Le mercredi 02 mars 2022, l’Assemblée Générale de l’ONU se prononçait sur le conflit armé opposant russes et ukrainiens depuis le 24 février 2022.
Après l’échec du conseil de sécurité des nations unies à adopter une résolution de condamnation de la Russie, cette assemblée générale a finalement adopté symboliquement une résolution « exigeant que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine. »
Avant cette rencontre au sommet, Alassane Ouattara s’est autosaisi du leadership de promotion du soutien africain au pays occidentaux engagés ouvertement contre la Russie dans cette guerre. Il a donc appelé les présidents africains à « soutenir massivement l’Union Européenne à cette Assemblée Générale de l’ONU.
Mal lui en a pris, car ceux qui allaient le trahir, étaient plus proches qu’il ne le pensait. En effet, dans »abstention remarquée’‘ affichée par les États africains, comme le constate TV5 monde, figure certains pays dont les présidents peuvent êtres présentés comme de fidèles compagnons d’Alassane Ouattara, dans le zèle de la défense de l’influence française en Afrique. Il s’agit du Sénégal, du Congo-Brazzaville, du Togo, mais aussi du Maroc, dont le président ivoirien se vante d’avoir des relations privilégiées avec le roi . le Sénégal et le Congo-Brazzaville ont voté l’abstention, alors que le Maroc et le Togo n’ont pas daigné participé au vote, en disparaissant de la salle.
Au total sur les 193 membres de l’Organisation, 141 pays ont approuvé le texte.
35 pays se sont abstenus, dont 16 pays africains: l’Algérie, l’Angola, le Burundi, le Congo- Brazzaville, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, le Mozambique, la Namibie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Cinq s’y sont opposés : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord la Syrie et un pays africain, l’Érythrée.
12 pays n’ont cependant pas pris part au vote dont 8 africains : le Burkina Faso, la Guinée, la Guinée-Bissau, Eswatini, l’Éthiopie, le Cameroun, le Maroc et le Togo.
Herve Christ, pour Leadernews