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Litterature ivoirienne: « Alleluia, ahhh…men! » Premier roman de l´écrivain Phil d´Escally Nomel

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Ecrivain ivoirien originaire de Dabou /Akradio et résident aux États-Unis, Phil d´Escally Nomel est poète et romancier. Pour l´auteur de « Si je n´ose » recueil de poèmes publié aux Editions L’Harmattan, le 01 novembre 2015 “l’écriture, c’est avant tout savoir écouter ses rêves, ses désirs, ses possibilités”. Leadernewsci vous invite à faire une petite immersion pour mieux connaitre l´auteur de « ALLELUIA, AHHH…MEN! » premier ouvrage d´une trilogie intitulée “Les dernières larmes de Dieu. »

Phil d’Escally Nomel, après votre recueil de poèmes « Si je n’ose… », vous venez de publier votre premier roman, aux éditions Mary Bro Foundation Publishing. Son titre, “Les dernières larmes de Dieu. » Pourquoi un tel titre ?

A travers ce titre je voudrais non seulement interpeller le lecteur mais aussi lui envoyer une onde de choc qui suscite forcément sa curiosité à découvrir le mythe enfoui dans ce livre. La trilogie a pour titre “Les dernières larmes de Dieu”. Parce que Dieu pleure de nos actes. Il pleure que son œuvre soit détournée à des fins mercantilistes et pour assouvir leurs plaisirs personnels. Les serviteurs de Dieu, ou ceux qui prétendent en être un, usent du nom de Dieu pour leurs basses besognes sur terre, et Dieu qui est amour nous regarde du haut de son trône céleste et en pleure. Parce que nous vivons les derniers temps avant le retour imminent du Christ. D’où ses dernières larmes.

Parlez-nous de ce livre. Faites-nous un résumé de ce livre

Le Premier Livre de la trilogie est intitulé “ Alleluia, ahhh…men! Il retrace avec beaucoup d’anecdotes la rocambolesque histoire d’un pasteur africain résidant aux USA. Il est très éloquent et ce talent lui permet d’ouvrir une église qui lui sert d’assouvir ses passions et pulsions sexuelles toujours inassouvies. Ce livre parle des problèmes qui ont cours dans les églises et dans les mosquées.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ? …

Ce livre qui a une portée spirituelle, pédagogique et éducative m’a été imposé à partir d’expériences personnelles diverses vécues dans les églises africaines aux USA et en Afrique. Un pasteur qui se dit Prophète usera de son titre pour abuser financièrement les femmes de l’église et se faire entretenir par celles-ci. J’ai trouvé cela insupportable. Il était donc de mon devoir d’écrivain de dévoiler ces faits qui foisonnent malheureusement dans nos églises et qui n’honorent pas les leaders religieux encore moins la foi chrétienne.

Vous êtes-vous inspiré de la réalité pour écrire votre livre ? Avez-vous utilisé des prénoms et caractères de votre entourage ?

Vos histoires sont-elles tirées de faits réels, d’anecdotes personnelles ou de l’imagination ?

Je l’ai dit ci-haut, le livre est tiré de plusieurs expériences vécues ici et là, en Afrique et aux USA. Pour le reste, je laisse les lecteurs découvrir la beauté de cette œuvre littéraire.

Quelles thématiques abordez-vous dans ce livre ?

Le premier livre de la trilogie “les dernières larmes de Dieu” aborde les thèmes que les Africains de la diaspora vivent au quotidien : rapatriement, détournement de fonds, escroquerie par un parent resté au pays, adultère, viol. Vous verrez que tout le monde se retrouve dans ce livre. La trame qui s’annonce tourne autour de la personne de Bebi Bokem, le personnage principal du livre qui, derrière le voile opaque de pasteur se noie langoureusement dans ses passions sexuelles retrouvées et toujours inassouvies.

Quel message l’auteur Phil d’Escally Nomel veut-il transmettre à travers ses livres?

Au travers de ce livre, je veux être le lanceur d’alerte à l’endroit de nos filles, nos sœurs et mêmes de nos mères, que ce n’est pas tous ceux qui crient à longueur de journée “Seigneur, Seigneur !” qui font la volonté de Dieu. Je leur dis qu’il faut savoir se garder de ces loups vêtus de peaux d’agneaux.

Pour quels lecteurs ce roman est-il destiné ?

