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Les collectivités locales en souffrance, le coup de gueule de Prudence Botti DN Lider

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Prudence Botti Déléguée Nationale de Lider à la décentralisation

Prudence Botti Déléguée Nationale de Lider à la décentralisation n´est pas contente de la politique de décentralisation mise en place par le gouvernement de M. Alassane Ouattara depuis dix (10) ans. « Les collectivités locales n’ont pas d’argent pour travailler et on nous parle de décentralisation » martelle-t-elle.  Ci-dessous leadernewsci vous livre l´integralité son coup de gueule.

Décentraliser signifie : Transfert de compétences et de ressources, faire confiance et rétablir le principe de subsidiarité entre l’Etat et les élus locaux.

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 31 régions et 201 communes. Elles sont supposées intervenir dans les domaines qui leur ont été transférés (16 compétences) tels que :
– L’éducation
– La santé et l’hygiène publique
– L’aménagement du territoire
– Le transport
– L’urbanisme et l’habitat
– La sécurité et la protection civile

Pour les compétences transférées, l’article 79 de la Loi n° 2003-489 du 26 décembre 2003 portant régime financier, fiscal et domanial des collectivités territoriales prévoit les ressources dont une partie des recettes fiscales de l’Etat, les taxes rémunératoires et les redevances, l’aide de l’Etat (DGF), les fonds de concours et d’aide extérieure, les emprunts.

La loi sur la décentralisation précise que les communes sont des collectivités territoriales dotées d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Cette autonomie financière n’est qu’imaginaire car aucune collectivité en Côte d’Ivoire ne peut lever d’impôt sur son territoire.
Selon les articles 88 et 90 de la même loi, l’Etat lève les recettes fiscales et leur verse une dotation globale de fonctionnement et une dotation générale de décentralisation chaque année. Ces dotations représentent une part importante des recettes totales des collectivités territoriales.

Les recettes propres des collectivités qui sont insignifiantes, sont issues de la vente de timbres, la taxe de stationnement, la taxe sur les publicités, sur l’occupation du domaine publique, sur les charrettes, les baux à loyer, les patentes, les billets sur les marchés. Ces recettes ne représentent qu’une petite partie des recettes totales des collectivités territoriales moins de 13%. L’autonomie financière est très loin d’être atteinte.

Concernant les budgets des collectivités locales, je n’ai pas trouvé d’article précisant la date limite de vote du budget. Mais certaines collectivités voient leurs budgets validés par le ministère de tutelle au mois de juin ou juillet, délai trop long.

En France, nous avons jusqu’au 15 avril pour voter le budget de l’année. Et avant le vote du budget, nous sommes autorisés à exécuter 25% du budget d’investissement de l’exercice précédent.

Il faut savoir, qu’en Côte d’Ivoire, avant le vote du budget aucune dépense d’investissement ne peut être faite, seules les dépenses de fonctionnement (fournitures, carburant, eau, électricité…) sont assurées par le Maire. Les salaires sont payés directement par l’Etat.
Aussi, il est difficile pour les collectivités de solliciter les banques, vu qu’elles dépendent fortement de l’Etat et manquent de crédibilité vis-à-vis des établissements financiers.

L’Etat transfert 16 compétences aux collectivités et met à leur disposition moins de 5% du budget global.

Selon l’article 21 de la loi 2020-972 portant budget de l’Etat pour 2021, seulement 87, 436 milliards que l’Etat prévoit verser aux Collectivités, soit 1%, alors que ses ressources globales s’élèvent à 8 398 milliards.

Le constat est que, non seulement cette prévision est insuffisante pour les collectivités, mais une inertie se fait ressentir au niveau de l’Etat pour leur verser les dotations prévues afin qu’elles réalisent les investissements inscrits dans leurs budgets.
En effet, jusqu’à aujourd’hui, la majorité des collectivités n’ont pas de crédit pour travailler correctement.

Les questions que je me pose sont:
Quel est le rôle de l’UVICOCI ? Pourquoi les élus locaux ne se mobilisent pas contre cette lenteur de l’état ?

Prudence Botti DN Lider

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« Le 7 Août, un jour historique et spécial pour le peuple ivoirien »

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Aujourd’hui est un jour historique et spécial pour le peuple ivoirien. Un jour fortement chargé d´émotions pour nous, un jour de fête mais surtout de revisitation de notre histoire commune.

Nous qui n´avons pas connu l’époque de l’esclave et de la colonisation, nous qui ne vivons ces moments que par des brides d´images, les émotions et sensations de ces braves aïeux, les souffrances de nos arrières grands-parents, qui depuis les années 1500 ont connu la deshumanisante traite négrière et le crime contre l´humanité de l’esclavage.

A ces vaillants et résilients ascendants de pères et mères, qui à la fin des années 1800, ont douloureusement subi la colonisation des impérialistes esclavagistes occidentaux, nous vous rendons hommage en ce jour mémorable, hommage à vous tous nos aïeux qui êtes morts pour que nous pussions parler aujourd’hui d’indépendance.

Aujourd’hui indépendants, nous célébrons, votre mort, vos douleurs, vos offenses, vos blessures, vos souffrances, vos révoltes. Cette indépendance, notre indépendance traduit la concrétisation de vos combats, de vos luttes pour notre émancipation.

Hommage à vous tous qui avez été torturés, tués, jetés dans des fosses commune, hommage à vous nos martyres.

