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Région du Gontougou/ Dapa Donacien cogne fort Adjoumani: un « coupeur de route » auprès des présidents de la république.

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Dapa Donacien, Juriste

Dapa Donacien, cadre de la région du Gontougou, Juriste, Expert Marchés Publics & Projets de Partenariats Public Privé (PPP), n´est pas du tout content des agissements du Ministre Adjoumani, le fameux élephant blanc du Gontougou.

LE PARADOXE DU GONTOUGO : L’OPTION DU FARROT- FARROT À LA PLACE DES PROJETS STRUCTURANTS RÊVÉS ?

Dans le silence sournois et profondément révélateur de la colère difficilement contenue, les cœurs saignent dans le Gontougo, à l’idée du projet d’université, qui inexorablement, se fond dans la paume de qui vous savez, à l’image du beurre qui se fond au soleil.

La déception est à la mesure des espérances du départ, dans la mesure où toutes les obédiences politiques de la région ont su taire leur amour propre pour croire à ce projet que nous espérions être le booster de l’épanouissement des activités socio économiques et culturelles du district du Zanzan.

C’est mal connaître ceux qui ont décidé d’abuser de notre crédibilité et de notre sincérité. Plus malheureux, sont les partisans et admirateurs du Pdt Ouattara. Des amis miens RDR de longue date, frustrés autant que moi de voir s’évaporer ( lentement et sûrement) les deux principaux arguments de campagne escomptés.

Quel paradoxe ! Pour nous qui avons applaudi l’atterrissage d’un fils de producteurs d’anacarde de Bondoukou au Ministère de l’Agriculture, pour espérer enfin un prix inédit de cette culture, sommes sans voix et amers. Quel paradoxe ! Catastrophique, désastreuse, appauvrissante, les mots manquent pour décrire la désillusion et la profonde déception des parents producteurs d’anacarde en 2020.

Au plan social, je viens de passer deux mois parcourant le Gontougo dans tous les coins et recoins, et partiellement le Bounkani. Triste de la souffrance des femmes qui, bravant le couvre-feu, veillent de 21 h au matin, autour des puits asséchés et sans eaux, et finalement revenant bredouille. Des villages, frustrés de n’avoir jamais bénéficié d’un seul paquet de ciment en dix ans de leadership d’Adjoumani au Conseil Régional du Gontougo!

Un Conseil Régional qu’il a dimensionné à un conglomérat de coquins et copains se répartissant les projets financés à une poignée de villages dont ils sont natifs. Quel regret de la disparition des programmes FRAR ! Une belle époque où les préfets faisaient l’effort de doter chaque village des infrastructures convenables suivant une certaine éthique. Triste face au constat de la non réalisation du programme d’adduction d’eau décidé le 29 juillet 2015 lors du Conseil des Ministres à Bondoukou.

Aussi, nous qui pensions naïvement que le RDR local se saisirait légitiment de la réalisation (éventuelle) de l’Université du Nord-Est ( partant de Tankesse à Bouna via Kounfao, Tanda, Transua, Tabagne, Bondoukou, Laoudi-Ba, Tagadi, Taoudi, Bondo, Peteye, Farako… ) pour faire campagne avec panache, en brandissant du concret, nous-nous sommes rendus compte que l’éléphant du Zanzan et ses éléphanteaux misent plutôt sur des parades d’avions en appui des cortèges kilométriques et folkloriques comme à l’accoutumée.

Il n’a pas tort, puisque ce manège lui a toujours réussi.  » Les gens feront toujours ce que vous récompensez », selon la Nouvelle Bible du Leadership publiée par Olivier Kakpo, coach en leadership. Dans ces conditions, et connaissant l’esprit de tolérance de ses parents,pourquoi voulez-vous que l’immense et expérimenté technocrate des élections se fatigue pour concrétiser une quelconque promesse électorale ( reprofilage de route, revalorisation du prix d’anacarde), là où le farrot-farrot à l’aide de quelques billets de banque lui assure amplement la faveur des votes?

Le Gontougo a concédé trop longtemps la voie du raccourci et de la facilité à Adjoumani là où les autres régions challengent rigoureusement leurs cadres à travers leurs œuvres. Si ton bilan personnel est nuisible à la saine émulation des cadres, tu n’es pas indispensable.