A tout le monde. Il est écrit dans un langage facile et aisé, un style rapide et cadencé qui ressemble plus à un telenovela qu’à un roman. Je dis et le redit que “Alleluia, ahhh…men !” est un film qu’il faut lire. Absolument.

Votre écriture est-elle influencée par d’autres auteurs ?

Mon écriture n’est influencée par aucun autre. C’est une plume qui fait son petit bonhomme de chemin, C’est du d’Escally tout simplement. Cependant, je voudrais ici rendre hommage à un doyen qui m’a toujours soutenu et encadré dans ce domaine, le Professeur Amadou Koné qui réside au Etats-Unis, avec qui je partage deux passions : l’écriture et la cuisine. Il adore les mets adioukrou accompagné d’attiéké pour y avoir fait ses premiers pas scolaires a Orbaff, un si beau village de Dabou. Qui n’a pas lu “les frasques d’Ebinto?”

Combien de temps avez-vous passé à écrire ce livre ?

Ce livre m’a pris 14 mois. Mais bon, je pense que je l’ai fini un peu plus tôt, mais je n’avais juste pas le temps matériel pour le publier et en faire une promotion adéquate. Vous savez les multiples responsabilités de la vie aux USA.

En dehors de votre activité d’écrivain, avez-vous d’autres activités professionnelles ?

Je suis enseignant, mais la meilleure responsabilité est celle d’être père et époux.  Je suis l’heureux père de sept beaux enfants. Permettez ici que je rende hommage à mon épouse Libby d’Escally Nomel, celle qui tient et dirige toute la barque Nomel à Washington.

Comment parvenez-vous à concilier l’écriture, la vie professionnelle et familiale ? Ce genre de métier se fait avec cette noble passion humaine qui vous envahit chaque jour et vous appelle au service de l’humanité. Tout part alors de savoir planifier son temps entre ses différentes et multiples fonctions qui se posent et s’imposent à nous à chaque aube. Et puis l’écriture, c’est avant tout savoir écouter ses rêves, exprimer ses envies, et prouver ses possibilités.

Êtes-vous pratiquant ? Quelle place la religion tient-elle dans votre vie ?

Je suis chrétien. “Oh, quel bonheur de le connaître, l’Ami qui ne saurait changer…”

Quelle a été votre réaction en découvrant que vous alliez être éditée ?

C’est toujours un plaisir de voir naître son bébé. Je suis à mon deuxième ouvrage certes, mais les joies sont toujours identiques et mirifiques.

Où peut-on trouver vos livres ? Vos livres se trouvent-ils en librairie et savez-vous lesquelles ? À combien d’exemplaires vos livres ont-ils été tirés ?

“Alleluia” se trouve déjà dans cinq pays parmi lesquels les USA, la France, la Côte d’Ivoire, l’Angleterre et le Congo RD. Mais j’ai des lecteurs qui en demandent au Cameroun, au Gabon, au Sénégal et au Burkina Faso. Mais de plus en plus nous couvrirons les pays francophones.

D’autres projets en prévision ?

Alors, le succès de ce livre et la forte demande m’ont incité à le traduire. Il est déjà traduit en anglais.  En principe, si tout va bien, la version anglaise sera sur le marché en 2021. Et bien sûr je voudrais rassurer mes nombreux et fidèles lecteurs que le deuxième livre de cette trilogie sortira en été 2022. En ce moment, il n’y aura plus de Coronavirus. La dédicace sera une belle fête foraine. Un moment de retrouvailles pour les écrivains francophones et africains résidant aux USA. En décembre prochain, nous entreprenons une tournée de promotion du livre qui vous verra à Abidjan, à Paris et à Londres.

Comment voyez-vous l’avenir du livre ?

C’est Salim Boudiaf ce militant nationaliste algérien qui le dit, et je le cite “La lecture estompe l’ignorance dès le début et ravive la connaissance toute la vie,” Le livre sera toujours avec nous et la lecture aussi.

Avez-vous déjà des conseils pour les gens qui rêvent d’écrire ?

A ceux de mes jeunes sœurs et frères qui rêvent à l’écriture, je leur dis, rêvez grand, encore plus grand. Une phrase écrite est une âme qui s’illumine et quand un livre est publié, c’est un soleil qui éclaire nos angoisses. Je dis a mes amis que chacun de nous a une histoire. Il faut donc la publier pour nos enfants, pour notre contribution à l’éclosion de la connaissance.

