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L’intégralité de la déclaration à la presse de la présidente de LIDER relative à la gestion de la pandémie à Covid-19

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Monique Gbékia, présidente de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER)

Ce lundi 06 Avril 2020, alors que la pandémie à Covid-19 continue de faire rage et que le gouvernement ivoirien prend tant bien que mal des mesures pour tenter de limiter la propagation du virus, le parti LIDER du prof. Mamadou Koulibaly, dirigé par Mme Monique Gbékia depuis mars 2018, a tenue de faire une déclaration à la presse relative à la gestion de ladite pandémie. 

L’intégralité de la déclaration:

Depuis la fin de l’année 2019, le monde entier est confronté à une crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus. Notre pays, la Côte d’Ivoire, n’a pas échappé à l’expansion de la maladie, pis il a enregistré une progression spectaculaire et inquiétante de cas d’infection.

Cette situation a conduit le Chef de l’Etat à prendre une série de mesures dont la proclamation de l’état d’urgence du 23 mars au 15 avril 2020 et l’instauration d’un couvre-feu de deux (02) semaines à compter du 24 mars sur toute l’étendue du territoire national. Malgré tout, la pandémie progresse et l’inquiétude se fait grandissante dans la population.

De quatre (04) cas répertoriés en Côte d’Ivoire le samedi 14 mars 2020, nous sommes passés à 25 le 24 mars 2020. Depuis, l’évolution de la maladie ne cesse de connaître une forte progression. Nous sommes donc passés de 140 cas au 27 mars 2020 puis à 261 le 5 avril 2020.

Si la Côte d’Ivoire est confrontée à l’inflation quotidienne des cas d’infection et est aux prises avec un défi sanitaire auquel rien ne la préparait, force est de constater, que le gouvernement ne s’est pas donné les moyens pour empêcher l’entrée du Covid-19 sur son sol. C’est à juste titre que l’opinion publique ivoirienne s’est indignée et continue de s’indigner contre les passe-droits accordés à certains proches du pouvoir qui ont réussi à échapper à la quarantaine imposée au reste des citoyens présentant des risques d’infection.

En conséquence, LIDER fait le constat d’une gestion calamiteuse de la crise par le gouvernement ivoirien, toute chose qui fait peser une grave menace sur la vie de millions de citoyens.
Au surplus :

1- LIDER note le refus déconcertant du gouvernement de créer les conditions d’un dialogue républicain pour engager tous les acteurs politiques et sociaux dans la lutte contre cette pandémie ;

2- LIDER dénonce dès lors la duplicité et le cynisme de l’appel à l’union du Président de la République et du gouvernement dont la gestion partisane, opaque, et solitaire de la crise est tout le contraire d’un quelconque désir d’unité et de cohésion. C’est cette démarche méprisante et inconséquente qui justifie les actes malheureux de dégradations des installations sanitaires de Yopougon. Ces actes qu’il faut condamner par ailleurs, sont la conséquence d’une communication lacunaire et du déficit de collaboration surtout quand on connaît le climat de suspicion généralisée sur fond de théories complotistes dont les dernières heures ont montré la vigueur dans les esprits.

3- LIDER marque sa surprise quant au silence du parlement ivoirien en particulier devant les graves violations des droits humains enregistrés aux premiers jours du couvre-feu et eu égard aux nombreux manquements du gouvernement alors que l’Assemblée nationale avait assuré par la voix de sa porte-parole, même si cela reste choquant : « le Bureau de l’Assemblée nationale se [réunirait] régulièrement, sous la présidence du Président de l’Assemblée nationale… pour évaluer et apprécier la situation en étroite relation avec les services sanitaires du pays. » Qu’en est-il de ces réunions à ce jour ? Pourquoi, le parlement, en l’absence du dialogue républicain souhaité, refuse-t-il de faire contre-poids au nom du peuple qu’il représente et qui est potentiellement en grand danger ? Pourquoi n’interroge-t-il pas la doctrine sanitaire de l’Etat de Côte d’Ivoire, plus proche de celle du Japon, de la Suède etc. que de l’ensemble des pays européens par exemple ? En effet, dans le cas de la Côte d’Ivoire tout porte à croire que l’approche ne consiste pas à stopper la chaine de contamination mais à la freiner comme le rappelait le Professeur Eholié sur le plateau du JT de 13h00 hier dimanche 5 avril 2020. Un tel choix, possible entre autres, de laisser la maladie prospérer en misant sur l’immunité individuelle et collective et sur la faible mortalité de la pandémie, rend discutable la proclamation de l’état d’urgence et des mesures subséquentes comme le couvre-feu.

