La françafrique a eu pour habitude d’utiliser des mercenaires expérimentés pour déstabiliser les pays africains depuis les indépendances.
Parmi eux, Bob Denard, mercenaire, soldat de la france et de l’impérialisme.
Chien de guerre
Qualifié de « chien de guerre » par les historiens, il est l’un des cerveaux du génocide rwandais.
Bras armé du gouvernement français en Afrique, Denard a participé à la majorité des coups d’état sur le continent.
Son sillage est parsemé de nombreux conflits, aussi horribles que sanglants qui, ont freiné l’Afrique dans son développement.
De son nom musulman Saïd Moustapha M’Hadjou, il est né le 7 avril 1929 à Grayan-et-l’Hôpital en Gironde.
Il meurt dans la misère et la tourmente le 13 octobre 2007 à Paris, abandonné par ses « amis ».
Très souvent avec l’accord du gouvernement français, par le biais de Jacques Foccart, Denard a semé le chaos.
Le continent africain fut son terrain de chasse, de la période des indépendances vers 1960 jusqu’en 1995.
Démon blanc d’un génocide noir
En 1994, il fut contacté par des proches de Juvenal Habyarimana pour combattre les rebelles Tutsi.
Selon une source, Denard aurait coordonné la destruction de l’avion du président rwandais.
Agissant pour le compte des extrémistes de son entourage.
Pourquoi l’entourage du chef d’état Hutu aurait-il planifié son assassinat?
Selon les historiens, l’élimination d’Habyarimana avait pour but de violer l’accord d’Arusha et de déclencher une épuration ethnique dans le pays.
Les agissements de Bob Denard au Rwanda restent assez méconnus.
Cependant ses actions n’auraient jamais prospéré sans l’aval du gouvernement français.
De nombreux hommes politiques français, encore vivants aujourd’hui, y auraient participé.
Selon un rapport de l’ONG Survie, Denard a reçu au moins un versement de plus d’un million de francs par chèque bancaire de la BNP après le génocide.
« Il m’a été demandé de constituer une unité spéciale dans laquelle je pouvais inclure des
« spécialistes » européens. Le financement aurait été assuré par le gouvernement de l’époque car il s’agissait de lutter contre l’avancée du FPR. » a-t-il déclaré lorsqu’il fut questionné sur son implication dans le génocide Rwandais.
Les médias français tendent aujourd’hui à faire porter toute la responsabilité du génocide à Félicien Kabuga, ex-chef des Interamwé et Directeur de la Radio Mille collines.
Il convient toutefois de rechercher les noms des commanditaires français du génocide.
Certains sont encore vivants.
Suivant la logique françafricaine, Kabuga n’était que le nègre de maison, simple pion exécutant les ordres des maîtres colons tapis dans l’ombre.
D’ailleurs, leurs noms ne sont que très peu cités, et les médias français restent peu bavards sur leur discrète implication dans l’horrible mission de Denard et Kabuga au Rwanda…
Source: Le crapuleux destin de Robert-Bernard Martin Bob Denard et le Rwanda, ONG survie