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Côte d´Ivoire/ Présidentielle 2020: Amon Tanoh annonce sa candidature

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Le Ministre Amon Tanoh Marcel

Depuis le 16 Juillet 2020 dernier, la Commission Electorale Independante a ouvert, le depôt des dossiers de candidature pour l´élection présidentielle d´octobre 2020. En dehors de Mamadou Koulibaly candidat déclaré depuis 2017, qui a été rejoint par l´ancien ministre des affaires étrangères Amon Tanoh Marcel les ivoiriens attendent les autres candidats.

Ci-dessous la déclaration de l´annonce candidature de M. Amon Tanoh Marcel.

Ivoiriennes mes sœurs,
Ivoiriens mes frères,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Dans quelques semaines, la Côte d’Ivoire, notre pays, brillera sous l’éclat du 7 août, notre fête nationale. C’est une date emblématique dans notre communauté de vie et de destin, un puissant marqueur de notre identité, en tant que peuple libre et nation souveraine.
Depuis 1960, nous commémorons l’indépendance de la Côte d’Ivoire, notre mère patrie.
Cette année, le 7 août aura une tonalité particulière, pour deux raisons principales :
– la première, c’est que notre pays fêtera ses 60 ans ;
– la seconde, c’est que moins de trois mois après cette date anniversaire, la Côte d’Ivoire procédera à l’élection de son Président de la République.
Ces 60 ans que notre beau pays se prépare à célébrer seront également un moment de profonde introspection et de projection.
A cette occasion, nous rendrons tous Gloire à Dieu pour ses grâces sur notre pays et sur nos vies.
Nous célébrerons la liberté retrouvée et la paix conquise de haute lutte.
Nous exprimerons notre gratitude envers nos ancêtres et nos devanciers pour le sacrifice de leurs vies.
Nous fêterons les succès glanés et le chemin parcouru ensemble.
Nous situerons nos responsabilités face aux multiples défis auxquels nous devons faire face.
Mais, nous ferons surtout le bilan de notre vie commune.
Ivoiriennes et Ivoiriens,
Mes chers concitoyens,
Au moment où la Côte d’Ivoire se prépare à franchir cette étape dans sa marche vers le progrès, nous devons plus que jamais apporter des réponses viables à son rapport au monde d’aujourd’hui et aux difficultés de notre époque.
Nous devons le faire dans la confiance et en toute sérénité.
Ma profonde conviction est que la Côte d’Ivoire doit affronter ces défis présents et ultérieurs avec une nouvelle mentalité, une nouvelle vision, un nouveau logiciel et une nouvelle motivation.
Je suis convaincu de très longue date que ce pays extraordinaire nous offrira davantage si nos cœurs battent à l’unisson pour l’aimer. Et nous ne pouvons réaliser cet objectif qu’en proposant une voie différente, un chemin de concorde et de paix véritable, gage d’un développement plus sûr et d’une prospérité partagée.
J’aime la Côte d’Ivoire.
J’aime notre terre féconde, nos régions colorées et la richesse de nos cultures.
J’aime le parfum de nos champs, le rythme joyeux de nos refrains.
J’aime la diversité de notre peuple.
J’aime notre humanisme et notre bonté.
J’aime notre humour et notre générosité.
Ce sont là les attributs de la Côte d’Ivoire promise à l’humanité que chante fièrement l’Abidjanaise, notre hymne national.
Malheureusement, ces dernières décennies, nos efforts communs n’ont pas été à la hauteur de cette promesse.
Nous avons mené à bien de grands ouvrages mais nous avons abandonné notre humanité.
Nous avons bâti des ponts, mais nous avons oublié de construire des passerelles entre les hommes.
Nous avons restauré notre image, mais nous avons renoncé à notre cœur.
Cette vision a atteint ses limites et le pays s’est fortement crispé.
Dans un monde en plein bouleversement, qui exige innovation et expérience, la Côte d’Ivoire ne peut plus se permettre d’investir dans des solutions sans portée humaine.
Notre pays a besoin de quitter définitivement les sentiers improbables de la discorde et de la division.
La Côte d’Ivoire est là, devant nous, avec ses chants d’espoir.
Elle nous invite à sa rencontre.
Elle nous appelle à nous réinventer.
Elle nous exhorte à prendre ensemble un nouveau chemin, un chemin différent, un chemin d’union, de fraternité et de liberté.
Ce chemin, je vous propose de l’emprunter avec moi.
C’est pourquoi, au regard de l’expérience que j’ai acquise au service de mon pays,
après vous avoir longuement écoutés et après avoir mûrement réfléchi,
j’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle.
Je veux rassembler les hommes et fédérer les énergies.
Je veux être le trait d’union.
Le trait d’union entre l’Etat et le peuple,
le trait d’union entre le respect de nos traditions et notre désir de modernité,
le trait d’union entre les religions, les régions et les générations,
le trait d’union entre tous les Ivoiriens.
Je veux parler à tous, agir pour tous.
Je veux bâtir avec chaque Ivoirien un pays de fraternité, libéré de tout germe de conflit.
Je veux construire une Côte d’Ivoire plus solidaire, plus équitable, plus juste.
Je veux consolider la démocratie en rétablissant le dialogue républicain dans le respect des opinions et de la liberté d’expression.
J’ai une vision pour la Côte d’Ivoire, une ambition pour mon pays.
J’ai conçu un programme réaliste et pragmatique.
J’ai rassemblé une équipe de jeunes, de femmes et d’hommes compétents, motivés et représentatifs, nourris à la sève des valeurs de notre Nation et à l’esprit de nos traditions.
Mes chers compatriotes,
« La patrie de la vraie fraternité » est un rêve, celui de nos pères fondateurs.
Ce rêve est une construction dévolue à chaque génération.
Le temps est maintenant venu de faire honneur au véritable sens de notre devise :
UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL.
Retrouvons-nous autour de nos valeurs originelles, le dialogue et la paix, pour le bien-être de tous.
J’en appelle donc à l’union sacrée de tous les Ivoiriens pour construire notre avenir.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Leadernewsci