Un dernier à l’endroit des lecteurs ?

Ventiler 250 exemplaires d’un roman en dix jours aux Etats-Unis, il faut dire que je m’y attendais le moins. Je voudrais remercier ces lecteurs et amis qui, comme un seul homme, se sont levés pour s’arracher “Alleluia, ahhh…men !” comme de petits pains. A ma belle-mère Mère Flavie Djo qui en commande dix copies pour en distribuer à Kinshasa, à mes deux petites sœurs Marie-Louise Gnamba et Marie-Paule Kone et enfin à mon doyen le milieu de terrain John Zeguiba.  A mon ami et critique littéraire le Camerounais Roncs Ese Étamé et tous ces pasteurs qui n’ont de cesse de me féliciter pour la vision et le courage.  Je n’oublierai pas mon amie Glam Attali de France qui n’a pas ménagé une minute de son temps pour faire la promotion de ce livre en France et en Côte d’Ivoire et ma sœur Mathé Pango, femme de coeur divin, qui a vendu plus de livres que moi-même. Enfin, mon amie de toujours Amy Odi et son époux. Je ne saurais pouvoir trouver les mots pour exprimer ma gratitude pour tout ce qui a été fait pour la promotion de ce livre aux USA.

Leadernewsci avec Nanythe Talani

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Miss Yopougon 1er Édition: Qui est Anna Dakouri, la candidate nº 19?

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Anna Dakouri, candidate à la première édition de Miss Yopougon

Yopougon la plus grande commune de la Ville d´Abidjan en Côte d´Ivoire, organisera sa première édition de « Miss Yopougon » le 14 Août 2021. Cette importante activité qui allie beauté et culture attire de nombreuses candidates.  Leadernewsci vous présente la candidate nº19 Anna Dakouri.

Candidate à la première édition de l’élection Miss Yopougon, Anna Dakouri porte le brassard numéro 19.

Âgée de 18 ans, elle mesure 1 M 78 pour 56 kg, elle est en classe de terminal D, elle parle couramment le français et l’anglais.

Cadette d’une fratrie de 5 frères et sœurs, elle vit à Yopougon cité-Cie. Anna Dakouri est une férue de sport (Art-martial), de danse de lecture et d´humanitaire.

Si elle est élue Miss elle a pour objectif de promouvoir le civisme, l’entrepreneuriat, et la salubrité socle du développement, sans oublier des actions en faveur des désœuvrées par le biais d´une organisation à but non lucratif qu´elle envisage mettre en place.

Cette 1ère édition se tiendra le 14 Août 2021 à Yopougon-Cosmos à la salle Majestic de 12h à 19h.

Pour voter pour Anna Dakouri likant sa photo sur ce lien : https://www.facebook.com/102266075177599/posts/172016064869266/?d=n

Leadernewsci

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Djibril Tamsir Niane, l´auteur de « Soundjata ou l´Épopée Mandingue » est décédé

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Djibril Tamsir Niane écrivain et historien guinéen

Djibril Tamsir Niane, est mort ce lundi 8 mars au matin à Dakar, à l’âge de 89 ans. L’historien et écrivain guinéen était « une figure universitaire majeure de l’Afrique contemporaine, spécialiste de l’histoire du mandingue, de l’Empire du Mali au Moyen Âge en particulier, il est aussi l’auteur de pièces de théâtre et a participé à l’écriture de l’ « Histoire générale de l’Afrique » sous l’égide de l’Unesco ». a dit Rfi

 Il était sinon le plus grand, sans doute le plus célèbre des historiens guinéens. Avec une grande douceur et d’une voix presque envoûtante, Djibril Tamsir Niane savait conter comme personne : «  L’épopée du Mandigue « . C’est le sous-titre de son ouvrage le plus célèbre, devenu un classique des programmes scolaires. « Il faut connaître le passé pour agir en commun, l’amour du pays n’existe que par la connaissance de l’histoire « , aimait-il dire.

En Afrique lorsqu´un vieillard meurt c´est une bibliothèque qui brule, mais Djibril Tamsir Niane a pris soin de ne pas laisser brûler la bibliothèque quand il mourra  » C’est une perte énorme pour notre pays, confie son petit-fils et homonyme, Djibril. Mais il a consigné par écrit son savoir. Et maintenant, c’est à nous de le transmettre cet héritage ». Notamment à travers la bibliothèque qui porte son nom, située devant sa maison du quartier de la Minière, à Conakry  » lit-on encore sur la page de la radio française.