Peu importe que c’est toi qui réveille chaque matin le président de la république ou dort devant sa porte à la place de son gardien. No matter ! Et en la matière, l’homme n’est pas à son premier coup d’essai. Avant le 19 sept 2002, l’homme était agrippé au manteau du Pdt Laurent Gbagbo, parce que détenant la bourse et le pain. Et plus tard, dans sa traversée du désert après avoir été viré du gouvernement, il s’est agrippé au président BÉDIÉ comme sa seule bouée de sauvetage.

C’est l’époque où il avait l’exclusivité des appels téléphoniques en direct du Président BÉDIÉ lors des meetings qu’il se plaisait à faire écouter aux militants au travers des sono. Juste pour que son auditoire sache qu’il est familier à son papa BÉDIÉ. Tout ceci révèle la propension de l’homme à s’afficher comme le chouchou des Présidents successifs détenteurs de la bourse à l’instant T.

Donc, ce n’est pas une nouveauté pour nous d’un Adjoumani « coupeur de route » auprès des présidents de la république. Nous utiliserons jamais une torche la journée pour appréhender l’homme que nous connaissons en détail la journée.

Voilà l’homme tel qu’il se dévoile dans son fonctionnement: l’intérêt personnel, nombriliste et égocentrique à 98%. Tout pour sa personne et rien pour partenaires et adversaires indistinctement. C’est notoirement connu dans le Zanzan. C’est un « laboguigo » ( démasqué) en Koulango.Mais comment arrive-t-il à berner tous ?

En vérité, en vérité, le Zanzan a le leader politique, qui lui sied.Nous sommes peinés de le constater. Aucune réalisation concrète,sérieuse et durable, à part l’enfumage au son des décibels et les gadgets de campagne. Une succession de promesses vaines d’éléphants blancs (inutilités) et le tour est joué.

Et dire que la région s’accomode de cet immobilisme durant près de 20 ans! Quelle indolence ! C’est à ce niveau que l’analyse de Champfort prend son sens pertinent : « presque tous les hommes sont esclaves, faute de savoir prononcer la syllabe « NON ».

Mais de grâce, que personne ne vienne prétexter d’un prétendu tripatouillage électoral. Une irondelle ne fait pas le printemps. Il y’a un temps pour dire, le hola. 18 ans de jouissance ministérielle, c’est l’âge pour tout parent de consentir à se séparer de sa fille aînée en âge de se marier, pour qu’elle libère la chambre de ses cadets, au risque qu’elle en fasse une propriété privée, en finissant par expulser ses jeunes frères et sœurs.Ce n’est pas méchant.

C’est dans l’ordre normal des choses de la vie en communauté. Et c’est le cas du Ministre Adjoumani. L’émergence de nouveaux cadres dans son sillage est un crime de lèse-majesté. Les initiateurs de PDCI Renaissance et singulièrement ceux adossés à la façade Est de la Comoe de Bassam via Aboisso, Abengourou, Agnibilekro et Bondoukou à Nassian ne diront pas le contraire.

Tous sous l’éteignoir, comme il l’a réussi dans sa surface de réparation : le Gontougo. Nous ses cadets, sommes désolés de ne trouver aucun héritage personnel, concret et tangible légué à la région par l’aîné. Nous sommes reconnaissants au président de la république, au premier ministre pour le programme national d’électrification de toute la côte d’ivoire. Il n’y a pas une seule région du pays qui n’en a pas bénéficié.Nous ne saurions l’attribuer à l’aîné sans nous couvrir de ridicule aux yeux de la Nation.

Or c’est ce que nous faisons et on le voit. Nous sommes obligés, par honnêteté intellectuelle, d’avouer ce que toute la Nation sait.Le bilan d’Adjoumani durant 18 ans au Gouvernement est maigre et improductif. Sous l’ère d’Adjoumani, l’étouffement des énergies des cadres, en ordre et en désordre, semble être la consigne. L’homme ( honteux de son inaction vis à vis de l’entretien routier) est si isolé dans la région (dont il est le président du conseil régional) qu’il survole les villages seul à bord d’un hélicoptère.

Face à ce fossé qui le sépare des populations,et en chœur avec le Gl Charles De Gaulle, ses cadets lui disent :  » Il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent ». C’est la raison pour laquelle le Gouvernement devrait considérer la présente, digne d’intérêt pour le salut de son image bien ternie sur les traces de monsieur Adjoumani depuis le Gontougo jusqu’au Sud-Comoe. Un sondage d’opinion de la part du Gouvernement le confirmerait.

