisfaction dans les brefs délais. Las d’attendre et d’être tourné en bourrique, il décide de rentrer en Côte d’Ivoire pour espérer obtenir gain de cause. Que neni, c’est le statu quo. M. Dia demande alors le remboursement de son argent. Il n’obtiendra pas non plus son investissement jusqu’à ce jour. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il a décidé de rendre l’affaire publique afin d’interpeller les autorités. Nombreux sont les Ivoiriens de la diaspora qui ont voulu répondre à l’appel du président de la République qui déclarait ceci en 2015 au « Forum de la diaspora » :

Je vous demande de vous remettre au travail et avant toute chose je vous demande de rentrer massivement au pays…Je vous le demande parce que vous avez acquis ici de l’expérience et nous avons besoin de votre expérience. Revenez au pays et vous verrez un pays en pleine expansion où il y aura du travail pour tous.. .Je voudrais que vous sachiez qu’avant la fin de mon mandat (de cinq ans), la Côte d’Ivoire retrouvera sa place…Ma deuxième ambition c’est qu’à l’orée de 2020, la Côte d’Ivoire sera un pays émergent.

Ayant épousé l’esprit et la lettre de cet appel, certains citoyens ivoiriens, qui demeurent jusque-là dans le silence, ont engagé des investissements en Côte d’Ivoire, mais ont bien souvent été désillusionnés par les responsables de certaines sociétés d’Etat qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs. Les autorités doivent vivement réagir face à cet énième scandale.

 

Frank Leroi

 

 

 

 

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