Quelques unes de ses Oeuvres

Recherche sur l’empire du Mali au moyen âge (1959)- mémoire de recherche à l’université de Bordeaux.

L’Histoire de l’Afrique Occidentale (1961) coécrit avec l’historien et géographe français Jean Suret-Canale.

Sikasso ou la dernière citadelle suivi de Chaka (1971)- Pièce de Théatre

Contes d’hier et d’aujourd’hui (1985) et Contes de Guinée’’ (2006)

Djibril Tamsir Niane est le père de la célèbre mannequin africaine de rénommée internationale Katoucha Niane décédée en 2008. Il était professeur honoraire de l’Université Haward (Etats Unis) ainsi que de l’Université de Tokyo au Japon, a été en 2019 lauréat du « Grand prix africain Yasser Arafat pour la paix et la liberté ».

Leadeenewsci

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International: Qui était Jerry Rawlings pour le Ghana et l’Afrique ?

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JJ Rawlings en photo de famille-image d'illustration

 

Jerry Rawlings est un personnage culte du milieu révolutionnaire en Afrique et dans le monde, retour sur la vie du héros africain.

 

Rwalling a pour père écossais et sa mère Ghanéenne Ashanti, il intègre l’armée en 1965 ,l’armée  par le biais de l’aide de camp manipulé par les impérialistes réserve le président Dr Kwame Nkrumah 1er président ghanéen en visite en Chine. Depuis cet instant le GHANA a enchaîné de coups d’état militaires en coup d’état, la corruption a submergé le pays ,la débauché ,la perversité, les détournements, la population souffrait énormément. Rwalling un militaire pilote de l’armée de l’air et ses compagnons ont décidé de mettre de l’ordre, il tenta un coup qui a mal tourné il fut arrêté, condamné à mort, la même nuit de sa condamnation ses camarades et frères d’armes renversent le pouvoir en place et libère Rwalling puis l’installe comme président. Après une courte présidence, il remet le pouvoir au civil mais les mêmes pratiques de corruptions refont surface. Rwalling revient à la charge renverse le pouvoir civile et installe un  conseil révolutionnaire pour la restauration de la dignité ghanéenne. Il a mis le peuple au travail, fait des réformes dans tous les secteurs, assainir les finances, un nettoyage à sec des renégats et corrompus qui ont enfoncé le pays, il a  exécuté les traîtres dont 3 anciens présidents. En 10 ans il a remis le pays sur les rails et limita les mandats en democratisant le pays avec des institutions fortes et contraignantes.

 

Le 1er président ghanéen Kwame Nkrumah après son éviction du pouvoir s’exila en Guinée auprès de son amis le président Ahmed Sekou Touré où il mourut et fut enterré, Rwalling fit revenir sa dépouille (les os et autres) au GHANA pour l inhumation, un funérailles nationale fut organisé. Il a construit un gigantesque monument en son honneur. Il revient à la vie civile puis se présente à nouveau, il fit 2 nouveaux mandats. En 2000 ,il quitta le pouvoir conformément à la constitution qu’il a mis en place qui limite les mandats, depuis lors il devient une référence en Afrique et surtout de l’ouest. Attaché à l’Afrique le président JJ Rwalling est un panafricain qui croit en Afrique et est foncièrement attaché à ses valeurs, il a participé à plusieurs à travers le continent qui faisaient la promotion de l’émancipation africaine, c’était l l’amis de la jeunesse africaine conscientiste, il était le président d’honneur du mémorial Thomas Sankara dont il a actuellement participé, en 2011 après la crise postélectorale en côte d’ivoire il favorisa l’accueil des réfugiés ivoiriens dont il était leur protecteur. Il donnait son avis sur tout ce qui concernait l’Afrique, au GHANA dans son pays on l’appelle Nanan ,c’est à dire le  chef, il était constamment consulté par les présidents en fonction qui prenaient conseil auprès de lui. Cela fait deux que la grande faucheuse l a arraché à notre affection, ainsi sa vie terrestre pris fin, il fut inhumé hier  dans la dignité ghanéenne et africaine. Désormais il loge au Panthéon des héros africains où Thomas Sankara et autres l’attendaient.

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