Quand quelqu’un est vomi par ses parents, même ses paroles sensées d’ordinaire, sonnent à présent énervement dans l’esprit de ses interlocuteurs.Oh, bien-sûr qu’il garde la capacité à trimballer de meeting en meeting des reines-mères et des chefs de villages contre leur gré. Ne sommes-nous pas dans une région où les chefs,très diplomates, ne montrent jamais leurs émotions en public ? Sur ce, nous ne pouvons que souhaiter une retraite tranquille, au frère, des affaires régionales.

Son leadership étant le prototype d’étouffement et d’écrasement des compétences endogènes et exogènes. Les militants du RDR qui sont nos fidèles lecteurs vous en diront plus.Que du gâchis et du temps perdu en 18 ans de pilotage obscurantiste !

Que le président de la république le sache où pas, nous sommes obligés de lui faire savoir que la région est fatiguée d’Adjoumani. Il est quand même question de l’avenir et des carrières de deux générations d’affilée obstruées par un certain pachiderme avec pour devise UN ÉLÉPHANT BLANC.

L’éléphant blanc est synonyme d’un projet de société illusionniste et budgetivore et sans utilité pratique.C’est le sens qu’en donne wikipédia. Peut-on s’étonner alors de la propension de monsieur Adjoumani pour le garrot-farrot à la place de la réalisation de projets structurants à fort impact social ?

Adjoumani a atteint ses limites, là où son idéal lui permet d’arriver. Nous ne lui en voudrons pas et il ne nous manquera pas. Grâce à Dieu,la Nation a formé et bien formé des profils pour assurer efficacement la relève au leadership local. Fraternellement.

Une contribution de Dapa Donacien,

Juriste,
Expert Marchés Publics & Projets de Partenariats Public Privé (PPP)

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Internationale

Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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Nationale

Côte d´Ivoire: A qui appartiennent les 3.000 Tonnes de Nitrate d´ammonium?

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Le Zimrida, un bateau battant pavillon pour la Barbade, doit accoster ce lundi 06 janvier 2025 dans le port d’Abidjan dans la capitale économique de la Côte d´Ivoire. Chargé de 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière dangereuse qui a dévasté une partie du port de Beyrouth au Liban.

Le navire doit déchargé au port à Abidjan 3 000 tonnes du produit hautement explosif, selon un communiqué des autorités portuaires qui expliquent que cette matière utilisée comme « fertilisant dans l’agriculture ».

Selon le média français, France 24 « À la suite d’allégations faisant état d’une avarie de la cargaison transportée et par précautions en vue de protéger les populations et les biens », le port annonce que le navire restera pour l’heure « en rade extérieure, en dehors des eaux ivoiriennes ».

Pour de nombreux ivoiriens le Zimrida pourait cacher un autre Porbo Koala, le cargo affrété par la société suisso-néerlandaise Trafigura, qui avait débarqué à Abidjan plus de 500 m3 de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures.

Les autorités ivoiriennes qui ont du mal à rassurer la population, ont prévu une réunion ce lundi matin avec le propriétaire de la marchandise et le transporteur du dangereux produit pour disent-ils un examen approfondi.

Saint Leo @leadernewsci

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Politique

Alassane Ouattara a-t-il réellement annoncé le depart de l´armée française?

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L´armée française ne quittera pas la Côte d´Ivoire de ci-tôt, en tout cas, il n´en n´est pas question pour l´heure. Cette réalité relayée à démi mot par le confrère français Lemonde a été une douche froide pour les nombreux ivoiriens qui ont mal interprété l´annonce du chef de l´Etat Son Excellence Alassane Ouattara.

En effet, dans son allocution traditionnelle de fin d´année, le président Alassane Ouattara a annoncé la rétrocession de la base militaire française du 43e BIMA (Bataillon d’Infanterie de Marine) située dans la commune abidjanaise de Port-Bouët. Il n´est donc pas question d´un retrait définitif des Forces Française en Côte d´Ivoire.

Notre confrère le monde confirme cette analyse en affirmant qu´ « En Côte d’Ivoire, la présence militaire française s’allège mais ne disparaît pas ». Cet allègement fait partie de la stratégie de présence militaire de la France, éviter toute présence ostentatoire en Afrique. Il s´agit de remodeler la disposition militaire. Pour l´heure, bien malin est celui qui saura dire jusqu´où ira l´ambiguïté stratégique française.

L´armée française est de plus en plus affaiblie sur le continent africain ou elle n´a pas bonne presse. Elle a été chassée dans trois de ses anciennes colonies que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l´AES (Alliance des Etats du Sahel).

Saint Leo @Leadernewsci

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