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Élection Présidentielle2020: A. Touré Appel le peuple de Côte d´ivoire à choisir Mamadou Koulibaly

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M. Aboubacar Touré

Les candidatures pour l´élection présidentielle d´octobre 2020 sont ouvertes depuis le 16 juillet 2020 et s´achèvent le 31 août. Pendant que certains partis politiques peinent à trouver  leur candidat, Lider (Liberté et Démocratie pour la République) et son Candidat Mamadou Koulibaly son à pied d´oeuvre pour recueillir le parrainage nécessaire au dépôt de candidature.

Dans cette mouvance les messages de soutien ne cessent d´affluer et dans cette dynamique M. Aboubacar Touré appelle les ivoiriens à faire le bon choix, car pour lui le Professeur Mamadou Koulibaly est le seul choix lucide que le peuple doit faire. Ci-dessous l´integralité de la déclaration de A. Touré.

Chacun de nous espère dans son for intérieur un passage en douceur entre l’ordre ancien (marqué par d’incessants conflits partisans et personnels) et un ordre nouveau plus républicain. Faire encore aujourd’hui le choix entre l’un des candidats de ces 3 partis traditionnels quoique rassemblant le plus grand nombre de ressources humaines (quantité et qualité) ne fait que changer le rôle de l’opprimé et de l’oppresseur pour maintenir la CI encore et encore dans la fracture sociale.

Chacun de nous dans son for intérieur, vu l’évolution de la situation politique sait que nous allons inéluctablement vers une transition. Quel visage prendra cette transition.

Chacun de nous dans son for intérieur souhaite qu’elle se fasse en douceur et dans le rassemblement de tous les ivoiriens. Les jeunes pour assurer de façon équitable leur avenir, les plus âgés pour permettre à leurs enfants de compétir à chance égale dans un cadre sain.

Chacun de nous dans son for intérieur sait que hormis les avantages personnels et la satisfaction de l’appartenance à son ethnie ( celle de son candidat), aucun des 3 grands partis traditionnels ne peut incarner en tout cas l’heure l’ordre nouveau.

Et pourtant la transition sera là, ce n’est pas forcément un souhait, mais elle sera là.

Et si nous arrêtons de brimer notre for intérieur, pour choisir la transition en douceur, légale, républicaine.

Acceptons enfin la dictature de notre for intérieur, en proposant Mamadou KOULIBALY à la Présidence.

Ce n’est pas le partisan, l’admirateur de l’homme qui parle. C’est l’amoureux de la CI qui parle.

POURQUOI Mamadou KOULIBALY?

1-Ses collaborateurs de LIDER font assez bien l’économie de son programme qu’il défend depuis 2012.

2-Pour nous autres, MK parce qu’il ne « parle pas fort ». Entendez par là qu’il n’utilise pas les discours tribalistes et religieux pour se faire entendre. C’est une composante de l’ordre nouveau.

3- Dans le fond et dans la forme MK n’est pas clanique; D’abord dans la forme, ce qui pourrait se comprendre comme un obstacle est en réalité dans la configuration actuelle un atout pour l’ordre nouveau; son parti n’a pas les ressources humaines suffisantes pour constituer l’administration ivoirienne.

Dans le fond ( j’ai l’honneur de compter parmi ceux qui le côtoient) MK est foncièrement contre le clanisme et le partisanisme. Rappelons nous juste l’épisode des concours avec Feu Désiré TAGRO dans son ancien parti le FPI.

4- Son courage et sa loyauté. Quand marginalisé par les pontes du FPI, il fut celui là qui seul au volant de sa voiture entre les rafales après avoir convoqué le général Poncet et la hiérarchie militaire ivoirienne a éventré le coup d’Etat qui se préparait. Seul. Beaucoup se sont terrés. Marcoussis est assez connu.

5-Son refus de l’échec et sa capacité d’adaptation; je le connais et le suis depuis qu’il était Maître assistant. Voici le cadre intellectuel, qui entre 2 cours arpentait les allées de l’Université avec sa banane braisée (il avait encore ses cheveux qu’il brossait en rasta, c’était un peu la mode) pour aller travailler à la bibliothèque.

Pour sa capacité d’adaptation; MK idéologiquement est un libéral. Il a toujours combattu seul et à visage découvert même devant Houphouet BOIGNY. Laurent GBAGBO et le FPI, marqués par leur passé de communiste, voulant donner un visage humain et fréquentable au FPI, ont dû convaincre MK de les rejoindre au début des années 90. Après quelques compromis MK a adhéré au FPI avec la responsabilité de l’élaboration du projeté économique du FPI. La suite on la connaît, c’est l’économie sociale de marché. Créer le maillage entre le socialisme (économie sociale) et le libéralisme (économie de marché). C’est encore lui le père du Budget sécurisé mis en œuvre avec maestria par son ex collaborateur Feu Bouhoun BOUABRE.

Désolé, je ne suis pas en campagne (personne ne me la demandé), c’est mon for intérieur qui se rebelle et pour l’amour pour la CI, j’accepte le diktat de mon for intérieur.

Nous avons le choix de la transition: La TRANSITION légale et légitime en douceur qui va générer réformes et développement et l’autre transition (Mon DIEU, je ne veux même pas y penser).

Vous avez entre votre main une pépite, l’homme qui ne « parle pas fort ». Écoutons simplement notre for intérieur et relayons donc le message.

#jesuisamoureuxdelaci#

PS: Dans la configuration actuelle c’est le seul à pouvoir assurer la sécurité de tous les anciens dirigeants (PDCI, FPI, RHDP) et leurs collaborateurs  au regard de la loi.

