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Côte d’Ivoire / Examens de fin d’année: Le Gouvernement Ivoirien nous conduit vers un génocide intellectuel ?

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Enseignement en Côte d'Ivoire.

Côte d’Ivoire / Éducation Nationale : Le Gouvernement Ivoirien nous conduit vers un génocide intellectuel ?     

Par leadernews on 10/06/2019

Examens de fin d’année à tout prix… les dangers d’une symphonie inachevée qui témoignent de notre je-m’en-foutisme pour l’éducation et la formation en côte d’ivoire.

 Les examens à grands tirages pointent le nez malgré une année académique calamiteuse. Ne nous voilons pas la face, la grève dans le secteur éducation formation en Côte d’Ivoire a véritablement affecté l’enseignement et la formation, ceci a d’ailleurs contraint le ministère à un réaménagement en catimini du découpage de l’année qui est passé honteusement d’une « trimestrialisation » à une « sémestrialisation » ainsi que du calendrier des examens de fin d’année.

Malgré cet embrouillamini « pédagogico-pédagogique » sanctionné par des progressions inachevées ou bâclées, débutent dès demain les examens de fin d’année.

Mais ce qui fâche dans cette histoire c’est bien le fait que les gens du ministère viendront nous bombarder avec ces statistiques et des résultats extraterrestres comme si les résultats n’avaient aucun rapport avec l’enseignement ou la formation.

Mais diantre pour nous enseignants qui sommes sur le terrain combien peuvent oser dire qu’ils ont donné un enseignement en quantité et en qualité qui puisse donner des résultats extraordinairement positifs cette année surtout que le je-m’en-foutisme du gouvernement face aux points de revendications ainsi que les ponctions sauvages et le gel cynique et inique des comptes ont entrainé une démotivation? A quoi s’attend-on dans ce bricolage ou ce raccommodage éducatif avec ce système éducatif frelaté, inadapté aux réalités de notre pays? Quelle performance recherche-t-on lorsque le ministère tient coûte que coûte à organiser les examens dans ces conditions?

Sinon que dans notre entendement c’est simplement à des fins propagandiste et triomphaliste comme pour dire qu’on a vaincu la COSEFCI et ses syndiqués grévistes. En réalité ce gouvernement nous conduit vers un génocide intellectuel savamment organisé pour maintenir cette génération dans l’ignorance et l’analphabétisme afin de mieux gouverner. Nous sommes nous parents aussi fautifs que le gouvernement car nous nous terrons dans nos arrières plans politico-politiciens chaque fois qu’on évoque les problèmes qui minent le secteur éducation formation et refusons de voir la réalité en face. Plutôt que de faire la politique de l’école et de l’éducation et de la formation on préfère faire la politique à l’école comme si les problèmes de l’école avaient une coloration ou une obédience politique.

En clair l’éducation et la formation sont les derniers de nos soucis aussi bien le gouvernement qui a décidé de sacrifier le secteur éducation formation avec sur l’autel l’enseignant à l’image du bélier Abrahamique que les parents qui face à ce génocide intellectuel orchestré par les gouvernants sommes incapables de nous dresser contre cette forfaiture.

Drôle d’émergence que ce que nous sommes en train de vivre dans ce pays où le recul de la science et la connaissance est une réalité. N’est-ce pas d’ailleurs l’une des conséquences de ce suicide intellectuel qu’est la médiocratie que nous constatons lorsque des responsables et hauts représentants de notre administration ne sont pas à la hauteur des débats dans les médias si ce n’est de s’exprimer dans un langage chaotique pour raconter des énormités  » la casque  » ou  »les corrigeurs  » pour certains et d’autres perchés dans les salons marbrés de la Tour D, incapables d’élaborer un système éducatif qui cadre avec les réalités de notre pays, et de résoudre une crise, mais par contre sont très féconds en stratégies du mal à savoir créer un comité interministériel de radiation des enseignants ?

Si l’on n’y prend garde notre rêve de devenir un pays émergent se transformera en un pays immergeant dans la mesure où nous travaillons aujourd’hui à fabriquer des pseudo-intellectuels, des cadres au raisonnement et aux connaissances approximatifs avec ces examens à la va-t’asseoir qui se profilent.

 

Jean-Marc Bahi                                                                                                 Militant LIDER                                                                                                 (Liberté et Démocratie pour la République, parti politique)

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Côte d’Ivoire – Université: Bouaké ne reconnaît pas les diplômes de Daloa

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Professeur Adama Diawara, ministre de l'enseignement supérieur, recevant, le 25 juin 2021, sa medaille de Commandeur de l'Ordre de Mérite de l'éducation nationale. Photo d'illustration

« Des fonctionnaires inscrits à l’École de Formation Continue de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa se voient réfuser l’inscription à l’université Alassane Ouattara de Bouaké pour la suite de leurs études.