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Internationale

Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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Nationale

Côte d´Ivoire: A qui appartiennent les 3.000 Tonnes de Nitrate d´ammonium?

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Le Zimrida, un bateau battant pavillon pour la Barbade, doit accoster ce lundi 06 janvier 2025 dans le port d’Abidjan dans la capitale économique de la Côte d´Ivoire. Chargé de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière dangereuse qui a dévasté une partie du port de Beyrouth au Liban.

Le navire doit déchargé au port à Abidjan 3 000 tonnes du produit hautement explosif, selon un communiqué des autorités portuaires qui expliquent que cette matière utilisée comme « fertilisant dans l’agriculture ».

Selon le média français, France 24 « À la suite d’allégations faisant état d’une avarie de la cargaison transportée et par précautions en vue de protéger les populations et les biens », le port annonce que le navire restera pour l’heure « en rade extérieure, en dehors des eaux ivoiriennes ».

Pour de nombreux ivoiriens le Zimrida pourait cacher un autre Porbo Koala, le cargo affrété par la société suisso-néerlandaise Trafigura, qui avait débarqué à Abidjan plus de 500 m3 de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures.

Les autorités ivoiriennes qui ont du mal à rassurer la population, ont prévu une réunion ce lundi matin avec le propriétaire de la marchandise et le transporteur du dangereux produit pour disent-ils un examen approfondi.

Saint Leo @leadernewsci

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Politique

Alassane Ouattara a-t-il réellement annoncé le depart de l´armée française?

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L´armée française ne quittera pas la Côte d´Ivoire de ci-tôt, en tout cas, il n´en n´est pas question pour l´heure. Cette réalité relayée à démi mot par le confrère français Lemonde a été une douche froide pour les nombreux ivoiriens qui ont mal interprété l´annonce du chef de l´Etat Son Excellence Alassane Ouattara.

En effet, dans son allocution traditionnelle de fin d´année, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française du 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine) située dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. Il n´est donc pas question d´un retrait définitif des Forces Française en Côte d´Ivoire.

Notre confrère le monde confirme cette analyse en affirmant qu´ « En Côte d’Ivoire, la présence militaire française s’allège mais ne disparaît pas ». Cet allègement fait partie de la stratégie de présence militaire de la France, éviter toute présence ostentatoire en Afrique. Il s´agit de remodeler la disposition militaire. Pour l´heure, bien malin est celui qui saura dire jusqu´où ira l´ambiguïté stratégique française.

L´armée française est de plus en plus affaiblie sur le continent africain ou elle n´a pas bonne presse. Elle a été chassée dans trois de ses anciennes colonies que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l´AES (Alliance des Etats du Sahel).

Saint Leo @Leadernewsci

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