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Riz avarié – Côte d’Ivoire: le jeu mystique du gouvernement ivoirien

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Face à la pression de MamKoul, le gouvernement Ouattara a du publier un communiqué indiquant que la date retenue pour la destruction du riz incriminé était le 16 avril 2019, au centre de valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à 45 km d’Abidjan, sur l’autoroute du nord. Enquête.

Suite à l’annonce le 16 avril dernier, à grandes pompes, par le gouvernement ivoirien, de la destruction du riz avarié Birman déchargé au port d’Abidjan , le parti ivoirien d’opposition Liberté et Démocratie pour la République a mené une enquête en vue de se rassurer de l’effectivité de cette opération. Nous vous offrons le contenu de cette de cette enquête.

Evariste Kouadio | LIDER News | 22 avril 2019

En moins de deux ans, les jeudis de Koulibaly sont devenus le rendez-vous que les Ivoiriens attendent pour être éclairés sur les tâtonnements d’un gouvernement qui navigue à vue. La séance du 11 avril dernier proposée par le candidat de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) à l’élection présidentielle de 2020, a porté sur les 18.194,55 tonnes de riz avarié de Birmanie, refusé dans plusieurs ports ouest-africains, mais curieusement déchargé et stocké au port d’Abidjan depuis mars 2019. Face à la pression de MamKoul, le gouvernement Ouattara a du publier un communiqué indiquant que la date retenue pour la destruction du riz incriminé était le 16 avril 2019, au centre de valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à 45 km d’Abidjan, sur l’autoroute du nord. Enquête.

  • Comment le gouvernement Ouattara a encore une fois trompé les populations ?

Le Cvet est un centre moderne de traitement des ordures situé dans la sous-préfecture de Songon, à 3 km en sortant de l’autoroute. On y arrive par une voie bitumée, en zigzags. Le centre est composé de bureaux et d’un site d’enfouissement des déchets qui leur est contigu. Cette situation induit une nuisance olfactive pernicieuse continuellement ressentie par les travailleurs du centre, mais aussi par les habitants des villages environnants qui disent en souffrir encore plus en période de pluie.

L’attente a été longue le mardi 16 avril 2019 au Cvet.

Pour un processus qui aurait dû débuter à 10h00 selon le programme communiqué par les pouvoirs publics, c’est à 16h00 qu’un camion de marque DAF XF380 immatriculé 3223FL01, chargé de prétendument 35 tonnes du riz avarié, a stationné dans le centre, suivi par le cortège des véhicules des ministres Anne Ouloto et Souleymane Diarrassouba, de plusieurs responsables du port, de la douane, du bnetd, accueillis par une meute d’organes de presse alertés.

Pourtant, malgré les affirmations des autorités qui répétaient inlassablement que d’autres camions allaient suivre, aucun autre véhicule n’est venu décharger sa marchandise jusqu’à la fin de la journée de travail à 17h30.

Alors, à quoi avons-nous donc assisté ? Une opération de destruction ou une opération de communication, pour filmer quelques images qui tourneront en boucle à la rti et endormir la vigilance des populations et des médias ? Il semblerait bien que la 2e option soit la bonne, mais c’était compter sans LIDER.

  • 35 tonnes, vraiment ?

Les médias et le gouvernement l’ont répété à l’envi : 35 tonnes de riz ont été détruites la semaine passée et le reste le sera sur une durée d’un mois. Sauf que, d’une part, le camion qui a servi à la mise en scène ne contenait pas 35 tonnes de riz, car cela aurait supposé que 700 sacs de 50 kg soient sortis, ce qui n’a pas été le cas ce jour-là, où nous avons assisté au déchargement manuel du camion et à la destruction des sacs, le tout «géré, bouclé» en une heure trente minutes chrono. Une armée de robots n’aurait pas réussi pareil exploit.

D’autre part, même si l’on admettait qu’on l’on décharge chaque jour réellement 35 tonnes, cela supposerait que pour une marchandise totale de 18.194,55 tonnes, des camions fassent 520 voyages vers Kossihouen. Cela ferait 17 camions par jour, samedi et dimanche inclus.