Ça commence par le parrainage.

A. Touré

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

La France ne se lasse jamais de vouloir parler au nom de l’Afrique. Après avoir perdu du terrain politique et diplomatique, et face au rejet croissant de ses médias traditionnels comme RFI et France 24, voici qu’elle revient avec un nouvel outil de communication : ZOA, un média qu’elle ose qualifier de « panafricain, par et pour les jeunes Africains ».

Cette initiative, loin d’être anodine, révèle trois réalités : l’illégitimité, la condescendance et les incohérences de la démarche française.

Une appropriation illégitime du panafricanisme

Le terme panafricain n’est pas une étiquette marketing. C’est un combat, une idéologie née dans la douleur des luttes contre l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme. Il a porté les voix de Nkrumah, Sankara, Lumumba, Kadhafi et de tant d’autres figures qui ont rêvé d’une Afrique unie et souveraine.

Que la France, ancienne puissance coloniale, ose aujourd’hui brandir ce mot pour vendre son projet ZOA est une provocation historique. Car n’est-ce pas cette même France qui, en 2011, a été l’un des acteurs majeurs de la chute et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, dont les ambitions panafricaines effrayaient l’Occident ?

Comment peut-elle, après avoir contribué à détruire l’un des projets d’unité africaine les plus concrets de notre époque, prétendre aujourd’hui défendre un média « panafricain » ?

La condescendance éternelle

ZOA illustre une fois de plus le réflexe paternaliste français : dicter à l’Afrique ce qu’elle doit penser, comment elle doit s’informer et à travers quels canaux elle doit s’exprimer.

Présenter ZOA comme un média « par les jeunes Africains » quand il est financé et piloté en arrière-plan par l’État français est une insulte à l’intelligence de cette jeunesse africaine qui réclame avant tout autonomie et souveraineté.

Cette démarche trahit une profonde condescendance : celle d’un pays qui se croit encore indispensable à l’Afrique, alors même que les peuples africains réclament haut et fort de parler pour eux-mêmes.

Une stratégie désespérée face à la perte de crédibilité

En réalité, ZOA n’est qu’un pansement sur une hémorragie. Face au discrédit total de France 24 et RFI, accusés d’être des relais de propagande française et bannis dans plusieurs pays africains, Paris tente une opération de camouflage.

Changer le nom, cibler les jeunes et jouer la carte du numérique n’effacera pas la vérité : il s’agit toujours d’un instrument d’influence, d’un prolongement de la diplomatie française.

ZOA ne cherche pas à renforcer le panafricanisme, mais à le vider de son sens, à en proposer une version édulcorée et inoffensive pour neutraliser le véritable mouvement panafricaniste qui gagne du terrain partout sur le continent.

Un sabotage maquillé en innovation

ZOA n’est pas un média panafricain. C’est une tentative de sabotage idéologique, une manœuvre désespérée pour détourner la jeunesse africaine de ses vraies luttes.

Le panafricanisme ne se décrète pas depuis Paris. Il ne se construit pas avec l’argent ni les intentions d’un État qui a toujours défendu ses intérêts au détriment de l’Afrique.

La jeunesse africaine n’a pas besoin de ZOA. Elle a besoin de ses propres voix, ses propres plateformes et sa propre narration, indépendante de toute tutelle coloniale ou néocoloniale.

En un mot, ZOA n’est pas la voix des Africains, c’est l écho d’une françafrique agonisante qui refuse de mourir.

Herve Christ

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Crise au Sahel : la responsabilité de la France se confirme

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La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier

La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier. Elle agit comme un miroir brutal de l’histoire récente : la guerre de 2011 en Libye, lancée sous l’impulsion de Paris, n’était pas seulement une croisade humanitaire contre Kadhafi. Elle portait aussi les relents d’une opération d’étouffement politique.

Quand Kadhafi menaçait de parler

À l’époque, Mouammar Kadhafi multipliait les signaux qu’il disposait de preuves compromettantes sur le financement de la campagne présidentielle de 2007. La perspective d’une révélation publique planait comme une épée de Damoclès sur l’Élysée. L’intervention militaire, sous couvert de protéger la population civile, a eu pour conséquence directe de réduire au silence un dirigeant devenu trop gênant.

Le chaos libyen, matrice de l’instabilité au Sahel

La disparition du régime a plongé la Libye dans un vide sécuritaire total. Armes en circulation libre, milices incontrôlées, réseaux criminels renforcés : ce chaos a rejailli sur tout le Sahel. Du Mali au Burkina Faso, les groupes armés ont prospéré, alimentés par les stocks libyens et par l’absence d’un État central fort à Tripoli. Résultat : une décennie plus tard, la région s’enfonce toujours dans une spirale de violences et de coups d’État militaires.

Un verdict qui éclaire le passé

En condamnant Sarkozy, la justice française met en lumière l’arrière-plan douteux d’une politique étrangère dont les conséquences continuent de ravager l’Afrique. Loin d’être un simple épisode judiciaire, ce verdict souligne la responsabilité historique de la France : celle d’avoir ouvert la boîte de Pandore libyenne pour des raisons où l’intérêt général se confondait avec des calculs personnels.



Le Sahel paie aujourd’hui le prix d’une intervention dont la sincérité humanitaire apparaît de plus en plus discutable. Et si la justice française juge l’homme Sarkozy, c’est bien la mémoire collective qui juge la stratégie française en Libye : un engrenage tragique dont l’Afrique ne s’est toujours pas remise.

Herve Christ

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Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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