Pour vous, nous réaffirmons ici et maintenant notre indépendance et rejetons fermement le néocolonialisme, lien par lequel des esprits pervers veulent nous maintenir dans la dépendance. Une sournoise négation de notre si chère indépendance.

L´indépendance de notre chere Côte d´Ivoire a la valeur des souffrances et du sang versés de nos aïeux. Et si elle n’est pas complète, alors levons-nous et menons les batailles de notre génération pour une indépendance pleine. La Côte d’Ivoire se doit d´être totalement indépendante.

Hommage à nos aïeux, braves africains, fiers de leur race, de leur origine et cultures. Ils sont nos guerriers et héros de tous les temps.

Djedjagne Darius

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CMU « Le gouvernement inflige un supplice au peuple » Delaroche Amessan VP Alternative Nouvelle

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En Côte d´Ivoire la décision d´interdiction des élèves ne possédant pas la couverture maladie universelle (CMU) à s´inscrire dans les collège et lycées  publiques, continue de susciter, de l´incompréhension et du mécontentement. Delaroche Amessan vice-président de Alternative Nouvelle à réagi face au cas de la population de Grand-Lahou.

« C´est avec des mots mesurés que j´interviens sur ce sujet. Le constat fait ici et là montre clairement que l’émoi et l´indignation sont grands dans le pays. En effet, le gouvernement à décider de conditionner les inscriptions scolaires à l’enroulement de la CMU de nos enfants, tout comme c´est le cas pour l´établissement de la nouvelle pièce d’identité ou de certains actes administratifs essentiels », affirme l´homme politique.

Très vite son constat devient un cri de coeur « nos gouvernants, nous obligent et nous enroler sans tenir compte de nos réalités. Par exemple à Grand Lahou nous avons 171 villages et campements en plus de la ville de Grand Lahou elle-même, pour un seul centre d’enrôlement de la CMU situé à l’hôpital général de Grand Lahou. Beaucoup de parents viennent avec leurs enfants de très loin et le transport leur revient en aller et retour en moyenne à 12 000 frs CFA rien que pour prendre rdv enfin d’être sur la liste de ceux qu’ils vont recevoir la semaine prochaine ».

Ensuite vient l´incompréhension  du leader politique « comme de nombreux ivoiriens, je ne comprends pas, comment un parti politique qui a longtemps lutté pour gouverner mieux leur pays peut-il affliger de la sorte son peuple ? Je n’arrive à comprendre l’esprit qui anime ce gouvernement. Ils obligent les Ivoiriens à s’enrôler et en faisant l’achat des timbres en ligne alors qu´ils savent très bien que la connexion internet n´est pas possible partout en côte d’Ivoire et surtout dans nos campements et village reculés ».

Il dénonce une décision gouvernementale inappropriée « aujourd’hui ils sont nombreux les Ivoiriens qui ont payé pour les CNI et la CMU et attendent toujours leurs cartes. Dans ce contexte, ordonner l’enrôlement des élèves pour la CMU, sans augmenter les centres d’enrôlement pour à la fin renvoyer les enfants des gens pour quelque chose qui n´a même pas de sens est malsain. Personnellement, je ne vois pas le rapport entre l´inscription dans un établissement scolaire publique et la CMU. Je vois plutôt un non-sens, un acte inconstitutionnel et en totale inadéquation avec les attentes des élèves ivoiriens, en ce sens que cette décision du gouvernement viole le droit à l´éducation d´enfants mineurs étant entendu que la majorité est à 18 ans ».

Le vice-président de Alternative Nouvelle voit en cette décision un aveu d´échec d´un projet mal ficelé, « pourquoi obliger les citoyens à avoir une assurance ? Tous savons que la souscription à une assurance est une adhésion volontaire. Cette décision qui reste fortement impopulaire, montre la confusion dans la gestion sociale de notre pays. »

Pour M. Delaroche solution viendra de son parti politique : « Il faut Alternative nouvelle pour sauver les ivoiriens du mal vivre qui gangrène notre belle Cõte d´Ivoire, du fait des décisions néfastes de ceux qui nous gouvernent ».

Saint Léo 

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Port-Bouet : Dr. Emmou debout auprès de ses administrés

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Dr. Emmou Sylvestre Député-Maire de la commune de Port-bouet

La Commune de Port-bouet, connait d’énormes difficultés structurelles, tout comme la plupart des communes du district d’Abidjan.

Depuis son élection à la tête de la Mairie de Port-bouet, Dr. Emmou Sylvestre   s’evertue avec force détermination à apporter des solutions concretes aux nombreux problèmes que connaissent ses administrés, entre autres, les innondations.

Les pluies de ces derniers jours, ont fait ressurgir le problème de canalisation des eaux de ruissellement qui provoquent des innondations dans certains quartiers cette commune.

Toute chose, qui a appelé une réaction spontanée du Maire Emmou «J’ai fait un état des lieux qui nécessite encore plus d’actions en collaboration avec les populations» assure-t-il.

En effet, il a parcouru les quartiers sinistrés de Benogosso, Abraham et 2 poteaux et d’ Adjouffou, ou il a précisément visité le Centre Espoir dans le secteur du grand terrain et au Casier.

Après les constatations, Dr. Emmou Sylvestre a tenu à rassurer ses administrés «tout sera mis en œuvre pour amplifier les travaux déjà existants dans ce quartier ainsi que dans d’autres comme à Mobibois et à Saint Exupery afin d’améliorer les voies d’accès et de créer encore plus de passages pour les eaux dans les secteurs» .

Saint Léo

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