Comme à LIDER, on a les bons réflexes, nous sommes repartis dès le lendemain, mercredi 17 avril 2019, au Cvet, pour attendre la suite de la destruction. Et là, surprise : de 9 heures à 14 heures, zéro camion. Le jeudi, aucune colonne de camions n’a été vue en direction de la décharge. Et puis il y a eu le long weekend de Pâques. Et donc, en résumé, en 6 jours, ce sont 35 tonnes (qui n’en étaient pas) qui ont été détruites, mais les citoyens dorment chez eux, rassurés que le riz avarié a été concassé.

  • Blaguer-tuer

Ivoiriens, réveillez-vous ! Nous avons à faire à un gouvernement non transparent, qui rechigne encore à nommer officiellement l’importateur, à lui présenter la facture des pénalités et du coût de la (pseudo?) destruction et à sanctionner tous ceux qui sont partie prenante de cette opération d’intoxication des populations, comme l’a demandé le Délégué National LIDER au commerce et à l’industrie Yves Meledje, dans un courrier adressé au ministre du commerce Diarrassouba et resté sans réponse à ce jour.

Quelle preuve avons-nous que le riz n’a pas été en grande partie reconditionné dans de nouveaux emballages et mis en vente dans les boutiques et marchés du pays ? Que fait la société civile ? Les associations de consommateurs ? La justice ? Le parlement, qui a les instruments juridiques et légaux pour convoquer un ministre ou mettre en place une commission d’enquête sur la question? Faut-il que nous nous rendions au centre d’enfouissement au cours des jours suivants pour nous assurer que les populations ne seront pas destinataires du produit toxique à grande échelle ?

LIDER et son candidat à l’élection présidentielle de 2020, le Prof. Mamadou Koulibaly, demeurent saisis de la question et attirent l’attention des populations sur l’entière responsabilité du gouvernement quant aux implications sanitaires des tribulations de ce produit nocif, impropre à la consommation.

N.B.: le titre est de la rédaction.

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Apple – Réalité virtuelle : Le Casque de Apple est prêt

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La réalité virtuelle renvoie typiquement à une technologie informatique qui simule la présence physique d’un utilisateur dans un environnement artificiellement généré par des logiciels. Elle crée un environnement avec lequel l’utilisateur peut interagir.

La réalité virtuelle reproduit donc artificiellement une expérience sensorielle, qui peut inclure la vue, le toucher, l’ouïe et l’odorat.

Les grandes entreprises de technologie et ou de multimédia, s´y sont mis à fond on y trouve Samsung, Sony, HTC et Valve Corporation, Meta et bien d´autres. Les nouveaux produits rivaliseront en qualité mais aussi en prix.

Tim Cook, le patron d’Apple, a présenté lundi 5 juin son propre casque de réalité virtuelle. Ce nouveau produit, baptisé « VisionPro », et le premier casque de réalité augmentée.
Selon la firme à la pomme, ce casque doit permettre d’entrer dans l’ère de l’ « ordinateur spatial ». Il sera mis en vente en 2024 et coûtera 3 499 dollars (soit 3 267 euros).
Source :Rfi

Leadernewsci

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Afrique : Voici les plus grosses fortunes en milliard de dollar en 2022

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La valeur de ces fortunes a haussé
Le magazine américain Forbes a livré son classement des plus grosses fortunes d'Afrique en 2022

Le magazine centenaire américain Forbes, vient de livrer son traditionnel classement des plus grosses fortunes au monde. Il s’agit, précisons-le, des milliardaires en dollar américain (US$). Et en Afrique ils ne sont que 18 à figurer sur cette liste très sélect.

Pour la 11ème année consécutive, Aliko Dangote est l’homme le riche d’Afrique. C’est ce que révèle le dernier classement Forbes des plus grosses fortunes africaines. Précision de taille, il s’agit des fortunes qui ont passé le cap du milliard de dollar américain (US$). Et sur cette liste très sélect, ils sont, comme l’année dernière, 18 à y figurer.