4- LIDER s’offusque du manque d’anticipation, de planification et de la faiblesse de la coordination des actions de lutte attesté par les hésitations, les reniements de soi comme les exemples nous ont été fournis dans le cas du « confinement » ou de « l’auto-confinement », dans le cas du report de la date d’isolement d’Abidjan, dans le cas du découpage territorial opportuniste justifié par le fait du prince digne d’un régime monarchique, dans le cas des recommandations extrêmement précaires, labiles, dont le dernier exemple concerne le port du masque généralisé ;

5- LIDER regrette que l’on ait dû attendre la colère des personnels de santé pour convenir de la nécessité de leur protection effective. Dès lors, LIDER voudrait rester prudent quant aux annonces faites d’un règlement de la situation et de l’enrichissement du dispositif de prise en charge.

En conséquence de tout ce qui précède,
 LIDER exprime ses craintes devant l’évolution rapide de la pandémie en Côte d’Ivoire ;

 LIDER fait le constat de la panique et de la désertion d’un gouvernement aristocratique qui choisit le confort d’une retraite paisible sur des sites balnéaires hors d’un danger dont il ne prend pas les mesures pertinentes pour épargner le peuple. Ce mépris de classe doit être dénoncé avec vigueur.

Par ailleurs, LIDER rappelle que le Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG) a produit un document daté du 1er novembre 2018 intitulé : Secteur de la santé en Côte d’Ivoire, des résultats qui impactent positivement la vie des populations, et qu’il y est clairement indiqué que la Côte d’Ivoire a mis en place des dispositifs d’anticipation efficaces qui permettent de faire face à d’éventuelles crises sanitaires ? Cela aurait nécessité un investissement de plus de 540 milliards de FCFA. D’après cet organisme gouvernemental, il est prévu d’autres investissements d’un montant de 833 milliards de FCFA pour la période 2018-2020. Tout le monde peut désormais juger de la nature de ces annonces.

La réalité attestée par les propos du directeur général de la santé c’est que 60 ans après l’indépendance, le dispositif sanitaire de la Côte d’Ivoire se résume aux chiffres suivants :
 150 lits d’hospitalisation,
 33 lits de réanimation,
 30 respirateurs.

Pourtant, en 2018, le gouvernement Ouattara dit avoir dédié 380,7 milliards de fcfa à la santé, et 415 milliards fcfa en 2019.

Au vu de ce décalage, on peut valablement se demander si les chiffres émis par le gouvernement sont crédibles. Si oui, qu’est-ce qui a été fait de ces fonds ? Pour l’heure, le Covid-19 fait apparaître le grand mirage de la politique sanitaire ivoirienne.

Pour sa part, dans son adresse à la nation le 31 mars 2020, le premier Ministre, a fait mention d’un Plan de Riposte Sanitaire d’un montant de 95 milliards 880 millions de FCFA arrêté par le Président de la République, avec 25 milliards de ressources propres en attendant de discuter avec des partenaires financiers qui apporteront le complément. Cet argent est-il décaissé ? Comment sera-til géré pour endiguer la propagation du virus ? Quelle est la part mise à la disposition des municipalités de l’intérieur où on dénombre des cas ?

Dans ce même discours, il a annoncé que des stocks de médicaments sont disponibles pour faire face aux besoins. Où sont ces stocks ? Il serait bien que la transparence soit observée sur ces points.

Il apparait clairement que si la propagation du coronavirus est exponentielle aujourd’hui en Côte d’Ivoire, cela est dû à l’impréparation, à l’amateurisme et au manque d’anticipation du gouvernement.

Nous situant donc dans une autre phase de la menace, LIDER exige du gouvernement :

 le dépistage en masse des populations, notamment celles souffrant de fièvre, toux, perte de l’odorat et du goût et autres symptômes connus du covid-19. L’Etat doit se donner les moyens d’une telle ambition en sollicitant les expertises connues dans ce domaine de quelque pays au monde où elles existent ;

 de clarifier sa doctrine : confinement généralisé ? Non confinement ? Confinement de distanciation sociale comme récemment entendu ? L’Etat doit mettre courageusement des mots sur sa politique et en tirer toutes les conséquences économiques, sociales et politiques ;

 la commande et la distribution de masques aux populations ;

 la mise à la disposition des collectivités territoriales des sommes prévues à leur budget pour qu’elles puissent gérer de façon efficace et autonome la pandémie ;

 LIDER s’inquiète de la persistance d’informations donnant la Côte d’Ivoire pour le théâtre d’expérimentations d’un vaccin en dehors des dispositions pertinentes de la déclaration d’Helsinki de l’Association Médicale Mondiale (AMM). Si ces informations s’avéraient, LIDER exhorte les populations et les professionnels de la sante à refuser d’entrer dans toutes initiatives de tests de vaccination qui ne seraient pas conformes aux principes éthiques de l’AMM.