Raison avancée, les diplômes délivrés par Daloa ne sont pas reconnus. Il faut noter que ces diplômes sont en majorité des Masters. Ce qui veut dire que c’est l’inscription en thèse qui est refusée. Alors que se passe-t-il ? Ces diplômes délivrés sont-ils de faux diplômes ? Ces fonctionnaires ont- ils payé ces fortes sommes pour obtenir du faux? Est-ce l’Université Alassane Ouattara (UAO) qui ne voudrait plus d’étudiants venant d’autres Universités ? Il faut donc qu’une réponse soit donnée à ces questions, parce que ces pères et mères de familles n’avaient pas pour seule intention de se limiter au Master, que dis-je, à de faux Masters. Ils visaient aussi le Doctorat.

Monsieur le Ministre de l’enseignement Supérieur, votre intervention est souhaitée pour la résolution de ce problème, peut-être, mais qui brise le rêve de certains de vos concitoyens »

Cri de coeur d’une victime

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Education Nationale: Yves Meledje (DN LIDER) démystifie le succès de Ouattara

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Yves Meledje (DN Lider)

Le récent rapport du PASEC2019 sur la « Qualité des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone » sous-titré Performances et environnement de l’enseignement-apprentissage au primaire, a suscité surprise et indignation au sein de la société ivoirienne. Yves Meledje Délégué National à l´Industrie et au Commerce n´est pas allé par quatre chemins pour démystifier le succès éducatif de M. Alassane Ouattara.

Dans sa dernière publication sur sa page Facebook, le leader politique du Leboutou apostrophe le peuple de Côte d´Ivoire,  » Le saviez-vous mesdames et messieurs » ?

Il révèle que « l’inscription au Primaire révèle près de 4 003 884 d’enfants dont, seule la moitié franchit le secondaire. Je vous épargne le nombre d’étudiants qui, a majestueusement, atteint le cap du supérieur « .

« Question : où est passée l’autre moitié de nos enfants du primaire » ? S´interroge le Délégué National de LIDER

Yves Meledje fait un résumé succinct du rapport du PASEC2019 en soulignant que : « Dans la seconde image (tableau 26, vous apprécierez la précarité dans laquelle nos 4 millions d’enfants du primaire évoluent pour produire le rendement qui nous a valu valablement l’avant dernière place de l’Afrique francophone.

– Ecoles sans électricité 69%

– Écoles sans latrines fonctionnelles 52%

– Ecoles sans points d’EAU (vitale) 59%

– Écoles sans clôture 78%

– Ecoles sans cantines. 68%

Le DN Yves Meledje appelle à une prise de conscience nationale sur la gravité de la situation calamiteuse de l´éducation nationale ivoirienne, par cette assertion de Nelson Mandela. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ».

LeaderNewsci

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Côte d´Ivoire/Bouaké: Un enseignant bastonné par des élèves

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La Cosefci en assemblée

De mal en pis, ainsi va l´école ivoirienne. Selon une note de la Coalition du Secteur Education Formation de Côte d´Ivoire (COSEFCI),  un enseignant aurait été bastonné par des élèves à Bouaké. Face donc à la gravité de la situation un arrêt des cours serait envisagé dès ce lundi 07 Décembre 2020.

Le jeudi 03 Décembre , monsieur Yéo , professeur d’Anglais au lycée moderne TSF de Bouaké qui avait cours avec ses élèves de la classe de première D s’apprêtait à entrer dans sa salle de classe quand soudain un élève de la seconde fit irruption dans ladite classe. Constatant que ce dernier n’est pas un élève de la classe, il lui intima l’ordre de sortir. L’élève en question va s’exécuter mais prendra le soin de ne pas s’éloigner de la porte de la classe et va persister à faire du bruit avec ses amis qui l’ont rejoint aussitôt .
Le prof les interpelle demandant alors à ces derniers de bien vouloir s’éloigner de la salle de classe parce que faisant assez de vacarmes.
Le groupe d’élève va s’exécuter à nouveau mais fera le choix de se réunir derrière la même salle de classe en faisant le maximum de bruits.
Monsieur Yéo , exaspéré par l’attitude de ces élèves décident d’aller leur demander de s’éloigner définitivement de la salle de classe et c’ est alors qu’ils l’encerclent et profitent pour le rouer de coups .
Des élèves et des collègues voyant la scène se précipitent pour le sortir de là.

Un arrêt de cours a été observé immédiatement par les collègues enseignants .

Il faut rappeler que ce genre d’actes de violence à l’endroit du corps enseignant n’est pas chose nouvelle dans cette région du pays à en croire les témoignages .
Déjà en 2018 , un censeur du lycée Djibo Sounkalo a reçu une gifle de part d’un élève .
En 2019 , un éducateur au lycée moderne nimbo de Bouaké a essuyé des coups de la part d’un groupe d’élèves .

Les enseignants de la ville décident à compter de ce lundi 07 Décembre d’ engager des mouvements de protestations pour que cesse définitivement ces violences à leur endroit .

Serge Sarkoz ,
Sercom COSEFCI

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