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Retour de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé et les esprits chagrins du RHDP

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Leopold VII Adou Agnouwol, Ecrivain et DRI LIDER Portugal

« La Chambre d’appel rejette l’argument du Procureur pour les motifs exposés dans son arrêt. Le Procureur demande à la Chambre d’appel d’opérer une déduction simplement abusive et spéculative. (…). La Chambre d’appel ne peut que rejeter l’argument du Procureur lorsqu’il part de l’idée que les juges de première instance ne sont censés commencer à évaluer le dossier qu’une fois que l’intégralité de l’affaire a été présentée. Le Procureur n’a donc pas démontré d’erreur à cet égard ».

« (…), il est ordonné au Greffier de prendre, aussitôt que possible, toutes les dispositions jugées appropriées pour le transfèrement en toute sécurité de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vers un ou des États tel qu’envisagé dans cette disposition, en tenant compte de l’avis des deux personnes acquittées « . Déclarait le Juge président de la Chambre d´Appel de la CPI, Chile Eboe-Osuji le 31 mars 2021.

Depuis, le 31 mars 2021, le désarroi s´est installé chez les militants du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Leurs communicants, activistes et associations des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011, cherchent comment renverser la situation, comment transformer l´échec de leurs nombreux mensonges qui ont été battus en brèche à la Cour Pénale Internationale.

En effet, devant la face du monde, le RHDP ancien RDR a démontré son sens profond de la ségrégation, le parti du Chef de l´État M. Alassane Dramane Ouattara, a choisi de défendre les intérêts de ses militants victimes et non ceux de tous les ivoiriens.  Le RDHP a présenté pendant 8 années sa part de l´histoire, une histoire mal ficelée, des milliers de preuves plus 5000 semble-t-il et des témoins qui n´étaient pas prêts à être interrogés dont certains sont devenus des témoins à décharge.

Durant 8 années les victimes RHDP ont été manipulées par des individus véreux au sein de leur formation politique, qui leur promettaient monts et merveilles. Pendant, 8 ans les pauvres victimes ont été abusées, elles étaient comme des bêtes de foire exposées par certains de leurs propres dirigeants politiques, de fieffés menteurs. Dans le prétoire, c´étaient des guignols que l´on découvrait, incapables de soutenir leur propre histoire de victime, parce que les vendeurs d´illusion leur ont fait savoir qu´elles ne seront pas interrogées, Hélas !

Pourtant, dès le premier jour du honteux procès le RHDP et ses victimes avaient perdu contre le Président Laurent Gbagbo. Le dossier de l´accusation qui sonnait dossier des victimes RHDP, presenté par la procureure était un torchon juridique, vide dans son fond. Et la jonction avec l´affaire Charles Blé Goudé n´a rien changé au dossier. Chaque jour, la Côte d´Ivoire avait rendez-vous avec l´humiliation des victimes d´une crise, dont l´un des acteurs principaux était le Président du RHDP M. Alassane Dramane Ouattara.

Les victimes RHDP, ne sont pas satisfaites dit-on de la justice qui a été rendue suite au jugement de la CPI qui s´est soldé par l´acquittement définitif de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé et leur directeur exécutif parait-il, a un nouveau programme funéraire pour eux. Quel désespoir ? Quel désarroi ? Il est temps que les victimes du RHDP se resignent et fassent leur deuil et ce définitivement. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne seront plus jamais jugés par un tribunal pénal pour les mêmes crimes, ni en Côte d´Ivoire et nulle part dans le monde, même dans le rêve le plus fou de leurs manipulateurs de dirigeants (Ils se connaissent).

C´est le lieu d´appeler les uns et les autres à éviter de sombrer dans le mélodrame, même si la parenthèse de la CPI a jeté l´opprobre sur les victimes RHDP. Faire des manifestations pour revendiquer justice tout en sachant que les mêmes faits ne peuvent dans l´absolu être à nouveau jugés, est un commerce honteux et hideux qui salit encore davantage le RHDP et ses victimes. Au surplus ce n´est pas à des victimes qui se sont catégorisées comme étant du RHDP de revendiquer, l´exécution d´une décision de justice ne concernant pas leur cas, c´est là une aberrante manipulation que le RHDP gagnerait à arrêter.