Pour conclure, nous invitons les populations à ne pas céder à la panique, mais plutôt à faire leur part de sacrifice pour préserver, voire épargner leurs vies. Les gestes barrières universellement admis doivent être systématiquement appliqués. Cela implique également un changement de mentalité ; car l’indiscipline, l’irresponsabilité, le je-m’en-foutisme, le laxisme, le mensonge d’où qu’il vienne, ont un prix.

Je vous remercie.

Monique Gbékia, Présidente de LIDER.

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Côte d´ivoire, comment Alassane Ouattara va verrouiller 2025?

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Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d´Ivoire

Après les élections régionales, municipales et sénatoriales, le president de la République monsieur ALassane Ouattara a tenu un Conseil des Ministre le Jeudi 28 Septembre 2023. 

Le gouvernement ivoirien fait face au scandale du stade de Ebimpé, à celui du racket et de l´extorsion de fonds orchestré par des unités de  son armée. Des scandales de trop qui ne laissent personne indifférent dans le pays . C´est dans ce contexte que  M. Alassane Ouattara annonce un remaniement à deux ans des prochaines élections présidentielles.

En effet, lors de cette réunion le Chef de l´État, Alassane Ouattara, a annoncé, un remaniement ministériel prévu dans les prochaines semaines, après la mise en place du Sénat. Bien avant, le Chef de l´Etat procedera à la nomination du nouveau président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Grand Chancelier de l’Ordre National et celle du président de la Cour de Cassation.

Au déla de l´autosatisfeci ce remaniement semble indiquer  que le Chef de l´État affuterait ses armes pour les élections présidentielles de 2025.

Pour l´heure rien n´a filtré quant à la liste définitive et surtout au nombre de ministres, ce qui ouvre la porte à toute sorte de spéculation.

Saint Léo

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Stade d´Ebimpé: LeopoldVII Abrotchi demande le limogeage du Ministre

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Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

L´affaire du stade d´Ebimpé a fait couler beaucoup d´encre et de salive en Côte d´Ivoire, mais surtout de nombreux ivoiriens n´en revenait pas de la déclaration du porte-parole du gouvernement qu affirmait péremptoirement que personne ne sera sanctionnée pour une pluie exceptionnelle. Le Président du parti politique ivoirien Alternative Nouvelle pour la Côte d´Ivoire a dans une lettre ouverte adressée au président de la République monsieur Alassane Ouattara demandé le limogeage du Ministre des sports.

Ci-dessous l´integralité de sa missive à attention de au Chef de l´État, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara.

Objet : Demande de Limogeage du ministre des Sports de Côte d’Ivoire

Excellence, Monsieur le Président,

La construction du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, officiellement inauguré le 3 octobre 2020, a coûté au contribuable ivoirien la somme colossale de 143 milliards. Sa réhabilitation, seulement 13 mois après, a englouti 20 milliards supplémentaires.

Excellence Monsieur le Président,

Le peuple de Côte d’Ivoire se retrouve, une fois de plus, face à une déception cuisante. En effet, le mardi 12 septembre 2023, lors du match amical Côte d’Ivoire – Mali, le stade fraîchement rénové a été le théâtre d’une véritable tragédie. La pluie s’est abattue, révélant les graves lacunes des travaux de réfection de la pelouse. Le système de drainage, manifestement inexistant, s’est avéré défaillant. Ce fut une honte, criée de tous côtés.

Malgré plusieurs mois de travaux et le premier test, une pluie d’une durée inférieure à 30 minutes, la cabine de presse et certaines zones du stade ont été inondées, devenant ainsi inutilisables. Au lieu de la pelouse hybride de qualité mondiale promise, pour laquelle 20 milliards avaient été investis, les Ivoiriens ont découvert une pelouse naturelle de piètre qualité.

Le Ministre des Sports, un expert autoproclamé dans son domaine, avait déclaré avec une assurance convaincante que : « Ce montant s’explique par notre décision de refaire intégralement la pelouse aux normes internationales, en utilisant de nouvelles techniques pour obtenir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle. Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à posséder une telle pelouse. De plus, d’autres travaux ont été programmés pour faire de ce stade l’un des meilleurs au monde. » Cependant, la réalité contraste vivement avec ces déclarations.