Pour dire vrai, même si c’est le même groupe de l’an dernier qui s’est maintenu, deux remarques importantes ressortent. Primo, l’on observe une variation sensible de la fortune, ce qui a causé en second lieu quelques changement de place. En effet, « les 18 milliardaires du continent ont une fortune estimée à 84,9 milliards de dollars », révèle Forbes. Ce qui correspond une augmentation de 15 % par rapport à 2021, et la plus importante depuis 2014. Ainsi dans l’ensemble, leurs richesses ont crû, et à des niveaux différents. Toutefois, deux de ces fortunes n’ont pas eu la même embellie. Par conséquent le classement, certes avec les mêmes fortunes, a connu un réaménagement technique.

Dangote indéboulonnable

Dans le détail, Aliko Dangote occupe la première place avec 13,9 milliards de dollars, contre 12,1 milliards de dollars l’an dernier. À sa suite, le magnat sud-africain des produits de luxe (Cartier, Montblanc) Johann Rupert qui était quatrième l’an dernier. Sa fortune est passée à 11 milliards de dollars, contre 7,2 milliards de dollars. À la troisième place son compatriote Nicky Oppenheimer avec une fortune estimée à 8,7 milliards de dollars.

Par ailleurs la plus belle performance réalisée est l’œuvre du zimbabwéen Strive Masiyiwa. Ce dernier est passé à 2,7 milliards de dollars, contre 1,2 milliard l’an dernier. Soit une hausse spectaculaire de 125%. Quant au nigérian Abdulsamad Rabiu qui a connu un sort similaire, il s’est enrichi de 1,5 milliard de plus. Par contre le Sud-Africain Koos Bekker et le Tanzanien Mohammed Dewji ont vu leurs avoirs baissé cette année.

Pour clore, des 18 milliardaires africains, on dénombre 5 égyptiens, 5 sud-africains, 3 nigérians, 2 marocains.  L’Algérie, le Zimbabwe et la Tanzanie comptent chacun un représentant. Faut-il préciser que ce classement exclut les hommes politiques.

                                                                                                                                                                          Frère John

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COVID19: Koné Bruno nargue-t-il les bailleurs de maisons?

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Le mercredi 8 Avril 2020, le ministre de la construction M. Kone Bruno, faisait des propositions  aux propriétaires d’appartement sous bail, leur demandant, au nom de la solidarité, que les propriétaires soit, loyers des mois d’avril, mai et juin, à juillet, août et septembre , soit d’un commun accord avec les locataires, réduisent le montant du bail pour la période de crise du covid-19.

Quelle est la part de solidarité de l’état de Côte d’Ivoire aux propriétaires dans cette crise?

Etant donné que l’activité principale du propriétaire, c’est la mise à disposition de ses appartements, étant donné qu’il paie ses impôts qui ne sont ni annulés pour la période de la crise du covid-19, ni différés, comment le propriétaire pourrait-il subvenir aux besoins de sa famille?

Il est à remarquer que depuis des années, l’État de Côte d’ivoire n’a pas versé les arriérés de baux de police, s’élevant à des milliards de Francs CFA et constituant une partie de sa dette intérieure. Plusieurs propriétaires de maisons baillées sont inquiets et ne savent pas si cette créance sur l’Etat sera un jour apurée. Et pourtant, en mars 2016, le gouvernement avait promis le paiement de ces arriérés évalués à plus de 40 milliards FCFA, après des audits.

Ce problème n’a que trop duré.

Les 1.700 milliards annoncés par le premier ministre  Gon Coulibaly, comme plan de riposte économique contre le covid-19, ne prennent-ils pas en compte, une partie de la dette de l’Etat face au propriétaires?

Cette solidarité dont M. Kone Bruno parle n’a t’elle donc jamais concerné M. Ouattara?

Les propriétaires ont toujours été solidaires de l’Etat en payant leurs impôts durant toutes ces années de non paiement des baux de police, pourquoi leur demander une telle solidarité sans même que l’État lui-même ne soit solidaire des propriétaires? Pourquoi tant de mépris de la part du Gouvernement, n’est il pas temps que  l’Etat joue sa partition face aux propriétaires ? Mieux, les propriétaires auraient-ils besoin de l’Etat pour comprendre la situation exceptionnelle que nous impose tous le covid-19, n’ont-ils jamais compris la situation de leur locataire quand ils n’avaient pas réclamé de loyer durant toute la crise post-électorale?

Kouame Seraphin.

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