Le président Laurent Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé, rentrent dans leur pays pour faire le deuil avec les autres victimes non RHDP de la crise post-électorale de 2010-2011. Tout comme le Président Alassane Ouattara l´a fait pour les victime dites RHDP. Tout le monde le sait, après une crise sanglante, la réconciliation dans un pays exige des sacrifices que chaque ivoirien doit être capable de faire. Aujourd´hui plus que jamais, le peuple de Côte d´Ivoire doit trouver en lui, les ressources nécessaires pour assoir une cohésion sociale durable. Pour ce faire, tous les responsables politiques doivent être suffisamment responsables dans leurs prises de paroles en prenant soin d´éviter les propos mortifères. Au demeurant, un accueil populaire du président Laurent Gbagbo ne fera pas tomber le ciel sur la Côte d´Ivoire. D´ailleurs, qu´on le veuille ou pas Laurent Gbagbo a triomphé et son retour est déjà triomphale. Une fois au pays, il aura 34 régions et districts à visiter, s´il le veut car c´est un droit. Les ivoiriens se doivent de sortir définitivement de la crise et surtout de l´état de belligérance, pour construire la paix durable.

Dieu protège la Côte d´Ivoire !

Leopold VII Abrotchi

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

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ZOA: Média panafricain ou paris-africain?

La France ne se lasse jamais de vouloir parler au nom de l’Afrique. Après avoir perdu du terrain politique et diplomatique, et face au rejet croissant de ses médias traditionnels comme RFI et France 24, voici qu’elle revient avec un nouvel outil de communication : ZOA, un média qu’elle ose qualifier de « panafricain, par et pour les jeunes Africains ».

Cette initiative, loin d’être anodine, révèle trois réalités : l’illégitimité, la condescendance et les incohérences de la démarche française.

Une appropriation illégitime du panafricanisme

Le terme panafricain n’est pas une étiquette marketing. C’est un combat, une idéologie née dans la douleur des luttes contre l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme. Il a porté les voix de Nkrumah, Sankara, Lumumba, Kadhafi et de tant d’autres figures qui ont rêvé d’une Afrique unie et souveraine.

Que la France, ancienne puissance coloniale, ose aujourd’hui brandir ce mot pour vendre son projet ZOA est une provocation historique. Car n’est-ce pas cette même France qui, en 2011, a été l’un des acteurs majeurs de la chute et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, dont les ambitions panafricaines effrayaient l’Occident ?

Comment peut-elle, après avoir contribué à détruire l’un des projets d’unité africaine les plus concrets de notre époque, prétendre aujourd’hui défendre un média « panafricain » ?

La condescendance éternelle

ZOA illustre une fois de plus le réflexe paternaliste français : dicter à l’Afrique ce qu’elle doit penser, comment elle doit s’informer et à travers quels canaux elle doit s’exprimer.

Présenter ZOA comme un média « par les jeunes Africains » quand il est financé et piloté en arrière-plan par l’État français est une insulte à l’intelligence de cette jeunesse africaine qui réclame avant tout autonomie et souveraineté.

Cette démarche trahit une profonde condescendance : celle d’un pays qui se croit encore indispensable à l’Afrique, alors même que les peuples africains réclament haut et fort de parler pour eux-mêmes.

Une stratégie désespérée face à la perte de crédibilité

En réalité, ZOA n’est qu’un pansement sur une hémorragie. Face au discrédit total de France 24 et RFI, accusés d’être des relais de propagande française et bannis dans plusieurs pays africains, Paris tente une opération de camouflage.

Changer le nom, cibler les jeunes et jouer la carte du numérique n’effacera pas la vérité : il s’agit toujours d’un instrument d’influence, d’un prolongement de la diplomatie française.

ZOA ne cherche pas à renforcer le panafricanisme, mais à le vider de son sens, à en proposer une version édulcorée et inoffensive pour neutraliser le véritable mouvement panafricaniste qui gagne du terrain partout sur le continent.