Excellence Monsieur le Président,

Nous souhaitons attirer votre attention sur la tendance à minimiser les efforts consentis par le contribuable ivoirien par le ministre des Sports. En effet, dans l’après-midi du jeudi 14 septembre 2023, après ses excuses publiques, votre ministre des Sports a annoncé devant la presse nationale et internationale que la remise en état de la pelouse n’a coûté que 2 000 000 000 FCFA, au lieu des 20 000 000 000 FCFA précédemment annoncés. Cette contradiction remet en question l’appel devant le Sénat pour une rallonge budgétaire de 20 milliards FCFA destinée à la rénovation complète. Qui assumera les coûts de cette nouvelle réhabilitation ? Où est passé le reste des 20 milliards supplémentaires obtenus ? À quoi cet argent a-t-il été réellement alloué, puisque votre Ministre soutient que 2 000 000 000 FCFA ont suffi pour cette tâche ? De plus, un bon d’exécution de 8 501 429 180 FCFA circule sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses interrogations légitimes parmi les Ivoiriens. Le ministre des Sports a perdu la confiance du peuple.

Excellence Monsieur le Président,

Compte tenu de ce qui précède et des dépenses excessives engagées pour mettre en conformité le Stade d’Ebimpé, soit un total de 163 milliards, nous sollicitons respectueusement votre intervention afin de limoger purement et simplement votre ministre des Sports pour son inefficacité dans la gestion de la rénovation de la pelouse. Il n’a pas respecté les engagements pris devant la représentation nationale, et il donne l’impression d’agir avec légèreté dans cette affaire. Pour des travaux d’une telle médiocrité, coûtant seulement 2 milliards de FCFA, il est impératif qu’il soit relevé de ses fonctions. De plus, nous vous prions instamment de diligenter une enquête technique et financière sur tous les ouvrages sous sa responsabilité. En ces temps de difficultés économiques, où le pouvoir d’achat des Ivoiriens est sérieusement affecté par une inflation incontrôlée, il est crucial de restaurer la confiance du peuple. Dans tous les cas, nous prévoyons de remporter les élections en 2025 et de rétablir une gouvernance transparente dans la gestion des affaires publiques.

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de notre plus haute considération.

Leopold VII Abrotchi, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte d´Ivoire

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Élections 2023: « Ces résultats ne garantissent pas la victoire du RHDP en 2025 »

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Leopold Abrotchi, écrivain, Président de Alternative Nouvelle Pour la Côte D'Ivoire

C’est par le suffrage direct que sont choisis les gouvernants locaux à savoir les Maires de nos communes et les Présidents de Conseils Régionaux de nos régions. Ainsi le 02 septembre 2023, les ivoiriens appelés aux urnes « ont choisi » leurs gouvernants locaux. Les résultats provisoires de ces élections dont la crédibilité est remise en cause par plusieurs candidats de diverses régions attendent d´être confirmés ou infirmés. Nous livrons ici la première partie de notre analyse.

Ces résultats montrent grosso modo, que premièrement :

Moins de la moitié des citoyens contribuables inscrits ne se sont pas déplacés pour voter.

Deuxièmement, le RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix) le Parti-État a remporté la majorité des sièges des mairies et des régions, ce qui semble montrer la vitalité du parti au pouvoir depuis bientôt 15 ans. Dans le même temps, cette victoire fait croire à une implantation nationale réussie.

La manipulation qui en sera faite visera à montrer la popularité du parti au pouvoir et par ricochet, l’affirmation d’une majorité garantie pour l’élection présidentielle de 2025.

Dans les faits, nous notons que pour une grande partie des cas, le RHDP a gagné avec moins de cinquante pourcent (- 50%) voire (-45%).

En clair, il y a un rejet de l’offre politique du RHDP de l’ordre de 55%. Cette réalité parlante, va s’aggraver avec l’inflation, le manque d’emploi, la catastrophe éducative, les difficultés d’accès aux soins, les détournements de fonds impunis et autres engagements non tenus.

En 2025, les ivoiriens attendent une offre politique Alternative, pour mettre fin à l’offre impopulaire du RHDP. En clair, la présidentielle prochaine s’annonce épique et certainement le RHDP perdra cette élection si les ivoiriens font le bon choix.

Ce choix est l’offre que propose Alternative Nouvelle Pour la Côte D’Ivoire.

Leopold VII Abrotchi,

Président de Alternative

Nouvelle Pour la Côte D’Ivoire

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