Un sabotage maquillé en innovation

ZOA n’est pas un média panafricain. C’est une tentative de sabotage idéologique, une manœuvre désespérée pour détourner la jeunesse africaine de ses vraies luttes.

Le panafricanisme ne se décrète pas depuis Paris. Il ne se construit pas avec l’argent ni les intentions d’un État qui a toujours défendu ses intérêts au détriment de l’Afrique.

La jeunesse africaine n’a pas besoin de ZOA. Elle a besoin de ses propres voix, ses propres plateformes et sa propre narration, indépendante de toute tutelle coloniale ou néocoloniale.

En un mot, ZOA n’est pas la voix des Africains, c’est l écho d’une françafrique agonisante qui refuse de mourir.

Herve Christ

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Crise au Sahel : la responsabilité de la France se confirme

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La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier

La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire des financements libyens ne relève pas seulement d’un scandale politico-financier. Elle agit comme un miroir brutal de l’histoire récente : la guerre de 2011 en Libye, lancée sous l’impulsion de Paris, n’était pas seulement une croisade humanitaire contre Kadhafi. Elle portait aussi les relents d’une opération d’étouffement politique.

Quand Kadhafi menaçait de parler

À l’époque, Mouammar Kadhafi multipliait les signaux qu’il disposait de preuves compromettantes sur le financement de la campagne présidentielle de 2007. La perspective d’une révélation publique planait comme une épée de Damoclès sur l’Élysée. L’intervention militaire, sous couvert de protéger la population civile, a eu pour conséquence directe de réduire au silence un dirigeant devenu trop gênant.

Le chaos libyen, matrice de l’instabilité au Sahel

La disparition du régime a plongé la Libye dans un vide sécuritaire total. Armes en circulation libre, milices incontrôlées, réseaux criminels renforcés : ce chaos a rejailli sur tout le Sahel. Du Mali au Burkina Faso, les groupes armés ont prospéré, alimentés par les stocks libyens et par l’absence d’un État central fort à Tripoli. Résultat : une décennie plus tard, la région s’enfonce toujours dans une spirale de violences et de coups d’État militaires.

Un verdict qui éclaire le passé

En condamnant Sarkozy, la justice française met en lumière l’arrière-plan douteux d’une politique étrangère dont les conséquences continuent de ravager l’Afrique. Loin d’être un simple épisode judiciaire, ce verdict souligne la responsabilité historique de la France : celle d’avoir ouvert la boîte de Pandore libyenne pour des raisons où l’intérêt général se confondait avec des calculs personnels.



Le Sahel paie aujourd’hui le prix d’une intervention dont la sincérité humanitaire apparaît de plus en plus discutable. Et si la justice française juge l’homme Sarkozy, c’est bien la mémoire collective qui juge la stratégie française en Libye : un engrenage tragique dont l’Afrique ne s’est toujours pas remise.

Herve Christ

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Le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko, recadre Emmanuel Macron

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Monsieur Ousmane Sonko, actuel Premier Ministre Sénégalais

Lors de la Conférence des ambassadrices et ambassadeurs à l’Élysée le 6 janvier 2025, Emmanuel Macron a consacré une large partie de son intervention à l’Afrique. Il a abordé les relations historiques, les défis actuels et les orientations stratégiques de la France.

Dans son allocution affirmait entre outres que « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée » ou encore « Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence », Il expliquait également “Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », indiquant que plusieurs de ces pays « ne voulaient pas enlever l’armée française ni la réorganiser ». A la suite de cette sortie jugée irrespectueuse et irresponsables par plusieurs analystes politiques, le Premier Ministre Sénégalais Ousmane Sonko a réagi pour à porter un démenti cinglant, recadrant de ce fait le président français.

Selon Monsieur Sonko  » Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France. Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur de l’annonce à ces pays africains.

Je tiens à dire que, dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée. Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain. Il déclare, enfin, « qu’aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée ». Constatons que la France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté.

Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel.

C’est enfin le lieu de rappeler au Président Macron que si les soldats Africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s’étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd’hui encore, Allemande. »

Saint Leo @Leadernewsci

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